TAHITI INFOS, les informations de Tahitihttps://www.tahiti-infos.com/2024-03-29T01:09:34+01:00Webzine Maker-17.5477766-149.5869644https://www.tahiti-infos.com/favicon.icohttps://www.tahiti-infos.com/var/style/logo.jpg?v=1659645312Un espace dédié aux cétacés au Musée de Tahiti et des îles2019-08-31T22:02:00+02:00https://www.tahiti-infos.com/Un-espace-dedie-aux-cetaces-au-Musee-de-Tahiti-et-des-iles_a184558.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/36912216-32788821.jpg2019-08-31T21:44:00+02:00Delphine Barrais
PAPEETE, le 31 août 2019 - Une sculpture grandeur réelle de dauphin à long bec vient d’être inaugurée dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Initiée par l’association Mata Tohora, cette œuvre est la pièce maîtresse d’un espace dédié aux cétacés.
La réalisation de cette sculpture a pour objectif de "sensibiliser à la protection des cétacés qui évoluent dans le sanctuaire des mammifères marins du Pays", indique Agnès Benet, biologiste marin, fondatrice de Mata Tohora.
Le sanctuaire polynésien des mammifères marins est un des plus grand au monde avec ses 5 millions de km2 d'océan. "Nous sommes en première ligne ! Lorsque les baleines et les dauphins ne seront plus que des centaines, il sera déjà trop tard ! ", insiste la biologiste. D’où la sculpture.
Il s’agit d’une représentation à taille réelle de dauphin à long bec, Stenella longirostris. Une espèce très courante qui circule dans les eaux du monde entier.
Le dauphin à long bec aime particulièrement les côtes et les baies, le matin, pour se reposer. Ce qui fait de lui une "proie" facile pour les dolphin-watching. Il est très souvent dérangé.
"Marquer les esprits"
Mata Tohora a porté le projet de sculpture pour "marquer les esprits". L’association ne cesse de mener des actions pour la sauvegarde des baleines, du dauphin à long bec et de tous les cétacés voisins.
L’association utilisera par ailleurs la sculpture comme "support sensoriel de sensibilisation et de communication" auprès des résidents et touristes de tous âges.
"Avec un tel support pédagogique nous espérons sensibiliser plus vivement encore une large population à sa responsabilisation pour la préservation non seulement des dauphins mais aussi de l’ensemble des cétacés qui subissent des harcèlements sur l'ensemble de nos océans y compris en Polynésie."
"Il y a une urgence : toutes les sensibilités scientifiques et les grandes sagesses internationales se rejoignent pour alerter l'opinion publique et politique", insiste Agnès Benet.
Deux mètres de matériaux récupérés
La sculpture fait 2 mètres, elle est composée de bois flotté et de matériaux récupérés. Le bois flotté a été fourni par l’association Planète écotour et sa Brigade verte qui nettoie régulièrement les rivières.
La sculpture va encore évoluer. Teva Victor, fils de l’explorateur Paul Émile Victor, pionnier des études des cétacés aux 2 pôles de la Terre est le parrain de l’opération. L’artiste a promis d’ajouter des motifs polynésiens.
Inaugurée mercredi en présence du ministre de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, la sculpture est "un cadeau pour plusieurs générations du public du Musée de Tahiti et ses Îles". Elle vient compléter sa "collection cétacés".
"Cet espace", indique Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles en montrant la sculpture et ses alentours "devient petit à petit un espace consacré aux mammifères marins en particulier et à l’environnement en général".
Depuis deux ans, l’association Tamari’i pointe des pêcheurs a ses habitudes. Elle vient régulièrement y assurer des animations. Mata Tohora aussi.
De plus, des panneaux explicatifs parlent de ces animaux. Un puna baleine trouvé sur le site se dresse en lisière de l’espace et la mâchoire supérieure de cachalot initialement installée dans l’enceinte du Musée a été placée sous un arbre du jardin. D’autres panneaux devraient venir enrichir le parcours au fil du temps.
Rendez-vous
Mata Tohora assurera une conférence le dimanche 22 septembre de 16 heures à 17h30 dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles à l’occasion des journées du patrimoine.
Entrée libre.
Contacts
Musée de Tahiti et des îles, Pointe des pêcheurs à Punaauia.
