Des jeunes cachalots d’une dizaine de mètres de long à la Presqu’île (Crédit : Vincent Truchet/Mokarran Diving).
Tahiti, le 4 novembre 2025 – Samedi 1er novembre, l’équipe de Mokarran Diving a observé une dizaine de jeunes cachalots à la Presqu’île. “On a eu la chance de les voir sauter, ce qui est très rare !”, précise Vincent Truchet. Également photographe, il a pu immortaliser cette rencontre “extraordinaire”, ces cétacés à dents étant des habitués des profondeurs à l’âge adulte.
Samedi 1er novembre, en fin de matinée, Vincent Truchet et Mélo Véron, co-gérants de Mokarran Diving, centre de plongée et de sortie baleines situé à la Presqu’île, ont fait une rencontre inattendue avec leurs clients au large de Pueu et Tautira, à un peu plus de 2 kilomètres des côtes. “C’était une très belle surprise”, remarque le responsable, la voix encore chargée d’émotions après avoir croisé le chemin d’une dizaine de cachalots.
“On a vu des sauts au loin en pensant que c’étaient des baleines”, explique Vincent Truchet. “C’est en se rapprochant doucement qu’on a remarqué que ce n’était pas le même souffle que les baleines, car les cachalots ont la particularité d’avoir un évent sur le côté gauche de la tête, ce qui fait que leur souffle part en biais à 45 degrés. On a aussi rapidement remarqué leur tête carrée, et d’autres caractéristiques comme la nageoire dorsale plus aplatie et triangulaire. C’étaient des jeunes cachalots d’une dizaine de mètres de long. Ils étaient entre 10 et 15 : ce sont des cétacés à dents qui vivent en clans familiaux, donc les adultes étaient certainement en profondeur en train de chasser, car le groupe qu’on a vu tournait dans la même zone”, suppose-t-il.
Samedi 1er novembre, en fin de matinée, Vincent Truchet et Mélo Véron, co-gérants de Mokarran Diving, centre de plongée et de sortie baleines situé à la Presqu’île, ont fait une rencontre inattendue avec leurs clients au large de Pueu et Tautira, à un peu plus de 2 kilomètres des côtes. “C’était une très belle surprise”, remarque le responsable, la voix encore chargée d’émotions après avoir croisé le chemin d’une dizaine de cachalots.
“On a vu des sauts au loin en pensant que c’étaient des baleines”, explique Vincent Truchet. “C’est en se rapprochant doucement qu’on a remarqué que ce n’était pas le même souffle que les baleines, car les cachalots ont la particularité d’avoir un évent sur le côté gauche de la tête, ce qui fait que leur souffle part en biais à 45 degrés. On a aussi rapidement remarqué leur tête carrée, et d’autres caractéristiques comme la nageoire dorsale plus aplatie et triangulaire. C’étaient des jeunes cachalots d’une dizaine de mètres de long. Ils étaient entre 10 et 15 : ce sont des cétacés à dents qui vivent en clans familiaux, donc les adultes étaient certainement en profondeur en train de chasser, car le groupe qu’on a vu tournait dans la même zone”, suppose-t-il.
Un évent caractéristique avec un souffle en biais.
“Un moment extraordinaire”
Également photographe, Vincent Truchet a pu immortaliser ce moment de curiosité partagée en respectant les mêmes règles d’approche que pour les baleines à bosse. “C’était un moment extraordinaire. Des cachalots, je n’en avais pas vu depuis 2008 ou 2009 en Guadeloupe. Ce sont les premiers que je vois en Polynésie et surtout, on a eu la chance de les voir sauter, ce qui est très rare !”, se réjouit-il, rappelant qu’un cachalot adulte “passe une grande partie de sa vie sous les 1.000 mètres de profondeur”. Si des pêcheurs lui avaient déjà confié avoir croisé le chemin de ces géants des mers auparavant, un indice annonciateur était survenu un mois plus tôt, le 3 octobre précisément, date à laquelle il avait distingué à l’hydrophone des cliquetis de cachalots au milieu des chants des baleines.
L’occasion pour le duo de professionnels de rappeler “la richesse des océans” avec “environ 20 espèces de cétacés qui vivent dans les eaux polynésiennes”, dont les cachalots.