Tahiti, le 12 novembre 2025 - L’assemblée de la Polynésie française a inauguré, mercredi, l’exposition-conférence “‘Opuhara et la bataille de Fē‘ī Pī (1815)”, marquant la commémoration d’un tournant décisif de l’histoire de Tahiti.
Cet événement s’inscrit dans la continuité du cycle d’expositions consacrées à l’histoire du Fenua. Conçue par Bruno Saura, professeur en civilisation polynésienne à l’Université de la Polynésie française, en collaboration avec Joany Hapaitahaa-Cadousteau, directrice de la Direction de la culture et du patrimoine, l’exposition met en lumière la bataille de Fē‘ī Pī, survenue en novembre 1815 à Papara. Ce conflit opposa le chef ‘Opuhara, figure éminente des Teva, au roi Pōmare II, dans un affrontement marquant la fin d’un ordre ancien et l’émergence d’un pouvoir unifié sous l’influence du christianisme.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue dans les jardins de la Reine Pomare IV. Les chants du groupe Pupu hīmene Reo Papara ont résonné, offrant une ouverture à la fois vibrante et empreinte de spiritualité. Après un ‘ōrero introductif de Tematai Le Gayic, Antony Geros a pris la parole pour rappeler combien la bataille de Fē‘ī Pī et la figure de ‘Opuhara demeurent des symboles puissants de courage, de conviction et de transmission des valeurs tahitiennes. La cérémonie s’est conclue sur un hīmene rū‘au, avant que les invités ne rejoignent l’hémicycle pour assister à la conférence publique.
La conférence a réuni Joany Hapaitahaa-Cadousteau, qui a ouvert la réflexion autour du thème “Fei-Pi, un nouvel ordre politique et religieux en marche ? Faut-il concevoir 1815, comme une période transitoire et de profondes mutations dans notre société ancienne ? Opuhara un héros, gardien de nos traditions ?”, et Bruno Saura, intervenant sur “Se souvenir, commémorer. Quelle mémoire célébrer, aux temps présents ?”. Leurs analyses ont permis de replacer la bataille de Fē‘ī Pī dans le contexte des profondes mutations sociales, religieuses et culturelles du XIXᵉ siècle, et d’interroger la manière dont cet épisode continue d’habiter la mémoire collective polynésienne.
Présentée dans le hall René Leboucher, l’exposition propose 22 panneaux illustrés retraçant les contextes politiques, religieux et culturels de l’époque, les récits divergents de la bataille et les multiples visages de la mémoire de ‘Opuhara.
L’exposition est ouverte au public jusqu’au vendredi 21 novembre prochain.
Cet événement s’inscrit dans la continuité du cycle d’expositions consacrées à l’histoire du Fenua. Conçue par Bruno Saura, professeur en civilisation polynésienne à l’Université de la Polynésie française, en collaboration avec Joany Hapaitahaa-Cadousteau, directrice de la Direction de la culture et du patrimoine, l’exposition met en lumière la bataille de Fē‘ī Pī, survenue en novembre 1815 à Papara. Ce conflit opposa le chef ‘Opuhara, figure éminente des Teva, au roi Pōmare II, dans un affrontement marquant la fin d’un ordre ancien et l’émergence d’un pouvoir unifié sous l’influence du christianisme.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue dans les jardins de la Reine Pomare IV. Les chants du groupe Pupu hīmene Reo Papara ont résonné, offrant une ouverture à la fois vibrante et empreinte de spiritualité. Après un ‘ōrero introductif de Tematai Le Gayic, Antony Geros a pris la parole pour rappeler combien la bataille de Fē‘ī Pī et la figure de ‘Opuhara demeurent des symboles puissants de courage, de conviction et de transmission des valeurs tahitiennes. La cérémonie s’est conclue sur un hīmene rū‘au, avant que les invités ne rejoignent l’hémicycle pour assister à la conférence publique.
La conférence a réuni Joany Hapaitahaa-Cadousteau, qui a ouvert la réflexion autour du thème “Fei-Pi, un nouvel ordre politique et religieux en marche ? Faut-il concevoir 1815, comme une période transitoire et de profondes mutations dans notre société ancienne ? Opuhara un héros, gardien de nos traditions ?”, et Bruno Saura, intervenant sur “Se souvenir, commémorer. Quelle mémoire célébrer, aux temps présents ?”. Leurs analyses ont permis de replacer la bataille de Fē‘ī Pī dans le contexte des profondes mutations sociales, religieuses et culturelles du XIXᵉ siècle, et d’interroger la manière dont cet épisode continue d’habiter la mémoire collective polynésienne.
Présentée dans le hall René Leboucher, l’exposition propose 22 panneaux illustrés retraçant les contextes politiques, religieux et culturels de l’époque, les récits divergents de la bataille et les multiples visages de la mémoire de ‘Opuhara.
L’exposition est ouverte au public jusqu’au vendredi 21 novembre prochain.