Tél. : 40 54 84 35
Mail. : info@museetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha
Facebook de l’association Mata Tohora : Mata Tohora
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Mata Tohora lance une campagne de crowdfunding2019-04-27T00:43:00+02:00https://www.tahiti-infos.com/Mata-Tohora-lance-une-campagne-de-crowdfunding_a181045.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/33092045-30646416.jpg2019-04-27T00:40:00+02:00Delphine Barrais
PAPEETE, le 26 avril 2019 - Alors que les premières baleines viennent d’arriver dans nos eaux, un appel aux dons de Mata Tohora vient d’être mis en ligne sur la plateforme locale de crowdfunding C-reva. Les fonds récoltés permettront de poursuivre les actions de sensibilisation, de réaliser une sculpture grandeur nature de dauphin et de renforcer les actions de l’association sur l‘eau.
Mata Tohora est une association fondée par la biologiste Agnès Benet en 2013. Elle s’est fixée pour mission de protéger les mammifères marins en Polynésie. Pour ce faire, elle mène des actions de sensibilisation auprès des enfants, des touristes et résidents sur l’eau, des professionnels du whale watching.
Elle met également en place des études sur l’ensemble du territoire pour mieux comprendre les animaux dans leur environnement naturel. Mata Tohora recense, réalise des études comportementales, des études d’impacts, des identifications et mesure les menaces et les risques.
Pour poursuivre son œuvre elle lance un appel aux dons sur la plateforme locale de crowdfunding C-Reva.
Les fonds récoltés permettront d’aller plus loin en touchant toujours plus de monde dans le cadre du volet sensibilisation/communication. Ils seront aussi utilisés pour la construction d’une sculpture de dauphin grandeur nature en bois flotté dans les jardins du Musée de Tahiti et des iles.
Ce projet est parrainé par l’artiste Teva Victor, fils du fameux explorateur Paul Emile Victor, pionner des études des cétacés aux deux pôles de notre Planète ! "Teva nous fait l'honneur de sculpter des motifs polynésiens sur certaines parties de la sculpture", confie Agnès Benet.
La réalisation de l’œuvre est faite en collaboration avec l'association Planète Eco Tour et sa brigade verte qui fournira le bois flotté récolté lors du nettoyage des rivières.
Parmi les contreparties proposées se trouvent des formations en mer avec un chercheur spécialistes des cétacés.
L’appel aux dons est l’occasion de rappeler que la Polynésie est un sanctuaire "précieux et unique au monde". La place des cétacés dans la culture polynésienne en particulier et océanienne en général est importante. Ces animaux sont également, aujourd’hui, des attraits et jouent un rôle dans le développement touristique des îles. Les baleines viennent tout juste d’arriver dans nos eaux pour leur migration annuelle. La saison commence.
Facebook : Mata Tohora
Tél. : 87 70 22 77
Site internet.
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Cétacés : de nouvelles règles pour les approcher2018-08-23T04:37:00+02:00https://www.tahiti-infos.com/Cetaces-de-nouvelles-regles-pour-les-approcher_a174391.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/24797404-26431577.jpg2018-08-22T18:53:00+02:00Delphine Barrais
PAPEETE, le 22 août 2018 - Alors que plusieurs baleines ont été prises dans des filets ou des lignes de pêche la semaine dernière et que les observateurs constatent l’entrée des mammifères marins dans les lagons de nos îles, il est semble nécessaire de rappeler que ces animaux profitent d’une protection particulière. Des règles d’approches existent, elles ont été revues cette année.
Sur l’eau, Agnès Benet constate que le comportement des whale watchers et des plaisanciers évolue. Entre juillet et octobre, elle est sur l’eau pour les sensibiliser. "Il faut y retourner chaque année", explique-t-elle, "car il y a de nouveaux arrivants sur le territoire mais, dans l’ensemble, les gens écoutent puis respectent les règles et consignes". Dans l’ensemble seulement, car il reste des réfractaires. Souvent les mêmes.
En décembre 1995, un décret du gouvernement de la Polynésie Française inscrivait les baleines et autres mammifères marins des eaux intérieures, de la mer territoriale et de la zone économique exclusive (ZEE), sur la liste des espèces protégées (catégorie B), interdisant : la mutilation, le harcèlement, la capture ou l’enlèvement, la consommation et la chasse, ainsi que la détention, le transport, l’importation et l’exportation de ces espèces.
Un sanctuaire depuis 2002
La mer territoriale et la ZEE de la Polynésie Française ont été déclarées sanctuaire pour la protection et la sauvegarde des baleines et autres mammifères marins en 2002. Au sein de ce sanctuaire, les observations sont réglementées selon des lois d’approche précises et nécessitent l’obtention d’une licence pour être conduites de façon commerciale.
Pourquoi réglementer l’approche ? Pour respecter leur rythme. Les baleines remontent des eaux froides de l’Antarctique pour mettre bas et se reproduire. En Polynésie, où les eaux sont clémentes, les femelles peuvent donner naissance à leur baleineau, puis les allaiter en toute sécurité car les prédateurs sont peu nombreux. Pour la naissance et pendant quelques semaines, les baleines bientôt accompagnées de leur baleineau, s’installent dans les lagons et les baies pour se reposer avec le grand voyage du retour.
