Cancer du sein2023-06-21T10:35:38-10:00

CANCER DU SEIN

Le dépistage du cancer du sein,
c’est tous les 2 ans entre 50 et 74 ans

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NOUVEAUX CAS PAR AN

Pour plus de renseignements, contacter l’institut du cancer de la Polynésie (ICPF) au 40 47 35 00 ou par mail depistage@icpf.pf

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VOS QUESTIONS SUR
LE CANCER DU SEIN

Le cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière : certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes, on parle alors de métastases.

Dans la majorité des cas, le développement du cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.

En Polynésie, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, avec en moyenne 135 nouveaux cas par an.

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle, cela signifie que plusieurs facteurs influent sur le risque de sa survenue. On a aujourd’hui identifié plusieurs facteurs de risque qui favorisent l’apparition d’un cancer du sein chez la femme.

  • Le premier facteur de risque est l’âge. Le risque d’avoir un cancer du sein augmente avec l’âge, même s’il peut atteindre des femmes à des âges différents. En Polynésie, 70 % des cancers du sein sont diagnostiqués après 50 ans.
  • Des facteurs de risque liés à nos modes de vie tels que la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids après la ménopause, un manque d’activité physique. A titre d’exemple, des études de référence attribuent 17% des cancers du sein à la consommation d’alcool régulière, même modérée.
  • Des facteurs de risque liés à certains antécédents médicaux personnels et familiaux.

En adoptant certains comportements au quotidien, comme ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool, surveiller son poids, pratiquer une activité physique et manger équilibré, les femmes peuvent limiter leur risque d’être atteintes d’un cancer, dont celui du sein.

Oui, mais très rarement, moins de 1% des cancers du sein concernent des hommes.

Il est recommandé de faire examiner vos seins au moins une fois par an par un professionnel de santé.

Les symptômes listés ci-dessous ne signifient pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein. Mais si c’est le cas, il est important de le détecter le plus tôt possible. Il est donc recommandé de demander un avis médical dès que l’on repère une anomalie, il ne faut pas attendre et ne négliger aucun signe inhabituel :

  • l’apparition d’une boule dans le sein ou sous un bras (aisselle) ;
  • une modification de la peau du sein, par exemple : rétraction, rougeur, aspect de peau d’orange ;
  • une modification du mamelon ou de l’aréole : rétraction, changement de coloration, écoulement ;
  • des changements de forme des seins.

Lorsqu’une personne présente des symptômes ou qu’une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage, un certain nombre d’examens doivent être réalisés afin d’établir un diagnostic :

  • une consultation avec un médecin incluant un examen clinique des seins ;
  • une mammographie des deux seins souvent associée à une échographie des deux seins et des ganglions ;
  • dans certaines circonstances particulières, une IRM mammaire peut également être réalisée ;
  • un prélèvement (une biopsie le plus souvent) au niveau de l’anomalie afin de réaliser un examen anatomopathologique. C’est cet examen anatomopathologique qui établit le diagnostic de cancer du sein.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie.

Le choix des traitements est personnalisé et adapté à votre situation.

Guérir d’un cancer du sein dépend de plusieurs facteurs : l’âge de la femme, la taille et le type de tumeur, le stade de la maladie… De manière générale, plus le cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

La survie à 5 ans est de 99 % pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, de 26 % pour un cancer métastasé.

VOS QUESTIONS SUR
LE CANCER DU SEIN

Le cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière : certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes, on parle alors de métastases.

Dans la majorité des cas, le développement du cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.

En Polynésie, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, avec en moyenne 135 nouveaux cas par an.

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle, cela signifie que plusieurs facteurs influent sur le risque de sa survenue. On a aujourd’hui identifié plusieurs facteurs de risque qui favorisent l’apparition d’un cancer du sein chez la femme.

