Tahiti, le 27 octobre 2025 - Le procès d'un homme de 51 ans, accusé d'avoir violé sa fille mineure, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de Papeete à huis clos partiel. L'accusé, qui a nié les faits en ce premier jour d'audience, encourt vingt ans de réclusion criminelle.
“Je pourrais vous faire expulser et vous n'assisteriez pas à votre procès” : c'est par ces mots que la présidente de la cour d'assises a mis en garde, lundi matin, l'homme de 51 ans qui était jugé pour des viols incestueux commis sur sa fille alors que cette dernière n'était encore qu'une enfant. Le procès, prévu sur trois jours, s'est ouvert à huis clos partiel en présence d'un accusé à l'allure parfois menaçante.
L'affaire, sordide, avait débuté en 2022 lorsqu'une mineure de 13 ans placée dans un foyer avait confié à son éducatrice qu'elle avait été victime des viols répétés de son père. À l'époque, cela faisait déjà une décennie que la famille, composée d'une fratrie de six enfants, était suivie par un juge des enfants en raison de carences éducatives, de violences et d'un défaut d'hygiène. Entendue par les gendarmes, la mineure, dont la mère venait de mourir, avait accusé son père d'avoir commencé à la violer alors qu'elle n'avait que “sept, huit ans”. Selon les déclarations de la victime, l'homme attendait le soir pour s'en prendre à elle. Il la frappait ensuite pour qu'elle se taise.
La prison, un “cauchemar”
Tout comme il l'avait fait lors de sa garde à vue puis devant le juge d'instruction, l'accusé a contesté les faits lundi au premier jour de son procès. Brièvement entendue, la victime a, pour sa part, maintenu ses accusations qui avaient été corroborées, lors de la révélation des faits, par des examens médicaux.
Tel qu'il en est d'usage aux assises, la cour s'est ensuite penchée sur la personnalité de l'accusé, un ancien ouvrier “polyvalent” avec un fort penchant pour l'alcool qui a expliqué avoir vécu une enfance plutôt heureuse. Lors de cette première audition, le quinquagénaire s'est surtout longuement plaint sur ses conditions d'incarcération à Nuutania. “C'est un cauchemar, je suis mal vu par les prisonniers qui n'aiment pas les violeurs d'enfants.”
La parole a ensuite été donnée à l'éducatrice spécialisée qui avait recueilli les confidences de la mineure. À la barre, celle qui s'occupe encore d'une partie de la fratrie a affirmé qu'elle pensait que la jeune fille était sincère. Elle a ensuite évoqué l'histoire complexe de cette famille en expliquant que les enfants se retrouvaient dans un conflit de loyauté vis-à-vis de leur père. Le procès reprendra mardi avec l'audition de l'accusé sur les faits.
“Je pourrais vous faire expulser et vous n'assisteriez pas à votre procès” : c'est par ces mots que la présidente de la cour d'assises a mis en garde, lundi matin, l'homme de 51 ans qui était jugé pour des viols incestueux commis sur sa fille alors que cette dernière n'était encore qu'une enfant. Le procès, prévu sur trois jours, s'est ouvert à huis clos partiel en présence d'un accusé à l'allure parfois menaçante.
L'affaire, sordide, avait débuté en 2022 lorsqu'une mineure de 13 ans placée dans un foyer avait confié à son éducatrice qu'elle avait été victime des viols répétés de son père. À l'époque, cela faisait déjà une décennie que la famille, composée d'une fratrie de six enfants, était suivie par un juge des enfants en raison de carences éducatives, de violences et d'un défaut d'hygiène. Entendue par les gendarmes, la mineure, dont la mère venait de mourir, avait accusé son père d'avoir commencé à la violer alors qu'elle n'avait que “sept, huit ans”. Selon les déclarations de la victime, l'homme attendait le soir pour s'en prendre à elle. Il la frappait ensuite pour qu'elle se taise.
La prison, un “cauchemar”
Tout comme il l'avait fait lors de sa garde à vue puis devant le juge d'instruction, l'accusé a contesté les faits lundi au premier jour de son procès. Brièvement entendue, la victime a, pour sa part, maintenu ses accusations qui avaient été corroborées, lors de la révélation des faits, par des examens médicaux.
Tel qu'il en est d'usage aux assises, la cour s'est ensuite penchée sur la personnalité de l'accusé, un ancien ouvrier “polyvalent” avec un fort penchant pour l'alcool qui a expliqué avoir vécu une enfance plutôt heureuse. Lors de cette première audition, le quinquagénaire s'est surtout longuement plaint sur ses conditions d'incarcération à Nuutania. “C'est un cauchemar, je suis mal vu par les prisonniers qui n'aiment pas les violeurs d'enfants.”
La parole a ensuite été donnée à l'éducatrice spécialisée qui avait recueilli les confidences de la mineure. À la barre, celle qui s'occupe encore d'une partie de la fratrie a affirmé qu'elle pensait que la jeune fille était sincère. Elle a ensuite évoqué l'histoire complexe de cette famille en expliquant que les enfants se retrouvaient dans un conflit de loyauté vis-à-vis de leur père. Le procès reprendra mardi avec l'audition de l'accusé sur les faits.