Pendant toute cette période, qui correspond également à une période de reproduction, les adultes ne mangent pas car ils ne trouvent rien qui leur convienne dans nos eaux. En effet, ils consomment des krills et des petits poissons comme du hareng. Les femelles allaitantes perdent énormément de poids et donc d’énergie. Si l’homme, en les observant, se fait trop pressant et insistant, baleines et baleineaux, stressés, se fatiguent inutilement. De ce fait, ils se mettent en danger.
La réglementation permet par ailleurs de prévenir les accidents. Des cas de blessures ont déjà été pris en charge aux urgences du Taaone. Les baleines ayant, par inadvertance, touché des observateurs trop curieux.
Les dauphins, quant à eux, sont gênés dans leur rythme de vie quotidien par les passages incessants de bateaux et jet-ski. Agnès Benet a mené une étude intitulée "Allo Cétacés ! " pour évaluer le dérangement. Il est réel : les dauphins se déplacent en raison du passage des hommes lors de leur phase de repos.
Ce qui a changé
Les règles d’approches ont changé cette année. Les bateaux ne peuvent plus s’approcher à moins de 100 mètres des baleines. Auparavant, ils pouvaient s’approcher jusqu’à 50 mètres si elles nétaient pas avec leur petit. "Ailleurs, c’est 200 mètres", signale au passage Agnès Benet. "On est encore loin du compte, on reste privilégiés en Polynésie ! "
La vitesse d’approche doit être inférieure à 3 nœuds à l’intérieur d’un rayon de 300 mètres. Les embarcations doivent hisser les signes flottants : "Roméo-Yankee" pour signaler aux embarcations alentours : "faites route à petite vitesse quand vous passez près de moi".
Nageurs et plongeurs, accompagnés de guides, ne doivent pas s’approcher à moins de 30 mètres. Les observateurs ne peuvent plus naviguer dans les baies, passes et lagons pour les baleines. Pour les dauphins, seule la baie de Punaauia est entièrement interdite à l’observation.
L’association Mata Tohora porte ces nouveaux messages. Mais, peut-être faudrait-il en parallèle, faire des efforts en termes de contrôle et de sanctions ? La baie de Punaauia, pourtant interdite à l’observation pour les baleines et les dauphins, restait il y a encore quelques jours, fréquentée par des observateurs.
Attention aux filets et lignes de pêche
Ces derniers jours, l’association Mata Tohora est contactée pour des signalements de baleines prises dans les filets ou des lignes à la Presqu'ile de Tahiti, à Punaauia, Huahine. L’association, sur sa page Facebook raconte : "Au DCP de Punnauia, des pêcheurs signalent un bateau qui pousse les baleines vers ses lignes en désorientant les baleines en leur coupant la route à plusieurs reprises. Aujourd'hui (dimanche 19 août, ndlr), à Huahine des surfeuses nous signalent un baleineau pris dans un filet dans une baie. Les observatrices nous indiquent qu'un bateau est venu faire des photos avec les baleines puis il est reparti. Cela a provoqué le déplacement du baleineau pris dans le filet accompagné de sa mère. Ils ont alors quitté la baie, le baleineau avec la tête pris dans le filet. Cette mise en déplacement met le baleineau en danger et complique le sauvetage !!! Nos contacts recherchent donc actuellement le baleineau pour le libérer de son filet. La gendarmerie, les pompiers, le GRCC, les clubs de plongées de Huahine ont été contactés pour participer aux recherches et au sauvetage. Un grand merci à eux !! Merci aux 2 surfeuses qui ont lancé l'alerte. "
L’association conclut : "Soyons attentifs à ne pas laisser les filets sans surveillance et ne pas stresser les baleines pour ne pas les pousser dans les filets notamment. La distance d'approche des baleines adultes et baleineau est de 100 mètres pour limiter le stress. Alors respectons les règles d'approche pour limiter les risques ! "
Soutenir l’association Mata Tohora
L’association, pour pouvoir étendre ses actions sur l’eau met en vente un bracelet dont les fonds seront intégralement reversés à Mata Tohora.
Tarif : 1 500 Fcpf.