  • Le premier facteur de risque est l’âge. Le risque d’avoir un cancer du sein augmente avec l’âge, même s’il peut atteindre des femmes à des âges différents. En Polynésie, 70 % des cancers du sein sont diagnostiqués après 50 ans.
  • Des facteurs de risque liés à nos modes de vie tels que la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids après la ménopause, un manque d’activité physique. A titre d’exemple, des études de référence attribuent 17% des cancers du sein à la consommation d’alcool régulière, même modérée.
  • Des facteurs de risque liés à certains antécédents médicaux personnels et familiaux.

En adoptant certains comportements au quotidien, comme ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool, surveiller son poids, pratiquer une activité physique et manger équilibré, les femmes peuvent limiter leur risque d’être atteintes d’un cancer, dont celui du sein.

Oui, mais très rarement, moins de 1% des cancers du sein concernent des hommes.

Il est recommandé de faire examiner vos seins au moins une fois par an par un professionnel de santé.

Les symptômes listés ci-dessous ne signifient pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein. Mais si c’est le cas, il est important de le détecter le plus tôt possible. Il est donc recommandé de demander un avis médical dès que l’on repère une anomalie, il ne faut pas attendre et ne négliger aucun signe inhabituel :

  • l’apparition d’une boule dans le sein ou sous un bras (aisselle) ;
  • une modification de la peau du sein, par exemple : rétraction, rougeur, aspect de peau d’orange ;
  • une modification du mamelon ou de l’aréole : rétraction, changement de coloration, écoulement ;
  • des changements de forme des seins.

Lorsqu’une personne présente des symptômes ou qu’une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage, un certain nombre d’examens doivent être réalisés afin d’établir un diagnostic :

  • une consultation avec un médecin incluant un examen clinique des seins ;
  • une mammographie des deux seins souvent associée à une échographie des deux seins et des ganglions ;
  • dans certaines circonstances particulières, une IRM mammaire peut également être réalisée ;
  • un prélèvement (une biopsie le plus souvent) au niveau de l’anomalie afin de réaliser un examen anatomopathologique. C’est cet examen anatomopathologique qui établit le diagnostic de cancer du sein.

Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées.

Il arrive parfois qu’un seul type de traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, une association de traitements est utile pour mieux maîtriser la maladie. On peut ainsi, par exemple, réaliser une chirurgie et compléter ensuite le traitement uniquement par une chimiothérapie, ou uniquement par une radiothérapie.

Le choix des traitements est personnalisé et adapté à votre situation.

Guérir d’un cancer du sein dépend de plusieurs facteurs : l’âge de la femme, la taille et le type de tumeur, le stade de la maladie… De manière générale, plus le cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

La survie à 5 ans est de 99 % pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, de 26 % pour un cancer métastasé.

VOS QUESTIONS SUR LE DÉPISTAGE
DU CANCER DU SEIN

Le dépistage du cancer du sein repose sur une mammographie (examen radiologique), associée à un examen clinique des seins. Éventuellement, d’’autres examens peuvent être nécessaires, comme une échographie par exemple.

Le dépistage du cancer du sein permet de repérer une lésion avant l’apparition de symptômes, et notamment de détecter des cancers de plus petite taille et moins évolués avant qu’ils ne soient palpables. Le dépistage du cancer du sein augmente ainsi les chances de guérison.

De manière générale, plus les cancers du sein sont détectés tôt et plus les chances de guérison sont importantes. La survie à 5 ans est de 99 % pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, de 26 % pour un cancer avec des métastases. Par ailleurs, les cancers détectés tôt nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs avec moins de séquelles.

Si le dépistage permet une détection précoce, il peut aussi présenter des inconvénients : le diagnostic et le traitement de cancers peu évolutifs. Pour ces cancers qui n’auraient pas été découverts en l’absence de mammographie, on parle de surdiagnostic. Celui-ci est par nature inhérent à tout acte de dépistage. On estime que de 10 % à 20 % des cancers détectés sont concernés. Comme il n’est pas encore possible de prédire l’évolution d’une lésion cancéreuse au moment où elle est diagnostiquée, il est habituellement proposé, par précaution, de traiter l’ensemble des cancers détectés.

