Le site était dissimulé sous la végétation (Crédit : DCP).
Tahiti, le 11 août 2025 – La Direction de la culture et du patrimoine a dévoilé des photos des vestiges de la rhumerie de Atimaono, à Papara, où des travaux de nettoyage et de sécurisation sont en cours. Il s’agit du premier site industriel classé au titre des monuments historiques au Fenua.
“Les premiers résultats des travaux de nettoyage du site révèlent toute la richesse de ce lieu historique”. La Direction de la culture et du patrimoine (DCP) a dévoilé sur les réseaux sociaux des photos de l’ancienne rhumerie de Atimaono, à Papara, prises lors d’une récente visite de chantier menée par les agents. “Après des années dissimulés sous une végétation dense, les chaudières, la cheminée monumentale et le broyeur à canne sont enfin visibles. L’immensité du site, longtemps insoupçonnée, apparaît désormais dans toute sa cohérence, offrant un aperçu unique de la chaîne opératoire de traitement de la canne à sucre d’autrefois”, peut-on lire. Les travaux de dégagement et de sécurisation se poursuivront tout le mois d’août, car d’autres structures seraient encore “enfouies”.
Comme le cimetière chinois de Atimaono, côté Mataiea, les vestiges de la rhumerie sont classés au titre des monuments historiques depuis le 1er juillet 2025 par un arrêté du ministère de la Culture. Dans une précédente publication, la DCP indiquait qu’il s’agissait d’une “première historique” pour le patrimoine industriel de la Polynésie française. C’est “une reconnaissance majeure pour ce site emblématique de l’histoire sucrière et rhumière de Tahiti, mais aussi un hommage au travail et à la mémoire des communautés qui y ont contribué, notamment chinoises”, dès la seconde partie du XIXe siècle.
“Les premiers résultats des travaux de nettoyage du site révèlent toute la richesse de ce lieu historique”. La Direction de la culture et du patrimoine (DCP) a dévoilé sur les réseaux sociaux des photos de l’ancienne rhumerie de Atimaono, à Papara, prises lors d’une récente visite de chantier menée par les agents. “Après des années dissimulés sous une végétation dense, les chaudières, la cheminée monumentale et le broyeur à canne sont enfin visibles. L’immensité du site, longtemps insoupçonnée, apparaît désormais dans toute sa cohérence, offrant un aperçu unique de la chaîne opératoire de traitement de la canne à sucre d’autrefois”, peut-on lire. Les travaux de dégagement et de sécurisation se poursuivront tout le mois d’août, car d’autres structures seraient encore “enfouies”.
Comme le cimetière chinois de Atimaono, côté Mataiea, les vestiges de la rhumerie sont classés au titre des monuments historiques depuis le 1er juillet 2025 par un arrêté du ministère de la Culture. Dans une précédente publication, la DCP indiquait qu’il s’agissait d’une “première historique” pour le patrimoine industriel de la Polynésie française. C’est “une reconnaissance majeure pour ce site emblématique de l’histoire sucrière et rhumière de Tahiti, mais aussi un hommage au travail et à la mémoire des communautés qui y ont contribué, notamment chinoises”, dès la seconde partie du XIXe siècle.