À compter du 1er janvier 2026, les voyageurs prenant l’avion en Polynésie française devront se plier à un contrôle plus rigoureux de leurs documents d’identité.
TAHITI, le 14 août 2025- À partir du 1er janvier 2026, impossible d’embarquer en avion en Polynésie française sans titre d’identité officiel et valide. Le Haut-commissariat prévient : la tolérance accordée jusqu’ici sur les vols interinsulaires disparaît. Les voyageurs sont invités à renouveler leurs documents dès maintenant pour éviter les mauvaises surprises.
La réglementation, issue d’un arrêté interministériel du 11 septembre 2013, impose déjà à toute personne âgée de 13 ans et plus de présenter un titre valable à l’embarquement : carte nationale d’identité, passeport, titre de séjour ou permis de conduire (pour les vols intérieurs). Mais jusqu’ici, une tolérance existait, notamment sur les vols domestiques au départ des archipels, où des documents alternatifs — permis bateau, pièce locale, titres périmés — pouvaient suffire.
Cette souplesse, liée aux contraintes géographiques et à l’importance du transport aérien interinsulaire, va disparaître. « À partir de 2026, plus de tolérance : seuls les titres officiels et en cours de validité seront acceptés », prévient le Haut-commissariat. Objectif : se conformer pleinement aux standards nationaux et internationaux de sûreté aérienne, tout en évitant que des voyageurs se retrouvent bloqués à l’embarquement.
Le message est clair : anticipez. Chaque année, environ 50 000 demandes de passeports et cartes d’identité sont traitées en Polynésie. Ces titres, désormais biométriques, nécessitent une prise d’empreintes et deux rendez-vous — dépôt et retrait — principalement en mairie. Dans les îles éloignées, des missions foraines sont organisées par les agents du Haut-commissariat. Actuellement, les délais moyens sont inférieurs à un mois, mais un afflux massif risquerait de les allonger.
La fabrication des documents étant centralisée en métropole, l’administration veut éviter le scénario d’embouteillages observé en France hexagonale après le Covid, lorsque des millions de personnes avaient renouvelé leur titre en urgence. Les tarifs restent fixés à 1 500 F CFP pour une carte d’identité et 12 000 F CFP pour un passeport adulte, avec des réductions pour certaines catégories (étudiants, retraités, mineurs). Le rappel vaut aussi pour les personnes évacuées médicalement (évasan) : même en situation d’urgence, un titre valide est exigé pour voyager.
En résumé : dès maintenant, vérifiez vos documents et renouvelez-les si nécessaire. Mieux vaut s’y prendre tôt que de voir ses projets… s’envoler sans vous !
La réglementation, issue d’un arrêté interministériel du 11 septembre 2013, impose déjà à toute personne âgée de 13 ans et plus de présenter un titre valable à l’embarquement : carte nationale d’identité, passeport, titre de séjour ou permis de conduire (pour les vols intérieurs). Mais jusqu’ici, une tolérance existait, notamment sur les vols domestiques au départ des archipels, où des documents alternatifs — permis bateau, pièce locale, titres périmés — pouvaient suffire.
Cette souplesse, liée aux contraintes géographiques et à l’importance du transport aérien interinsulaire, va disparaître. « À partir de 2026, plus de tolérance : seuls les titres officiels et en cours de validité seront acceptés », prévient le Haut-commissariat. Objectif : se conformer pleinement aux standards nationaux et internationaux de sûreté aérienne, tout en évitant que des voyageurs se retrouvent bloqués à l’embarquement.
Le message est clair : anticipez. Chaque année, environ 50 000 demandes de passeports et cartes d’identité sont traitées en Polynésie. Ces titres, désormais biométriques, nécessitent une prise d’empreintes et deux rendez-vous — dépôt et retrait — principalement en mairie. Dans les îles éloignées, des missions foraines sont organisées par les agents du Haut-commissariat. Actuellement, les délais moyens sont inférieurs à un mois, mais un afflux massif risquerait de les allonger.
La fabrication des documents étant centralisée en métropole, l’administration veut éviter le scénario d’embouteillages observé en France hexagonale après le Covid, lorsque des millions de personnes avaient renouvelé leur titre en urgence. Les tarifs restent fixés à 1 500 F CFP pour une carte d’identité et 12 000 F CFP pour un passeport adulte, avec des réductions pour certaines catégories (étudiants, retraités, mineurs). Le rappel vaut aussi pour les personnes évacuées médicalement (évasan) : même en situation d’urgence, un titre valide est exigé pour voyager.
En résumé : dès maintenant, vérifiez vos documents et renouvelez-les si nécessaire. Mieux vaut s’y prendre tôt que de voir ses projets… s’envoler sans vous !