Reste à savoir si cette dynamique va se maintenir dans le climat politique actuel (Crédit : archive).
Tahiti, le 3 septembre 2025 – Au deuxième trimestre, l’IEOM observe un “dynamisme” de l’activité de crédit avec une hausse globale de 12,8 % par rapport à la même période en 2024. Parallèlement, la baisse du taux moyen des crédits à l’habitat pour les particuliers se poursuit, tandis que ce recul concerne l’ensemble des taux moyens des crédits pour les entreprises.
Dans son bilan de la conjoncture financière au deuxième trimestre 2025, l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) observe un “dynamisme” de l’activité de crédit, indiquant que la production de crédits hors découvert s’est accrue de 30,7 % en glissement annuel pour atteindre 48,5 milliards de francs. En cumul sur six mois, elle s’élève à 81,3 milliards, soit une hausse de 12,8 % par rapport à la même période en 2024.
Dans le détail, la production de crédits aux particuliers (18,2 milliards) enregistre une hausse de 17,8 %, marquée par l’accélération des financements à l’habitat (+43,9 % sur un an), mais aussi par une diminution continue sur les prêts personnels à la consommation (-5,7 %).
La production de crédits aux sociétés non financières (29,3 milliards) fait “un bond” de 41,3 % sur un an (après -10,5 % au premier trimestre 2025). “Stimulés par les prêts accordés au secteur hôtelier, les crédits de trésorerie échéancée et les crédits d’équipement affichent respectivement +130,6 % (après +50,6 % le trimestre précédent) et +7 % (après -19 %) en rythme annuel. Les crédits immobiliers retrouvent aussi de la vigueur (+303 % après -36,2 %), portés, entre autres, par quelques projets de promotion immobilière”, analyse la banque centrale.
La production de crédits aux entreprises individuelles (1 milliard) repart à la hausse (+8,5 %) à la faveur de l’augmentation des crédits d’équipement (+16,6 % sur un an) qui “compense” le repli des crédits de trésorerie échéancée (-16,8 %).
Dans son bilan de la conjoncture financière au deuxième trimestre 2025, l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) observe un “dynamisme” de l’activité de crédit, indiquant que la production de crédits hors découvert s’est accrue de 30,7 % en glissement annuel pour atteindre 48,5 milliards de francs. En cumul sur six mois, elle s’élève à 81,3 milliards, soit une hausse de 12,8 % par rapport à la même période en 2024.
Dans le détail, la production de crédits aux particuliers (18,2 milliards) enregistre une hausse de 17,8 %, marquée par l’accélération des financements à l’habitat (+43,9 % sur un an), mais aussi par une diminution continue sur les prêts personnels à la consommation (-5,7 %).
La production de crédits aux sociétés non financières (29,3 milliards) fait “un bond” de 41,3 % sur un an (après -10,5 % au premier trimestre 2025). “Stimulés par les prêts accordés au secteur hôtelier, les crédits de trésorerie échéancée et les crédits d’équipement affichent respectivement +130,6 % (après +50,6 % le trimestre précédent) et +7 % (après -19 %) en rythme annuel. Les crédits immobiliers retrouvent aussi de la vigueur (+303 % après -36,2 %), portés, entre autres, par quelques projets de promotion immobilière”, analyse la banque centrale.
La production de crédits aux entreprises individuelles (1 milliard) repart à la hausse (+8,5 %) à la faveur de l’augmentation des crédits d’équipement (+16,6 % sur un an) qui “compense” le repli des crédits de trésorerie échéancée (-16,8 %).
Des taux en baisse
Les taux des crédits aux particuliers sont marqués par la poursuite de la baisse du taux moyen des crédits à l’habitat (3,22 %). En moyenne, le montant emprunté s’élève à 29,5 millions (27,8 millions au trimestre précédent). Le taux moyen des découverts (11,52 %) “évolue peu”, tandis que le taux moyen des prêts personnels et autres crédits à la consommation repasse sous la barre des 7 % (6,91 %). Selon l’IEOM, les taux moyens négociés en Polynésie sont proches de ceux de la Nouvelle-Calédonie et de la France, sauf pour le découvert.
S’agissant des entreprises, ce deuxième trimestre est marqué par un recul des taux moyens sur l’ensemble des crédits. Le taux moyen des découverts diminue (4,65 %), de même que celui des crédits de trésorerie échéancée (3,72 %). Le montant moyen s’élève à 22,3 millions de francs (+ 87 % sur trois mois). Le taux moyen des crédits à l’équipement recule (3,46 %) avec un montant moyen de 78 millions. Le taux moyen des crédits immobiliers est relativement stable (3,55 %), mais le montant moyen emprunté (82 millions) s’accroît sensiblement (+126 %) “sous l’impulsion de quelques financements importants”.
Reste à savoir si cette dynamique va se maintenir dans le climat politique actuel, entre les récents remous à l’assemblée de la Polynésie française autour de la réforme des conditions d’affiliation au régime des non-salariés et la mise en jeu du gouvernement Bayrou, le 8 septembre, autour des restrictions budgétaires de l’État.