Tahiti, le 6 novembre 2025 - La commune de Mahina verra-t-elle son entrée côté Arue élargie à trois voies ? Ce sera prochainement aux résidents de la commune d’en décider après le lancement prochain de l’étude d’impact environnementale, qui sera suivie d’une enquête publique avant un démarrage des travaux estimé au second semestre 2027.
Jeudi, depuis la présidence, le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, a annoncé le lancement d’une phase de consultation nécessaire à la poursuite du projet d’aménagement d’une troisième voie mobile sur la RT2 entre le giratoire du bas du col du Tahara’a et le carrefour du lotissement Supermahina, dans la commune de Mahina. Un projet censé désengorger la circulation sur la côte est et qui vient en complément des travaux à venir au niveau du giratoire du collège de Arue et du futur axe de circulation qui partira de Aorai Tini Hau jusqu’au terrain de sport de l’AS Aorai.
Ce projet, qui s’étend sur 2,4 kilomètres, “vise à répondre durablement à la congestion routière sur cet axe essentiel de la côte est, et à accompagner le développement futur de la commune de Mahina”, expliquait le ministre, ce jeudi, lors de la conférence de presse.
L’objectif est de permettre aux usagers de gagner environ 20 minutes en heure de pointe du matin de Ahonu au giratoire du bas du Tahara’a, et près de 10 minutes en fin de journée dans le sens inverse. Des glissières mobiles en béton, inspirées du dispositif de Arue, permettront d’inverser le sens de la deux-voies selon les heures de pointe.
Pour Jordy Chan, ce n’est pas tant de désengorger la route aujourd’hui dont il s’agit, mais d’anticiper sur les projets à venir du Pays et de la commune de Mahina. En effet, le Pays prévoit dans les prochaines années de construire un grand centre administratif dédié à l’éducation sur la commune de Damas Teuira où viendraient travailler près de 200 agents de l’administration du Pays. Pour Jordy Chan, ces aménagements pourraient aussi servir à la commune pour “développer ses propres projets, notamment celui de l’ancien terrain militaire”. “Si on rajoute davantage d’activités, on rajoute nécessairement davantage de circulation”, explique le ministre.
Jeudi, depuis la présidence, le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, a annoncé le lancement d’une phase de consultation nécessaire à la poursuite du projet d’aménagement d’une troisième voie mobile sur la RT2 entre le giratoire du bas du col du Tahara’a et le carrefour du lotissement Supermahina, dans la commune de Mahina. Un projet censé désengorger la circulation sur la côte est et qui vient en complément des travaux à venir au niveau du giratoire du collège de Arue et du futur axe de circulation qui partira de Aorai Tini Hau jusqu’au terrain de sport de l’AS Aorai.
Ce projet, qui s’étend sur 2,4 kilomètres, “vise à répondre durablement à la congestion routière sur cet axe essentiel de la côte est, et à accompagner le développement futur de la commune de Mahina”, expliquait le ministre, ce jeudi, lors de la conférence de presse.
L’objectif est de permettre aux usagers de gagner environ 20 minutes en heure de pointe du matin de Ahonu au giratoire du bas du Tahara’a, et près de 10 minutes en fin de journée dans le sens inverse. Des glissières mobiles en béton, inspirées du dispositif de Arue, permettront d’inverser le sens de la deux-voies selon les heures de pointe.
Pour Jordy Chan, ce n’est pas tant de désengorger la route aujourd’hui dont il s’agit, mais d’anticiper sur les projets à venir du Pays et de la commune de Mahina. En effet, le Pays prévoit dans les prochaines années de construire un grand centre administratif dédié à l’éducation sur la commune de Damas Teuira où viendraient travailler près de 200 agents de l’administration du Pays. Pour Jordy Chan, ces aménagements pourraient aussi servir à la commune pour “développer ses propres projets, notamment celui de l’ancien terrain militaire”. “Si on rajoute davantage d’activités, on rajoute nécessairement davantage de circulation”, explique le ministre.
