TAHITI INFOS, les informations de Tahitihttps://www.tahiti-infos.com/2024-03-29T09:53:22+01:00Webzine Maker-17.5477766-149.5869644https://www.tahiti-infos.com/favicon.icohttps://www.tahiti-infos.com/var/style/logo.jpg?v=1659645312Le Skipper Paul Meilhat accueilli en grande pompe à Papeete2016-12-29T04:51:00+01:00https://www.tahiti-infos.com/Le-Skipper-Paul-Meilhat-accueilli-en-grande-pompe-a-Papeete_a156346.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/10855856-17949879.jpg2016-12-28T22:52:00+01:00Marie Caroline Carrère
PAPEETE, le 28 décembre 2016 - Mercredi matin, le skipper Paul Meilhat est arrivé au port de Papeete. En mer depuis 57 jours le navigateur avait pris le départ du Vendée Globe le 6 novembre. Il a dû renoncer à terminer la course du fait d'une grave avarie.
En mer depuis 57 jours, Paul Meilhat est arrivé au Port de Papeete, ce mercredi matin vers 09h00. Le navigateur breton de 34 ans avait pris le départ de la course du Vendée Globe le 6 novembre.
Dans le trio de tête pendant tout le début de la course, il a dû renoncer à terminer du fait d'une grave avarie sur son voilier. Le vérin de quille cassé, entre la Nouvelle-Zélande et le Cap Horn, le navigateur et son équipe ont dû choisir de rejoindre la terre le plus rapidement possible. C'est le dixième skipper à devoir abandonner la course. " Forcément même si, quand on fait une course comme le Vendée Globe on se prépare à presque tout, c'est une grosse déception d'avoir cette avarie. J'ai eu beaucoup de temps pour y réfléchir et l'objectif c’était de sauver le bateau et moi et c'est ce qui est fait " indique le skipper Breton.
Alors qu'il était l'un des favoris de la course, Paul Meilhat n'a pas pu cacher sa déception du fait de cet abandon.
Néanmoins, l'accueil Polynésien a su lui redonner le sourire ce mercredi matin. "i[Arriver à Tahiti, c'est quelque chose que je n'avais pas du tout imaginé.[...]D'arriver ici à Tahiti, c'est vrai que c'est un peu magique, ça met du baume au cœur. Les gens sont tellement accueillants. Ça ne permet pas d’oublier ce qui s'est passé, parce que la déception est énorme mais ça permet de pouvoir positiver et d'avoir des sourires. Ça remonte le moral]i."
Une quinzaine de bateaux ont accueilli le SMA, les remorqueurs du port autonome ainsi que le bateau de Fafaite et le voilier polynésien Trésor de Tahiti étaient présents. Le Brestois est arrivé dans la rade de Papeete au rythme des tambours traditionnels et des cris de bienvenue des Polynésiens. Sur terre, le skipper a été reçu avec des danses traditionnelles. Comme le veut la coutume, le navigateur a reçu des colliers de fleurs de bienvenue, il a ensuite été invité à danser avec les danseuses de Ori tahiti. "L'arrivée ici c'est la fête, le sourire la gentillesse des gens. J'étais tout seul loin, loin et de voir tout ça. Ça donne envie de rencontrer tout le monde et c'est un retour à terre qui est très heureux et qui ne pouvait pas se faire dans de meilleures conditions."
Ainsi le navigateur a tenu à remercier tous les gens qui l'ont soutenu depuis le début. "Merci beaucoup, c'est une course qui est très dure et sans tous ces gens je pense que nous n’arriverions pas à trouver l'énergie. C'est grâce à tout ça que ça donne envie d'y retourner même si c'est très dur."
Pour son programme sur le territoire, la réponse est simple :"l'objectif c’était d'arriver. C'est ce qu'on a fait. On ne s'est pas projeté plus loin pour l'instant. on va forcément travailler sur le bateau voir un peu dans quel état il est et puis on prendre une décision dans les prochains jours."
Paul Meilhat : "C'est la première fois que je viens en Polynésie et l'accueil est incroyable"
PAPEETE, le 28 décembre 2016 - Paul Meilhat, skipper brestois est arrivé mercredi matin à Papeete. Il a dû abandonner la course du Vendée Globe du fait d'une grave avarie. A peine débarqué, il a répondu aux questions de la presse.
Vous venez d'accoster à Papeete, c'est la première fois que vous venez en Polynésie française ?
C'est la première fois que je viens en Polynésie et l'accueil est incroyable, c'était dingue. Ce matin j'étais encore tout seul et le soleil s'est levé. J'ai découvert l'île qui est sortie un petit peu de la nuit, c'était magnifique. Je suis arrivé par le sud-ouest, quelques bateaux ont commencé à arriver et puis à l'approche de Papeete ils étaient de plus en plus. Ça fait chaud au cœur parce que c'était très difficile d'abandonner la course et être accueilli comme ça, ça me redonne le moral.
Vous arrivez dans quel état d'esprit ?
Je n'étais pas content, il y a une semaine. Ça fait huit jours, j'ai eu le temps de le digérer un peu. C'est un sport, mais on vit quand même des aventures incroyables. L'essentiel c'est qu'on ait réussi à sauver mon bateau et par la même occasion moi. J'étais quand même très très loin de toutes les côtés avec un gros problème et donc c'est quand même une vraie satisfaction d'arriver ici et en plus, j'arrive dans un endroit incroyable, c'est comme dans un rêve. Je ne peux pas ne pas être content, aujourd'hui, d'arriver ici.
Qu'est-ce qu'il vous est arrivé exactement ?
