Les boulistes polynésiens se sont mesurés à des tireurs d’élite français (Crédit : Club Aito Nui).
Tahiti, le 3 novembre 2025 - Tandis que le va’a était à l’honneur aux îles Sous-le-Vent, un important tournoi de pétanque – autre sport très populaire au Fenua – s’est tenu le week-end dernier à Papara : la Aito Nui Cup, lors de laquelle plusieurs centaines de boulistes polynésiens ont tenté de se mesurer à Stéphane Robineau, Philippe Suchaud, Philippe Quintais et Dylan Rocher, ténors de la discipline multimédaillés aux championnats de France et mondiaux.
Organisée par le club de pétanque Aito Nui, la troisième édition de la Aito Nui Cup s’est tenue le week-end dernier au boulodrome Hotu Maru de Papara. Plusieurs centaines de passionnés de Tahiti et des îles jusqu’aux Marquises et aux Tuamotu, sans oublier les représentants de Nouvelle-Calédonie, se sont affrontés pendant quatre jours, du jeudi 30 octobre au dimanche 2 novembre. Le prize money de 1,5 million de francs n’était pas la seule attraction : comme chaque année depuis sa création, l’événement revêt une dimension internationale grâce à la participation de joueurs renommés.
Quatre ténors de la discipline avaient fait le déplacement depuis l’Hexagone : Stéphane Robineau, 45 ans, trois fois champion de France et médaillé de bronze aux championnats du monde ; Philippe Suchaud, 54 ans, onze fois champion de France et quatorze fois champion du monde ; Philippe Quintais, 57 ans, alias “le roi de la pétanque”, douze fois champion de France et dix-sept fois champion du monde ; et Dylan Rocher, 33 ans, surnommé “le prince de la pétanque”, quatorze fois champion de France et sept fois champion du monde. Arrivés entre le 23 et le 25 octobre, Philippe Suchaud et Philippe Quintais sont repartis ce lundi matin, tandis que Stéphane Robineau et Dylan Rocher sont encore en Polynésie pour quelques jours.
Organisée par le club de pétanque Aito Nui, la troisième édition de la Aito Nui Cup s’est tenue le week-end dernier au boulodrome Hotu Maru de Papara. Plusieurs centaines de passionnés de Tahiti et des îles jusqu’aux Marquises et aux Tuamotu, sans oublier les représentants de Nouvelle-Calédonie, se sont affrontés pendant quatre jours, du jeudi 30 octobre au dimanche 2 novembre. Le prize money de 1,5 million de francs n’était pas la seule attraction : comme chaque année depuis sa création, l’événement revêt une dimension internationale grâce à la participation de joueurs renommés.
Quatre ténors de la discipline avaient fait le déplacement depuis l’Hexagone : Stéphane Robineau, 45 ans, trois fois champion de France et médaillé de bronze aux championnats du monde ; Philippe Suchaud, 54 ans, onze fois champion de France et quatorze fois champion du monde ; Philippe Quintais, 57 ans, alias “le roi de la pétanque”, douze fois champion de France et dix-sept fois champion du monde ; et Dylan Rocher, 33 ans, surnommé “le prince de la pétanque”, quatorze fois champion de France et sept fois champion du monde. Arrivés entre le 23 et le 25 octobre, Philippe Suchaud et Philippe Quintais sont repartis ce lundi matin, tandis que Stéphane Robineau et Dylan Rocher sont encore en Polynésie pour quelques jours.
Plusieurs centaines de passionnés de Tahiti et des îles étaient réunis pour l’occasion.
Quatre légendes françaises
Un honneur et un défi pour Kévin Bocahut, président du club organisateur, et son équipe. “On essaie de s’améliorer à chaque édition en faisant venir des champions de différents horizons. Cette année, nous avons invité quatre légendes françaises de la pétanque. Je suis issu d’une famille de pétanqueurs et ça fait 26 ans que je joue ; j’ai commencé jeune, donc j’essaie de promouvoir ce sport à travers le niveau international pour donner cette chance aux pétanqueurs polynésiens qui n’ont pas les moyens de partir à l’étranger pour se mesurer à l’élite mondiale”, explique-t-il en tant que champion lui-même, tout juste rentré des Oceania de pétanque à Wallis avec une victoire pour la sélection de Tahiti en poche.