Contacts
Tél. : 87 70 22 77
Facebook : Mata Tohora
Mail: info@matatohora.com
Site internet de l'association Mata Tohora
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Près de 200 enfants profitent de l'édition 2017 de la "Journée de la baleine"2017-09-20T22:31:00+02:00https://www.tahiti-infos.com/Pres-de-200-enfants-profitent-de-l-edition-2017-de-la-Journee-de-la-baleine_a164829.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/17243546-21759951.jpg2017-09-20T22:09:00+02:00Delphine Barrais
PAPEETE, le 21 septembre 2017 - Depuis cinq ans, l'association Mata Tohora emmène sur l'eau des adolescents qui n'ont pas la chance de pouvoir voir les baleines dans leur milieu naturel. Cette année, l'institut d'insertion médico-éducatif a participé à la sortie sur Tahiti. Au total sur Tahiti, Moorea et Bora Bora, 200 jeunes vont profiter de la journée baleine en septembre et octobre en 2017.
"Une jeune femme en fauteuil roulant était des nôtres lundi", rapporte Agnès Benet de l'association Mata Tohora. "C'était son anniversaire, elle m'a confié qu'elle était très contente de pouvoir venir sur le bateau, c'était pour elle un très beau cadeau", ajoute Agnès Benet, émue.
Lundi, l'association a emmené sur l'eau près de soixante-dix enfants au départ de Papeete et de Taravao. Sept embarcations avec adolescents, accompagnateurs, infirmière, éducateurs sont allés à la rencontre des mammifères marins.
Les adolescents de l'IME sur l'eau
"Cette année, pour la première fois depuis que la journée de la baleine existe, nous avons emmené des jeunes de l'institut d'insertion médico-éducatif (IME)." Un institut avec lequel l'association devrait mener un projet éducatif sur le long terme à la suite de la sortie.
Grâce à cet événement, pendant une matinée, les adolescents vivent des instants d'exception. "On a vu deux baleines et deux baleineaux lundi." Les bénévoles de l'association Mata Tohora profitent de l'occasion pour faire en plus de la sensibilisation et de l'éducation à l'environnent, la biodiversité.
Mata Tohora est née pour cette journée de sortie et de découverte baptisée journée de la baleine. Elle est proposée à l'attention d'enfants qui n'ont pas la possibilité de voir les animaux dans leur milieu naturel.
Près de 750 enfants en cinq ans
"En fait, je passais mes journées sur l'eau. J'avais, moi, popa'a, la chance de voir les mammifères marins dans l'océan", explique Agnès Benet, biologiste marin. "Je rentrais en pensant à tous ceux qui n'avaient pas cette chance." L'association a vu le jour officiellement le 11 novembre 2013.
Le rendez-vous a permis, la première année, d'emmener sur l'eau une cinquantaine d'enfants de SOS Village sur Moorea. Depuis, le nombre de bénéficiaires est croissant. Près de 150 de Tahiti et Moorea en 2014, idem en 2015, puis près de 200 en 2016 et 2017 avec les enfants de Bora Bora. Soit au total, près de 750 enfants. Deux autres journées sont prévues le mois prochains à Moorea et Bora Bora.
Une baleine prise au piège aux Gambier
D'après des témoignages concordants recueillis par l'association Mata Tohora, une baleine s'est retrouvée prise au piège par une ligne de ferme perlière samedi dernier aux Gambier. Une femme a contacté l'association lundi. Cette dernière a aussitôt appelé la mairie et la gendarmerie de Rikitea pour procéder à l'évacuation de la carcasse. "Des requins étaient en train de la dévorer. Pour des raisons de sécurité, afin d'éviter la venue de requins supplémentaires, et de salubrité pour éviter une contamination bactériologique de l'eau lors de la décomposition du corps, il fallait aboutement réagir et rapidement." Le baleineau qui restait près du corps de sa mère a été attaqué et tué par des requins tigres.
Orques en vue, prudence et attention !
Plusieurs témoins visuels confirment la présence d'orques dans nos eaux entre Moorea et Tahiti. Les baleines et baleineaux, mis en danger par leur présence, entrent dans les baies et lagons, ils sont dans les passes. "Les orques sont des prédatrices naturelles les baleineaux", assure Agnès Benet, biologiste marin. Elle ajoute : "c'est une raison supplémentaire, s'il fallait, pour ne pas déranger les cétacés et les approcher avec toutes les précautions qui existent. Sans quoi, les baleines se remettent en déplacement vers le large et se retrouvent donc face à leurs prédatrices". Au large, soit les baleineaux sont directement attaqués, soit baleines et baleineaux sont séparés ce qui, à terme, entraîne la mort du baleineau. Sans sa mère, il n'a personne pour le protéger ni le nourrir. "Il peut survivre deux jours maximum."
Ce qui est valable à Moorea et Tahiti l'est aussi pour les autres îles. Les orques sont des dauphins nomades présents dans l'ensemble de la Polynésie, toute l'année.
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