WELLINGTON, jeudi 19 juillet – La tendance au vieillissement de la population de Nouvelle-Zélande a t » confirmé jeudi par l’institut national de la statistique, Statistics New Zealand, qui vient de publier ses dernières projections en matière de structure démographique de ce pays à l’horizon 2030, voire 2060.
Selon ces chiffres, 1,1 million de Néo-zélandais auront plus de 65 ans en 2030 (contre environ 600.000 en 2012), ce qui représentera alors environ un cinquième de la population totale.
L’importance de cette tranche d’âge dépassera même alors le total des individus âgés de moins de 15 ans (dont le nombre est actuellement estimé à environ 900.000), souligne Statistics New Zealand, qui attribue cette tendance l’allongement de la durée de vie et à une baisse du taux de natalité.
Selon les chiffres actuels, environ la moitié de la population de la Nouvelle-Zélande est d’ores et déjà âgée de plus de 37 ans.
Statistics New Zealand attribue cette tendance à l’allongement de la durée de vie et à une baisse du taux de natalité et de fertilité, une tendance déjà amorcée depuis plusieurs décennies, rappelle l’institut national via la directrice des statistiques démographiques, Andrea Blackburn.
Selon les mêmes projections, la population totale de la Nouvelle-Zélande (actuellement estimée à environ 4,4 millions d’habitants) devrait passer le cap symbolique des cinq millions d’habitants « au milieu des années 2020 », et celui des six millions en 2061.
Entre-temps, au plan sanitaire, une autre étude publiée cette semaine par le prestigieux magazine médical américain The Lancet plaçait la population néo-zélandaise à une place de choix (27ème sur 122 pays répertoriés) en matière d’obésité et de manque d’exercice, avec plus de la moitié de la population classée comme n’étant pas suffisamment active.
Cette étude définit la notion d’inactivité par le fait de pratiquer moins de cinq sessions d’une demi-heure d’exercice « modéré » par semaine, ou trois sessions hebdomadaires de vingt minutes d’exercice « vigoureux ».
Interrogé en réaction à cette publication, le professeur Ralph Maddison, qui étudie l’activité physique à l’université d’Auckland, invoque un changement et une urbanisation de l‘environnement dans lequel évoluent les Néo-zélandais, ainsi qu’une modification significative du style de vie, marqué par la sédentarisation, la conduite en voiture et une hausse constante des heures de télévision.
Selon ses chiffres, la Nouvelle-Zélande se placerait au troisième rang mondial en matière de taux d’obésité.
Documents ressources disponibles à l’adresse suivante :
National Population Projections: 2011(base)–2061 – Information release
Selon ces chiffres, 1,1 million de Néo-zélandais auront plus de 65 ans en 2030 (contre environ 600.000 en 2012), ce qui représentera alors environ un cinquième de la population totale.
L’importance de cette tranche d’âge dépassera même alors le total des individus âgés de moins de 15 ans (dont le nombre est actuellement estimé à environ 900.000), souligne Statistics New Zealand, qui attribue cette tendance l’allongement de la durée de vie et à une baisse du taux de natalité.
Selon les chiffres actuels, environ la moitié de la population de la Nouvelle-Zélande est d’ores et déjà âgée de plus de 37 ans.
Statistics New Zealand attribue cette tendance à l’allongement de la durée de vie et à une baisse du taux de natalité et de fertilité, une tendance déjà amorcée depuis plusieurs décennies, rappelle l’institut national via la directrice des statistiques démographiques, Andrea Blackburn.
Selon les mêmes projections, la population totale de la Nouvelle-Zélande (actuellement estimée à environ 4,4 millions d’habitants) devrait passer le cap symbolique des cinq millions d’habitants « au milieu des années 2020 », et celui des six millions en 2061.
Entre-temps, au plan sanitaire, une autre étude publiée cette semaine par le prestigieux magazine médical américain The Lancet plaçait la population néo-zélandaise à une place de choix (27ème sur 122 pays répertoriés) en matière d’obésité et de manque d’exercice, avec plus de la moitié de la population classée comme n’étant pas suffisamment active.
Cette étude définit la notion d’inactivité par le fait de pratiquer moins de cinq sessions d’une demi-heure d’exercice « modéré » par semaine, ou trois sessions hebdomadaires de vingt minutes d’exercice « vigoureux ».
Interrogé en réaction à cette publication, le professeur Ralph Maddison, qui étudie l’activité physique à l’université d’Auckland, invoque un changement et une urbanisation de l‘environnement dans lequel évoluent les Néo-zélandais, ainsi qu’une modification significative du style de vie, marqué par la sédentarisation, la conduite en voiture et une hausse constante des heures de télévision.
Selon ses chiffres, la Nouvelle-Zélande se placerait au troisième rang mondial en matière de taux d’obésité.
Documents ressources disponibles à l’adresse suivante :
National Population Projections: 2011(base)–2061 – Information release
