​Grève peu suivie dans l'éducation


Tahiti, le 26 janvier 2021 - L'appel à la grève dans l'éducation nationale n'a pas mobilisé grand monde au fenua ce mardi. Il s'agissait, pour les syndicats nationaux et locaux, d'"exiger" plus de moyens au ministère de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. Le Snetaa explique : "on a de la souffrance au travail, due au fait qu'ils ne sont pas en nombre suffisant dans les établissements".
 
Le Snetaa Polynésie ainsi que la Fédération syndicale unitaire (FSU) ont répondu présent à l’appel à la grève nationale mardi. En Polynésie, le mouvement n'a cependant pas été beaucoup suivi avec un taux de gréviste de 2,71%, principalement dans le second degré où l'on dénombrait 5,3% de grévistes contre 0,12% dans le premier degré.

Les représentants du Snetaa, Maheanuu Routhier et Tere Maire, ont été reçus par l'adjoint au directeur de cabinet du haut-commissaire, Mathieu Rouquet. Plusieurs points de revendication, tels que l'amélioration des conditions de travail, l'arrêt des suppressions de postes et le rétablissement des postes supprimés ou encore le recrutement immédiat de personnels supplémentaires, ont été évoqués. Le délégué syndical du Snetaa Maheanuu Routhier explique que pour le recrutement : "il s'agit surtout du personnel non enseignant, où on a de la souffrance au travail dû au fait qu'ils ne sont pas en nombre suffisant dans les établissements (...), pour nous ce n'est pas acceptable".

Les représentants du Snetaa espèrent que leurs revendications seront remontées au niveau national et que le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer "fera le nécessaire pour donner les moyens complémentaires à la Polynésie pour fonctionner normalement". Maheanuu Routhier souligne que cette demande n'est pas liée à la crise sanitaire actuelle mais qu'elle date de 2010.
 

Rédigé par Vaite Urarii Pambrun le Mardi 26 Janvier 2021 à 17:00 | Lu 1164 fois