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"Le miracle néo-zélandais" pris comme modèle par un think tank polynésien


De gauche à droite : Gérard Kochersperger, vice-président de l’Institut économique de Tahiti, Stéphane Chin Loy, président de la CCISM et Patrick Fincker, co-président de l’Institut économique de Tahiti.
De gauche à droite : Gérard Kochersperger, vice-président de l’Institut économique de Tahiti, Stéphane Chin Loy, président de la CCISM et Patrick Fincker, co-président de l’Institut économique de Tahiti.
Papeete, le 25 février 2019 - L’Institut Economique de Tahiti organise en partenariat avec la Chambre de commerce de l'industrie, des services et de métiers de la Polynésie française, un dîner-débat le 7 mars prochain à l'Intercontinental, en présence de Christopher Finlayson, ancien ministre néo-zélandais de la Justice. Les participants débattront sur le thème : "Le miracle néo-zélandais : la 'Rule of Law' et confiance économique".

Le think tank polynésien, l'Institut Economique De Tahiti (IEDT) va mettre en avant le concept de la 'Rule of law ', lors d'un dîner-débat organisé avec la CCISM le jeudi 7 mars, à l'Intercontinental de Faa'a. L'ancien ministre de centre-droit, Christopher Finlayson, viendra apporter son expertise lors de cette soirée.
Pour le think tank libéral, les principes de la 'Rule of law', instaurée par le gouvernement socialiste de David Lange en 1984, a véritablement permis à la Nouvelle-Zélande de décoller. Il a été à l'origine de ce que l'IEDT qualifie de "miracle néo-zélandais".
Cette doctrine libérale prône l'inscription de la liberté économique dans la loi. "Pour qu'un Etat se développe bien, il faut qu'il soit doté de bonnes institutions et qu'elles soient les mêmes pour tous. La 'Rule of Law' est la création d'un espace de confiance pour l'ensemble de la population, des investisseurs et des acteurs économiques. Ils trouvent dans ce système des réponses immédiates sans avoir à poser de questions puisque la loi montre et dit ce que l'on peut faire. En dehors de la loi, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent. La 'Rule of law' est un principe de liberté économique", précise Gérard Kochersperger, vice-président de IEDT.

UNE LEGISLATION A LA FOIS OUVERTE ET REGULEE

Le think tank polynésien souhaiterait que la Polynésie française s'inspire de ce concept déjà appliqué en Nouvelle-Zélande, mais également en Australie ou encore dans de nombreux pays de l'Apec (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique). L'idée de l'IEDT est que Tahiti adapte et aménage la 'Rule au law' sur le territoire.
"Notre législation doit être suffisamment ouverte, mais aussi suffisamment régulée pour dire ce que l'on peut faire, mais aussi que l'on ne peut pas faire n'importe quoi (…). Les règles internationales existent déjà, nous avons juste à trouver la volonté politique de dire : 'Il faut que l'on fasse quelque chose qui aillent dans le sens du développement du pays, autant de la croissance économique que du bonheur humain'", conclut Gérard Kochersperger.

Infos pratiques :
Diner- débat sur le thème : "Le miracle néo-zélandais : la 'Rule of Law' et confiance économique".
Avec Christopher Finlayson
Jeudi 7 mars à partir de 19 heures, début des débats à 19 h 30
Tarif : 12 000 francs
Inscriptions au plus tard le mercredi 27 février par mail : [email protected] / par tél : 89 68 74 92


le Lundi 25 Février 2019 à 17:09 | Lu 1826 fois