Tahiti, le 16 décembre 2025 - L’autorité polynésienne de la concurrence a publié ce mardi une notification d’un projet de concentration. La société B.S.A. SAS (groupe Lactalis) est en effet sur les rangs pour racheter la société Mainland Holdings Limited et ses filiales. Le secteur de la production et de la consommation de produits laitiers dans les pays du Pacifique serait impacté par cette acquisition.
L’opération notifiée ce mardi par l’Autorité polynésienne de la concurrence consiste en l’acquisition par la société B.S.A. SAS, société holding du groupe Lactalis (ou par l’une de ses filiales détenues à 100%), de la société Mainland Group Holdings Limited et de ses filiales (“Groupe Mainland”) auprès de leur actionnaire actuel, Fonterra Equities Limited.
Le Groupe Mainland comprend les activités mondiales de Fonterra dans le domaine des produits laitiers de consommation (à l’exception de la zone “Greater China”), ainsi que ses activités intégrées dans le secteur des ingrédients en Australie et ses activités de consommation hors foyer en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Sri Lanka et au Moyen-Orient (à l’exception de certains clients mondiaux de services de restauration rapide).
À compter de la réalisation de l’opération, B.S.A. SAS exercera un contrôle exclusif sur le Groupe Mainland.
Les agriculteurs de la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra ont voté en faveur de la cession d'une partie de ses activités à l'international au français Lactalis, en octobre. Une décision qualifiée de “pure folie” par le ministre des Affaires étrangères du pays océanien.
La cession se chiffre à 4,2 milliards de dollars néo-zélandais (246 milliards de francs) et l'accord porte sur des marques comme Anchor, Mainland ou encore Kapiti et Cheesdale.
L'accord devrait être conclu sous réserve des autorisations réglementaires et du processus de séparation des activités de consommation du reste de la coopérative.
Le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais, Winston Peters, avait déclaré lors du vote que c’était une “pure folie” et représentait de “l'autosabotage économique”. “C'est une décision scandaleuse et imprudente qui revient à céder la valeur ajoutée de la Nouvelle-Zélande à une entreprise d'un grand pays de l'UE”, a-t-il déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux.
L’opération notifiée ce mardi par l’Autorité polynésienne de la concurrence consiste en l’acquisition par la société B.S.A. SAS, société holding du groupe Lactalis (ou par l’une de ses filiales détenues à 100%), de la société Mainland Group Holdings Limited et de ses filiales (“Groupe Mainland”) auprès de leur actionnaire actuel, Fonterra Equities Limited.
Le Groupe Mainland comprend les activités mondiales de Fonterra dans le domaine des produits laitiers de consommation (à l’exception de la zone “Greater China”), ainsi que ses activités intégrées dans le secteur des ingrédients en Australie et ses activités de consommation hors foyer en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Sri Lanka et au Moyen-Orient (à l’exception de certains clients mondiaux de services de restauration rapide).
À compter de la réalisation de l’opération, B.S.A. SAS exercera un contrôle exclusif sur le Groupe Mainland.
Les agriculteurs de la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra ont voté en faveur de la cession d'une partie de ses activités à l'international au français Lactalis, en octobre. Une décision qualifiée de “pure folie” par le ministre des Affaires étrangères du pays océanien.
La cession se chiffre à 4,2 milliards de dollars néo-zélandais (246 milliards de francs) et l'accord porte sur des marques comme Anchor, Mainland ou encore Kapiti et Cheesdale.
L'accord devrait être conclu sous réserve des autorisations réglementaires et du processus de séparation des activités de consommation du reste de la coopérative.
Le ministre des Affaires étrangères néo-zélandais, Winston Peters, avait déclaré lors du vote que c’était une “pure folie” et représentait de “l'autosabotage économique”. “C'est une décision scandaleuse et imprudente qui revient à céder la valeur ajoutée de la Nouvelle-Zélande à une entreprise d'un grand pays de l'UE”, a-t-il déclaré dans un message publié sur les réseaux sociaux.