Tahiti, le 15 septembre 2025 – Déjà condamné trois fois en cinq ans pour avoir frappé sa compagne, un homme de 26 ans a de nouveau été jugé lundi pour répondre de nouvelles violences. L'individu, qui a expliqué qu'il frappait la victime car cette dernière “n'écoute pas” a été condamné à deux ans de prison ferme assortis d'un mandat de dépôt.
C'est pour répondre de violences commises sur sa compagne en présence de leur fillette de cinq mois qu'un récidiviste de 26 ans a été présenté en comparution immédiate lundi. L'homme, déjà condamné trois fois pour des faits similaires, avait été interpellé le 13 septembre à Hitia’a alors qu'il venait de frapper sa concubine, de lui tirer les cheveux et de lui plaquer la tête au sol. Les gendarmes avaient trouvé la victime “prostrée”, en “état de choc” et les éléments recueillis dans la cadre de l'enquête avaient permis d'établir que le prévenu la frappait souvent et qu'il l'avait même brûlée avec des cigarettes. La jeune femme devait s'agenouiller et lui demander pardon.
Plutôt détendu à la barre du tribunal, se montrant même parfois souriant, le prévenu a reconnu les faits tout en imputant sa propre violence à la victime qui ne “l'écoute pas”. Interrogé sur son comportement, il a même assuré qu'il fallait que sa compagne aille voir un psychologue. L'homme a par ailleurs expliqué qu'en avril 2022 et alors qu'elle gardait leur deuxième fille âgée de deux ans, cette dernière s'était noyée dans un trou rempli d'eau situé sur le terrain familial.
“Violence assumée”
Face à la “violence assumée” du prévenu, la procureure de la République s'est dit “décontenancée” par les propos d'un homme qui considère que “s'il est violent, c'est de la faute de la victime”. Avant de requérir trois ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi que la révocation de la peine d'un an de prison ferme à laquelle le mis en cause avait été condamné en décembre dernier, elle a rappelé que ce dernier avait déjà été condamné à trois reprises et que la victime était “sous emprise”.
Pour la défense du jeune homme, Me Vivianne Genot est ensuite revenue sur le décès de la fillette du prévenu et de sa compagne, deux êtres qu’elle qualifie de “malheureux”. “On a l'impression qu'il fait le fanfaron mais il est beaucoup plus sérieux que cela”, a-t-elle poursuivi en expliquant que son client faisait des “petits boulots au noir pour alimenter sa famille”.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l'intéressé à un an de prison ferme ainsi qu'à la révocation de son sursis, soit deux ans ferme assortis d'un mandat de dépôt. Il a également ordonné le retrait de l'exercice de l'autorité parentale.
C'est pour répondre de violences commises sur sa compagne en présence de leur fillette de cinq mois qu'un récidiviste de 26 ans a été présenté en comparution immédiate lundi. L'homme, déjà condamné trois fois pour des faits similaires, avait été interpellé le 13 septembre à Hitia’a alors qu'il venait de frapper sa concubine, de lui tirer les cheveux et de lui plaquer la tête au sol. Les gendarmes avaient trouvé la victime “prostrée”, en “état de choc” et les éléments recueillis dans la cadre de l'enquête avaient permis d'établir que le prévenu la frappait souvent et qu'il l'avait même brûlée avec des cigarettes. La jeune femme devait s'agenouiller et lui demander pardon.
Plutôt détendu à la barre du tribunal, se montrant même parfois souriant, le prévenu a reconnu les faits tout en imputant sa propre violence à la victime qui ne “l'écoute pas”. Interrogé sur son comportement, il a même assuré qu'il fallait que sa compagne aille voir un psychologue. L'homme a par ailleurs expliqué qu'en avril 2022 et alors qu'elle gardait leur deuxième fille âgée de deux ans, cette dernière s'était noyée dans un trou rempli d'eau situé sur le terrain familial.
“Violence assumée”
Face à la “violence assumée” du prévenu, la procureure de la République s'est dit “décontenancée” par les propos d'un homme qui considère que “s'il est violent, c'est de la faute de la victime”. Avant de requérir trois ans de prison dont 18 mois avec sursis ainsi que la révocation de la peine d'un an de prison ferme à laquelle le mis en cause avait été condamné en décembre dernier, elle a rappelé que ce dernier avait déjà été condamné à trois reprises et que la victime était “sous emprise”.
Pour la défense du jeune homme, Me Vivianne Genot est ensuite revenue sur le décès de la fillette du prévenu et de sa compagne, deux êtres qu’elle qualifie de “malheureux”. “On a l'impression qu'il fait le fanfaron mais il est beaucoup plus sérieux que cela”, a-t-elle poursuivi en expliquant que son client faisait des “petits boulots au noir pour alimenter sa famille”.
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l'intéressé à un an de prison ferme ainsi qu'à la révocation de son sursis, soit deux ans ferme assortis d'un mandat de dépôt. Il a également ordonné le retrait de l'exercice de l'autorité parentale.