Les études scientifiques ont montré que l’écart de 2 ans est un compromis qui présente les avantages de la détection précoce tout en limitant le risque de cancers de l’intervalle (cancers qui surviennent entre 2 dépistages) et de cancers radio-induits (la mammographie expose à des rayons X, une exposition trop répétée peut, bien que rarement, entraîner l’apparition d’un cancer).

Chez les femmes âgées de 50 à 74 ans, la mammographie est prise en charge à 100% par la Direction de la santé, sans avance de frais et ce tous les 2 ans.

Si une échographie est réalisée en même temps que votre mammographie de dépistage, elle est également prise en charge à 100 % par la Direction de la santé, sans avance de frais.

Le mercredi 16 septembre 2020, le Plan d’actions pour la mise en œuvre du dépistage organisé du cancer du sein en Polynésie française a été fixé par arrêté pris en Conseil des Ministres.

Pour tout renseignement concernant le dépistage du cancer du sein, vous pouvez contacter la structure de gestion du dépistage des cancers :

Centre de la Mère et de l’Enfant (CME), Hamuta, Pirae
Direction de la Santé
BP 53236
Tél : (689) 40 47 35 00
Email : depistage.cancers@sante.gov.pf

Vous êtes à la recherche d’autres contacts, l’annuaire complet de la Direction de la santé se trouve ici.

Illustration Depistage Cancer Sein
Illustration Depistage Cancer Sein

VOS QUESTIONS SUR
LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN

Le dépistage du cancer du sein repose sur une mammographie (examen radiologique), associée à un examen clinique des seins. Éventuellement, d’’autres examens peuvent être nécessaires, comme une échographie par exemple.

Le dépistage du cancer du sein permet de repérer une lésion avant l’apparition de symptômes, et notamment de détecter des cancers de plus petite taille et moins évolués avant qu’ils ne soient palpables. Le dépistage du cancer du sein augmente ainsi les chances de guérison.

De manière générale, plus les cancers du sein sont détectés tôt et plus les chances de guérison sont importantes. La survie à 5 ans est de 99 % pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, de 26 % pour un cancer avec des métastases. Par ailleurs, les cancers détectés tôt nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs avec moins de séquelles.

Si le dépistage permet une détection précoce, il peut aussi présenter des inconvénients : le diagnostic et le traitement de cancers peu évolutifs. Pour ces cancers qui n’auraient pas été découverts en l’absence de mammographie, on parle de surdiagnostic. Celui-ci est par nature inhérent à tout acte de dépistage. On estime que de 10 % à 20 % des cancers détectés sont concernés. Comme il n’est pas encore possible de prédire l’évolution d’une lésion cancéreuse au moment où elle est diagnostiquée, il est habituellement proposé, par précaution, de traiter l’ensemble des cancers détectés.

Les études scientifiques ont montré que l’écart de 2 ans est un compromis qui présente les avantages de la détection précoce tout en limitant le risque de cancers de l’intervalle (cancers qui surviennent entre 2 dépistages) et de cancers radio-induits (la mammographie expose à des rayons X, une exposition trop répétée peut, bien que rarement, entraîner l’apparition d’un cancer).

Chez les femmes âgées de 50 à 74 ans, la mammographie est prise en charge à 100% par la Direction de la santé, sans avance de frais et ce tous les 2 ans.

Si une échographie est réalisée en même temps que votre mammographie de dépistage, elle est également prise en charge à 100 % par la Direction de la santé, sans avance de frais.

Le mercredi 16 septembre 2020, le Plan d’actions pour la mise en œuvre du dépistage organisé du cancer du sein en Polynésie française a été fixé par arrêté pris en Conseil des Ministres.

Pour tout renseignement concernant le dépistage du cancer du sein, vous pouvez contacter la structure de gestion du dépistage des cancers :

Centre de la Mère et de l’Enfant (CME), Hamuta, Pirae
Direction de la Santé
BP 53236
Tél : (689) 40 47 35 00
Email : depistage.cancers@sante.gov.pf

Vous êtes à la recherche d’autres contacts, l’annuaire complet de la Direction de la santé se trouve ici.

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