SYDNEY, 7 novembre 2011 (AFP) - Des violences ethniques en Papouasie Nouvelle-Guinée ont fait neuf morts et détruit de nombreux commerces et habitations, dans la ville portuaire de Lae, a-t-on appris lundi de source officielle.
Le Premier ministre, Peter O'Neill, qui dirige ce pays parmi les plus pauvres de la planète depuis août, a dépêché 120 policiers supplémentaires à Lae (côte est) et s'est dit prêt à imposer l'état d'urgence si le calme n'était pas rétabli.
"Lae est le théâtre de violences depuis jeudi dernier, de nombreux bâtiments ont été saccagés et, selon nos informations, neuf personnes ont trouvé la mort", a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Les violences auraient commencé par des heurts entre des groupes de jeunes qui protestaient contre la montée de la violence. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et tiré sur les émeutiers, évalués à plusieurs milliers, a rapporté Radio Nouvelle-Zélande International.
"Ca a été le chaos pendant tout le week-end. Beaucoup de gens se battaient avec des barres de fer et des couteaux", a raconté le correspondant de la radio en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Le Premier ministre a souligné que le port de Lae constituait un lien vital pour de nombreuses régions de ce pays très montagneux et mis en garde sur les conséquences économiques de ces émeutes.
"Nous ne pouvons pas laisser nos citoyens respectueux des lois être entraînés et laisser le tout devenir un conflit ethnique", a déclaré le chef du gouvernement.
"Nous devons agir pour reprendre le contrôle de la situation. J'appelle les dirigeants de toutes les communautés de la ville à maîtriser leurs membres et à s'opposer à la violence", a-t-il ajouté.
mfc/mp/cw-fmp/jh
Le Premier ministre, Peter O'Neill, qui dirige ce pays parmi les plus pauvres de la planète depuis août, a dépêché 120 policiers supplémentaires à Lae (côte est) et s'est dit prêt à imposer l'état d'urgence si le calme n'était pas rétabli.
"Lae est le théâtre de violences depuis jeudi dernier, de nombreux bâtiments ont été saccagés et, selon nos informations, neuf personnes ont trouvé la mort", a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Les violences auraient commencé par des heurts entre des groupes de jeunes qui protestaient contre la montée de la violence. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et tiré sur les émeutiers, évalués à plusieurs milliers, a rapporté Radio Nouvelle-Zélande International.
"Ca a été le chaos pendant tout le week-end. Beaucoup de gens se battaient avec des barres de fer et des couteaux", a raconté le correspondant de la radio en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Le Premier ministre a souligné que le port de Lae constituait un lien vital pour de nombreuses régions de ce pays très montagneux et mis en garde sur les conséquences économiques de ces émeutes.
"Nous ne pouvons pas laisser nos citoyens respectueux des lois être entraînés et laisser le tout devenir un conflit ethnique", a déclaré le chef du gouvernement.
"Nous devons agir pour reprendre le contrôle de la situation. J'appelle les dirigeants de toutes les communautés de la ville à maîtriser leurs membres et à s'opposer à la violence", a-t-il ajouté.
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