Ces bateaux qui font le Vendée Globe sont des machines très sophistiquées qui ont une quille sous la coque qui permet de l'équilibrer qui bascule à 45 degrés d'un bord comme de l'autre. Cette quille est actionnée par un vérin hydraulique et ce vérin a explosé. Je n'avais pas la capacité de le réparer parce c'est une pièce mécanique de précision. La quille s'est mise à bouger et il fallait que je la sécurise pour arriver à la fixer au milieu. Je l'ai fait tant bien que mal, mais ça m'a juste permis d'arriver ici in extremis et je suis très content d'arriver ici sans plus de dégâts.
Quel est votre programme pour les prochains jours?
On ne s'est pas trop posé la question pour l'instant. L'essentiel c'était d'arriver, se mettre en sécurité et sauver le bateau. Là, c'est fait. Maintenant on va regarder un peu plus techniquement ce qui se passe sur le bateau dans quel état il est et on prendra notre décision. J'ai l'équipe technique qui est là depuis deux jours, ils sont trois. Il y a beaucoup de gens de l'île qui se sont proposés pour aider donc on va se poser et réfléchir à tout ça. Maintenant l'essentiel c'est que le bateau est sauvé et je suis très content d'être ici à Tahiti.
Est-ce que vous avez eu peur au moment de l'avarie ?
Oui, on a toujours peur parce que ce sont des bateaux un peu extrêmes. C'est surtout la position. J'étais près du point Némo c’est-à-dire le point maritime qui est le plus éloigné de toutes les terres et la malchance a fait que mon avarie est arrivée là. Il a fallu que je me décide assez vite, au début je pensais essayer de rejoindre la Nouvelle-Zélande et puis je me suis rendu compte que les vents n'étaient pas favorables. Partis jusqu'au Chili ça me paraissait trop dangereux et puis on a réussi à trouver une route plutôt bonne avec de bonnes conditions de vents pour trouver les alizées et arriver jusqu'ici. Même si j'ai fait plus de 2000 miles, la route était plus confortable.
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Une Polynésienne dans une comédie musicale en France2016-05-06T06:05:00+02:00https://www.tahiti-infos.com/Une-Polynesienne-dans-une-comedie-musicale-en-France_a148265.htmlhttps://www.tahiti-infos.com/photo/art/imagette/9430929-15115236.jpg2016-05-06T05:59:00+02:00
BREST, le 5 mai 2016. Reva vit à Brest depuis 2012, après avoir évolué dans le monde de la chanson en Polynésie. Elle a décidé de quitter son Pays natal pour rejoindre l'Hexagone pour vivre de sa passion : la chanson. En plus de chanter dans des restaurants, elle a rejoint une équipe d'une comédie musicale inspirée du conte des frères Grimm. La belle vit aujourd'hui un conte de fées, elle envisage d'ailleurs de sortir prochainement son premier album.
N'importe quel artiste avec du talent peut un jour réaliser ses rêves les plus fous. C'est en tout cas, ce qui est arrivé à Reva, une jeune femme polynésienne qui a quitté son Pays natal pour la métropole, en 2012. À un peu plus de 20 ans, Reva vit aujourd'hui à Brest. Chanteuse reconnue sur le fenua, elle continue à partager cet amour de la chanson dans l'Hexagone. "Quand je suis arrivée en France, j'ai participé à quelques "Scènes ouvertes", c'est lors de ces scènes ouvertes que j'ai rencontré le producteur de la comédie musicale, Halim Corto, qui m'a proposé d'intégrer le spectacle. J'ai par la suite rencontré mon manager, qui travaille également sur le spectacle. Je fais plusieurs spectacles dans toute la France que ce soit dans les restaurants avec des ambiances Jazz/Soul ou dans différentes soirées privées", explique-t-elle.
Alors qu'elle est au summum de sa carrière artistique, cette jeune polynésienne a intégré une comédie musicale inspirée du conte des frères Grimm. "C'est une vraie chance pour moi de faire partie de ce spectacle, j'y incarne différents rôles qui me permettent d'évoluer et de m'épanouir sur scène et d'aller à la rencontre d'un nouveau public. De plus je me fais chouchouter en coulisse par les maquilleuses, les coiffeurs et les stylistes." Et de poursuivre, "dans la comédie musicale j'interprète plusieurs rôles : Mère Gothel, La reine (mère de Raiponce), Pocahontas et Jasmine. Ces rôles sont différents les uns des autres, ce qui me permet de mettre en pratique mes différentes compétences que ce soit dans le chant ou dans la comédie."
Pour être au top durant leurs représentations, Reva avoue ne pas dormir sur ses lauriers. Les répétitions sont longues, mais cette expérience est vraiment enrichissante pour la jeune femme. "Nous avons eu beaucoup de séances photos avec différents photographes, nous avons également enregistré un album en studio avec les chansons du spectacle."
Faire de la chanson son métier a toujours été le rêve de Reva. Aujourd'hui, elle prépare son premier album. "Ce sera un travail à long terme car je voudrais faire un bel album avec les bons choix de chansons. Un album qui me ressemble et qui reflète mon identité et ma culture." Une nouvelle route se dessine également pour elle, "prochainement j'intègrerai une nouvelle comédie musicale, "ELFIRA" où j'incarnerai un nouveau rôle qui me permettra de montrer une nouvelle facette de ce que je peux faire."
Reva sait qu'elle devra se battre pour toujours rester au top, mais elle croit en sa bonne étoile. Elle n'oublie pas sa famille, ses amis et son Pays. "Mon message pour les Polynésiens c'est de toujours croire en ses rêves. Notre culture est une richesse unique donc peu importe les épreuves qu'on doit traverser il faut se battre pour aller au bout de ce qu'on veut accomplir."
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