WELLINGTON, mercredi 27 juin 2012 (Flash d’Océanie) – Le dernier soldat du 28ème Bataillon Maori du Pacifique, le Major Hone Hikitia Te Rangi Waititi, surnommé « John the Major », est décédé en début de semaine à l’âge de 91 ans, à l’hôpital de Tauranga (Auckland), rapporte mercredi le quotidien New Zealand Herald.
Ce Maori s’était engagé en 1943 au sein de ce bataillon exclusivement composé de Maori et d’Océaniens, dans le cadre de la mobilisation des troupes du corps expéditionnaire ANZAC (Australie et Nouvelle-Zélande).
Il avait été blessé trois fois lors de la campagne d’Italie, mais avait refusé son évacuation.
En 2009, à l’âge de 88 ans, il avait été décoré dans l’Ordre du Mérite en reconnaissance à son travail, dans la vie civile, au sein d’associations socio-caritatives en faveur des jeunes et des familles.
Pita Sharples, ministre des affaires Maori, lui a rendu en dé »but de semaine un vibrant hommage en évoquant un homme à la fois « humble » et doué de qualité de « dirigeant » au sein de sa communauté et au plan national.
Des cérémonies traditionnelles Maori (le Tangi) ont également eu lieu avant des funérailles prévues pour jeudi 28 juin 2012.
Alors que l’Australie et la Nouvelle-Zélande, durant la seconde guerre mondiale, avaient leur bataillons d’indigènes, en Océanie, les communautés des possessions françaises (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française et à l’époque Nouvelles-Hébrides, depuis devenues Vanuatu indépendant) avaient elles aussi constitué leur « bataillon du Pacifique ».
Ce Maori s’était engagé en 1943 au sein de ce bataillon exclusivement composé de Maori et d’Océaniens, dans le cadre de la mobilisation des troupes du corps expéditionnaire ANZAC (Australie et Nouvelle-Zélande).
Il avait été blessé trois fois lors de la campagne d’Italie, mais avait refusé son évacuation.
En 2009, à l’âge de 88 ans, il avait été décoré dans l’Ordre du Mérite en reconnaissance à son travail, dans la vie civile, au sein d’associations socio-caritatives en faveur des jeunes et des familles.
Pita Sharples, ministre des affaires Maori, lui a rendu en dé »but de semaine un vibrant hommage en évoquant un homme à la fois « humble » et doué de qualité de « dirigeant » au sein de sa communauté et au plan national.
Des cérémonies traditionnelles Maori (le Tangi) ont également eu lieu avant des funérailles prévues pour jeudi 28 juin 2012.
Alors que l’Australie et la Nouvelle-Zélande, durant la seconde guerre mondiale, avaient leur bataillons d’indigènes, en Océanie, les communautés des possessions françaises (Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française et à l’époque Nouvelles-Hébrides, depuis devenues Vanuatu indépendant) avaient elles aussi constitué leur « bataillon du Pacifique ».
