WELLINGTON, mercredi 23 mai 2012 (Flash d’Océanie) – Le taux de migration des Néo-zélandais en vue de s’installer de manière permanente en Australie a augmenté de manière significative ces derniers mois.
Selon les dernières statistiques disponibles, publiées par l’institut national Statistics New Zealand, en avril 2012, 5.410 citoyens néo-zélandais ont quitté leur pays de manière permanente et parmi ceux-là, 4.550 avaient pour destination l’Australe voisine.
Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis onze ans.
Le taux de chômage australien est actuellement de 4,9 pour cent, contre 6,7 pour cent en Nouvelle-Zélande.
Sur les douze derniers mois, les tendances se confirment aussi : 53.462 départs pour l’Australie et un solde migratoire négatif à 39.800, soit plus de 13.000 exilés supplémentaires que pour la période précédente.
… Mais mouvement inverse pour les entreprises
Par ailleurs, dans le même temps, un autre phénomène a été observé : des délocalisations d’entreprises installées en Australie et qui recherchent en Nouvelle-Zélande des salaires plus bas (d’environ vingt cinq pour cent), un dollar moins élevé et des lois du travail jugées moins restrictives.
Dernière entreprise en date à franchir ce pas : la chaîne de magasins Woolworths, qui a transféré une quarantaine d’emplois vers Auckland.
Le cigarettier Imperial Tobacco a aussi annoncé des intentions similaires et une délocalisation d’une de ses unités de production, actuellement située à Sydney, vers la Nouvelle-Zélande.
Il y a quelques mois, Heinz a aussi déplacé pas moins de trois cent emplois, dans trois États australiens, pour les recréer à Hastings (Nouvelle-Zélande), où se trouve déjà une unité de production et de traitement alimentaires.
McCain, spécialisé dans la production, l’emballage et la commercialisation de légumes congelés, a aussi déménagé son unité de Tasmanie vers la Nouvelle-Zélande dès 2010 en évoquant à l’époque un « meilleure retour sur investissement ».
pad
Selon les dernières statistiques disponibles, publiées par l’institut national Statistics New Zealand, en avril 2012, 5.410 citoyens néo-zélandais ont quitté leur pays de manière permanente et parmi ceux-là, 4.550 avaient pour destination l’Australe voisine.
Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis onze ans.
Le taux de chômage australien est actuellement de 4,9 pour cent, contre 6,7 pour cent en Nouvelle-Zélande.
Sur les douze derniers mois, les tendances se confirment aussi : 53.462 départs pour l’Australie et un solde migratoire négatif à 39.800, soit plus de 13.000 exilés supplémentaires que pour la période précédente.
… Mais mouvement inverse pour les entreprises
Par ailleurs, dans le même temps, un autre phénomène a été observé : des délocalisations d’entreprises installées en Australie et qui recherchent en Nouvelle-Zélande des salaires plus bas (d’environ vingt cinq pour cent), un dollar moins élevé et des lois du travail jugées moins restrictives.
Dernière entreprise en date à franchir ce pas : la chaîne de magasins Woolworths, qui a transféré une quarantaine d’emplois vers Auckland.
Le cigarettier Imperial Tobacco a aussi annoncé des intentions similaires et une délocalisation d’une de ses unités de production, actuellement située à Sydney, vers la Nouvelle-Zélande.
Il y a quelques mois, Heinz a aussi déplacé pas moins de trois cent emplois, dans trois États australiens, pour les recréer à Hastings (Nouvelle-Zélande), où se trouve déjà une unité de production et de traitement alimentaires.
McCain, spécialisé dans la production, l’emballage et la commercialisation de légumes congelés, a aussi déménagé son unité de Tasmanie vers la Nouvelle-Zélande dès 2010 en évoquant à l’époque un « meilleure retour sur investissement ».
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