Concernant la Aito Nui Cup, il dresse un bilan positif de ces quatre jours de compétition et de partage : “Sur le plan sportif, c’était une édition magique à tous points de vue. Localement, ça nous permet de nous remettre en question par rapport au niveau mondial. Sur le plan humain, ce sont des athlètes très humbles et accessibles, qui se sont prêtés au jeu des photos. Le mercredi, ils ont animé une initiation gratuite pour une quinzaine de jeunes.”
En doublette hommes, Dylan Rocher et Kévin Bocahut ont décroché la victoire avec un score de 13 à 11 face à Philippe Quintais et Philippe Suchaud. Chez les femmes, Odile Taiti et Kelly Tetainanuarii s’imposent à 13 contre 7 face à Vairuna Timau et Augustine Maruarai. En triplette hommes, la finale a été remportée par Philippe Quintais, Philippe Suchaud et Dylan Rocher sur un score de 13 contre 3 face à Mayson Durk, Adrien Delahaye et Eritaia Vansin. En triplette femmes, Erina Tufaara, Heitiare Teikiteepupuni et Meherio Terei s’imposent également à 13 contre 3 face à Turia Mare, Hereiti Taumata et Hinerava Teipoarii.
Prochains défis
Avec le soutien indispensable des sponsors et des bénévoles, rendez-vous est donné l’an prochain ou dans deux ans pour la prochaine édition de la Aito Nui Cup avec d’autres invités de marque, potentiellement des champions du monde originaires de Thaïlande et de Madagascar. Dans l’immédiat, le club de Papara rempile dès ce week-end avec l’organisation du Aito Nui Challenge, tandis que la saison fédérale devrait s’achever le week-end suivant.
Dylan Rocher, champion du monde de pétanque : “Un bon niveau général”
Que retenez-vous de ces quatre jours de tournoi ?
“La compétition s’est super bien passée, puisque j’ai gagné en doublette et en triplette. Il y avait une belle ambiance ! Les Polynésiens sont très accueillants avec un bon niveau général au vu des terrains compliqués. Ça n’a pas été facile entre la chaleur et les adversaires qui étaient là pour gagner, mais je pense qu’on a fait voir du beau spectacle et que la pétanque polynésienne en sort gagnante. On connait la plupart des champions polynésiens qu’on croise en championnats de France ou autres. On sait qu’ils ont moins l’habitude des grosses compétitions du fait de l’éloignement et du coût des déplacements, mais honnêtement, certains n’ont rien à envier aux champions français ou étrangers. On remercie Kévin et tous ses bénévoles pour l’invitation et l’organisation.”
À titre personnel, qu’avez-vous prévu pour la suite de votre séjour au Fenua ?
“Je suis venu en famille avec ma femme et mes enfants, Stéphane Robineau aussi. On reste encore une semaine jusqu’à lundi prochain pour profiter un peu de la Polynésie. Je m’apprête à partir découvrir un autre sport local : la pêche en mer ! On va faire plusieurs visites entre Tahiti et Moorea. On n’avait pas prévu de rejouer, mais étant donné que le club organise une autre compétition ce week-end, il y a des chances qu’on passe faire un tour.”
À titre personnel, qu’avez-vous prévu pour la suite de votre séjour au Fenua ?
“Je suis venu en famille avec ma femme et mes enfants, Stéphane Robineau aussi. On reste encore une semaine jusqu’à lundi prochain pour profiter un peu de la Polynésie. Je m’apprête à partir découvrir un autre sport local : la pêche en mer ! On va faire plusieurs visites entre Tahiti et Moorea. On n’avait pas prévu de rejouer, mais étant donné que le club organise une autre compétition ce week-end, il y a des chances qu’on passe faire un tour.”