Raiatea, le 27 novembre 2025 - L’artiste Ā’amu multiplie les occasions d’explorer les légendes, la culture et la nature de la Polynésie. Après avoir présenté régulièrement ses œuvres dans plusieurs lieux emblématiques de Tahiti, comme elle a coutume de le faire depuis bientôt 25 ans, elle profite du salon du livre délocalisé à Uturoa pour une incursion picturale à Raiatea avec la complicité de la galerie Anuanua de Uturoa. L’exposition Histoires d’Îles ouvre ses portes ce vendredi 28 novembre jusqu'au 9 décembre.
C'est à plusieurs titres que Ā’amu, alias Christine Fabre, a rejoint l'île Sacrée cette semaine. En sa qualité d'illustratrice d'ouvrages, elle tient de nouveau un stand au salon du livre de Uturoa. On peut y découvrir cette facette de son travail qui reste assez marginale dans sa production. Elle présente aussi des reproductions de ses œuvres car, dans l'immense majorité des cas, les illustrations d'ouvrages sont aussi des tableaux. Souvent, la commande précède l’œuvre. Mais il arrive aussi qu'il s'agisse “d'un coup de cœur (de Ā’amu) pour un livre”. Elle profitera aussi de sa venue pour “expliquer le travail d'illustrateur” lors de rencontres avec des collégiens. Dans une vie précédente, Christine Fabre était éducatrice spécialisée et pratiquait l'art-thérapie avec les adolescents.
Des aquarelles de Radiguet à l'or des enluminures
Cette fois, c'est un ouvrage hommage à l’aquarelliste Raymond Radiguet, un livre récemment publié et présenté sur son stand, qui a amené Ā’amu à devoir sortir de sa “zone de confort” comme ce fût le cas lors d'un précédent travail en hommage à Paul Gauguin. Il lui a été demandé de réaliser une illustration “à la manière de” Radiguet. “Dégagée de toute pression économique désormais”, Ā’amu apprécie ces défis qu'elle relève avec talent, allant jusqu'à se confronter même à des techniques picturales inédites pour elle, comme l'enluminure et la peinture à l'huile qu'elle expérimente depuis peu.
Les originaux de son travail, c'est à la galerie Anuanua que le public aura la chance de les contempler à compter de ce vendredi, une dizaine de jours durant. Cette exposition, intitulée Histoires d'Îles, dont le principe était acté de longue date, est une nouvelle étape dans la collaboration entre l'artiste et la galerie. L'exposition réunit aquarelles et acryliques, les techniques privilégiées par l'artiste, pour retracer les liens entre passé et présent : mythes fondateurs, histoire revisitée, rapports à la nature et au mana, tout en appelant à la protection du vivant. Le travail d’Ā’amu privilégie une poétique onirique dans une quête de lumière et de textures. Une recherche esthétique qui prend toute sa dimension dans son nouveau travail sur les enluminures, dont une dédiée à Raiatea est présente dans l'exposition, et où l'or 22 carats capte et restitue la lumière de façon tout à fait inédite dans la logique de Ā’amu de métissage des cultures, entre “les peintures médiévales, les enluminures et les légendes d'ici”.
Des œuvres dédiées aux Raromatai
Ici, chaque œuvre porte un titre et souvent une légende. Les thèmes restent fidèles à son univers : la Polynésie et son passé mythique racontés à travers faune, flore et humains. À Uturoa, on trouvera aussi l'illustration de légendes ou de paysages propres aux Raromatai sous l’impulsion de la galerie qui l'accueille. Le lagon de l'île Sacrée, le va'a et autres ont donc bonne place sur les cimaises de Anuanua. D'autres œuvres, elles aussi dédiées aux îles Sous-le-Vent, sont issues de travaux réalisés à la demande du réalisateur Jacques Navarro-Rovira, voilà quelques années, pour son film Mana pour illustrer des scènes de la mythologie locale.
C'est à plusieurs titres que Ā’amu, alias Christine Fabre, a rejoint l'île Sacrée cette semaine. En sa qualité d'illustratrice d'ouvrages, elle tient de nouveau un stand au salon du livre de Uturoa. On peut y découvrir cette facette de son travail qui reste assez marginale dans sa production. Elle présente aussi des reproductions de ses œuvres car, dans l'immense majorité des cas, les illustrations d'ouvrages sont aussi des tableaux. Souvent, la commande précède l’œuvre. Mais il arrive aussi qu'il s'agisse “d'un coup de cœur (de Ā’amu) pour un livre”. Elle profitera aussi de sa venue pour “expliquer le travail d'illustrateur” lors de rencontres avec des collégiens. Dans une vie précédente, Christine Fabre était éducatrice spécialisée et pratiquait l'art-thérapie avec les adolescents.
Des aquarelles de Radiguet à l'or des enluminures
Cette fois, c'est un ouvrage hommage à l’aquarelliste Raymond Radiguet, un livre récemment publié et présenté sur son stand, qui a amené Ā’amu à devoir sortir de sa “zone de confort” comme ce fût le cas lors d'un précédent travail en hommage à Paul Gauguin. Il lui a été demandé de réaliser une illustration “à la manière de” Radiguet. “Dégagée de toute pression économique désormais”, Ā’amu apprécie ces défis qu'elle relève avec talent, allant jusqu'à se confronter même à des techniques picturales inédites pour elle, comme l'enluminure et la peinture à l'huile qu'elle expérimente depuis peu.
Les originaux de son travail, c'est à la galerie Anuanua que le public aura la chance de les contempler à compter de ce vendredi, une dizaine de jours durant. Cette exposition, intitulée Histoires d'Îles, dont le principe était acté de longue date, est une nouvelle étape dans la collaboration entre l'artiste et la galerie. L'exposition réunit aquarelles et acryliques, les techniques privilégiées par l'artiste, pour retracer les liens entre passé et présent : mythes fondateurs, histoire revisitée, rapports à la nature et au mana, tout en appelant à la protection du vivant. Le travail d’Ā’amu privilégie une poétique onirique dans une quête de lumière et de textures. Une recherche esthétique qui prend toute sa dimension dans son nouveau travail sur les enluminures, dont une dédiée à Raiatea est présente dans l'exposition, et où l'or 22 carats capte et restitue la lumière de façon tout à fait inédite dans la logique de Ā’amu de métissage des cultures, entre “les peintures médiévales, les enluminures et les légendes d'ici”.
Des œuvres dédiées aux Raromatai
Ici, chaque œuvre porte un titre et souvent une légende. Les thèmes restent fidèles à son univers : la Polynésie et son passé mythique racontés à travers faune, flore et humains. À Uturoa, on trouvera aussi l'illustration de légendes ou de paysages propres aux Raromatai sous l’impulsion de la galerie qui l'accueille. Le lagon de l'île Sacrée, le va'a et autres ont donc bonne place sur les cimaises de Anuanua. D'autres œuvres, elles aussi dédiées aux îles Sous-le-Vent, sont issues de travaux réalisés à la demande du réalisateur Jacques Navarro-Rovira, voilà quelques années, pour son film Mana pour illustrer des scènes de la mythologie locale.