Des acquisitions foncières et une consultation préalable
Ces travaux ne vont pas débuter de suite. Une dizaine de terrains privés sont concernés par les nouveaux aménagements, les propriétaires doivent être consultés et des négociations doivent être entreprises pour racheter les parcelles.
Pour mener à bien ce projet structurant, l’emprise routière actuelle devra être élargie. Aucune maison ne sera impactée. Les impacts sur les parcelles privées porteront principalement sur des bandes de terrain d’environ 1,5 mètre de largeur en moyenne. Certaines parcelles seront concernées par des aménagements de plus grande envergure (giratoires, ouvrages, réseau d’eau pluvial, etc.). Les clôtures et portails situés en bordure de voie seront reconstruits par le Pays s’ils sont impactés par le projet. Chaque propriétaire concerné sera contacté et accompagné individuellement.
Toutes les portions de ce nouvel axe seront constituées avec des trottoirs, mais pas de pistes cyclables. “Mettre des pistes cyclables nous obligeait à élargir la route de 3,5 mètres et nous tapions dans les maisons avoisinantes”, a expliqué le ministre.
Les travaux prévoient aussi la construction d’un nouveau pont pour la traversée de la rivière Tuauru, de nouveaux abribus, ainsi que l’enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques. Le réseau d’eaux pluviales longeant la route territoriale sera également entièrement réhabilité.
La phase de consultation publique a débuté dès ce jeudi. Le calendrier prévoit la prise de contact avec les propriétaires et la tenue d’une enquête publique environnementale tout au long du dernier trimestre 2025. Elles seront suivies, au premier trimestre 2026, d’une seconde enquête concernant l’utilité publique du projet. Le démarrage des travaux est envisagé pour la fin de l’année 2027.
Le coût du projet est estimé à 4 milliards de francs, hors coût d’acquisition du foncier pour le réaliser.
Reste pour le Pays à négocier le projet avec la mairie de Mahina qui a été consultée, mais “qui n’a pas donné d’avis pour l’instant”, précisait le ministre des Grands travaux avec, à ses côtés, des techniciens, mais aucun représentant de la commune.
Pour mener à bien ce projet structurant, l’emprise routière actuelle devra être élargie. Aucune maison ne sera impactée. Les impacts sur les parcelles privées porteront principalement sur des bandes de terrain d’environ 1,5 mètre de largeur en moyenne. Certaines parcelles seront concernées par des aménagements de plus grande envergure (giratoires, ouvrages, réseau d’eau pluvial, etc.). Les clôtures et portails situés en bordure de voie seront reconstruits par le Pays s’ils sont impactés par le projet. Chaque propriétaire concerné sera contacté et accompagné individuellement.
Toutes les portions de ce nouvel axe seront constituées avec des trottoirs, mais pas de pistes cyclables. “Mettre des pistes cyclables nous obligeait à élargir la route de 3,5 mètres et nous tapions dans les maisons avoisinantes”, a expliqué le ministre.
Les travaux prévoient aussi la construction d’un nouveau pont pour la traversée de la rivière Tuauru, de nouveaux abribus, ainsi que l’enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques. Le réseau d’eaux pluviales longeant la route territoriale sera également entièrement réhabilité.
La phase de consultation publique a débuté dès ce jeudi. Le calendrier prévoit la prise de contact avec les propriétaires et la tenue d’une enquête publique environnementale tout au long du dernier trimestre 2025. Elles seront suivies, au premier trimestre 2026, d’une seconde enquête concernant l’utilité publique du projet. Le démarrage des travaux est envisagé pour la fin de l’année 2027.
Le coût du projet est estimé à 4 milliards de francs, hors coût d’acquisition du foncier pour le réaliser.
Reste pour le Pays à négocier le projet avec la mairie de Mahina qui a été consultée, mais “qui n’a pas donné d’avis pour l’instant”, précisait le ministre des Grands travaux avec, à ses côtés, des techniciens, mais aucun représentant de la commune.