Depuis mai dernier Hironui Johnston est en charge des opérations internationales de Tahiti Tourisme. Son premier salon : l’IFTM de Paris (ex-TOP RESA).
Paris, le 25 septembre 2025 - Le salon international du tourisme, IFTM (ex-Top-Resa) a ouvert ses portes mardi dernier pour trois jours d’échanges non-stop entre professionnels de l’hôtellerie, compagnies aériennes, tours opérateurs, croisiéristes, réceptifs. L’occasion pour le tout nouveau directeur des opérations internationales de Tahiti Tourisme, Hironui Johnston, de s’imprégner du milieu et de rencontrer les interlocuteurs habituels, français ou européens de Tahiti Tourisme.
Sur le stand de Tahiti et ses îles, il fait le point sur sa mission et les implications de ses activités au niveau de la France et de l’Europe.
Quelle est votre action cette semaine à Paris ?
“Nous tenons des séminaires avec nos représentants pour discuter de la vision du développement et de la promotion de Tahiti et ses îles sur trois, cinq et dix ans. Les observations de nos représentants servent à élaborer la politique globale. Tahiti et la Polynésie sont des destinations orientées vers l’exclusivité et le haut de gamme et surtout tournées vers l’expérience. Cela étant, l’exclusivité n’est pas forcément de gamme. Et la qualité est atteignable à tous les niveaux.”
Quelle est la situation hôtelière en Polynésie française ?
“Si l’on regarde la capacité mensuelle, on se retrouve seulement à moins trois ou moins cinq pour cent de la capacité annuelle. Il est vrai que certaines îles sont plus touchées que les autres. Mais il y a aussi plusieurs nouvelles ouvertures annoncées à courts termes. Et puis, en termes d’investissement, plus de 80 % de la capacité hôtelière polynésienne est entre les mains d’investisseurs locaux qui sont toujours disponibles pour lancer d’autres projets.”
Comment évolue le marché polynésien à l’international ?
“Il y a une nette amélioration depuis l’année Covid, puisque l’on a atteint 264 000 touristes en 2024 et que l’on s’attend à environ 275 000 pour 2025. Par ailleurs, je me félicite des efforts de plusieurs compagnies aériennes (françaises, américaines) qui ont décidé de travailler pour une meilleure desserte de notre Fenua.”
Quid des pensions de famille ?
“Il y a 298 pensions de famille en Polynésie française dont environ 20 % qualifiées à être vendues à l’international. L’idée est d’identifier un groupe intermédiaire qui serait éligible pour l’international et de l’accompagner dans la classification. Ainsi, au plan international, on augmenterait d’une certaine manière l’inventaire de ce qui conviendrait à cette clientèle.”
Comment gérez-vous la promotion de la destination ?
“La destination Tahiti était autrefois bien plus visible par le public : publicité, brochures, salons grand public et il y avait à Paris, hormis les agences de voyages, une agence Tahiti Tourisme qui renseignait de visu les personnes désireuses d’aller un jour au Fenua. Internet a tout balayé, mais parfois, on devine çà et là un désir de retour au B2C [des professionnels vers les clients finaux, NDLR]. C’est notre souhait, mais avec un budget limité car il faut focaliser nos efforts. Cela étant, la nouvelle génération a surtout accès à la technologie, aux influenceurs, et autres réseaux sur lesquels nous communiquons B2C.”
Sur l’Europe, y-aurait-il d’autres zones à capter ?
“La nouvelle direction de Tahiti Tourisme est encore en transformation, mais nous pensons déjà à une diversification de nos marchés émetteurs et dans cette perspective, nous pensons aux marchés scandinaves qui pourraient en hiver être attirés en compensation de cette saison. Comme la saisonnalité de la Polynésie française correspond à la saisonnalité des Américains et des Français, on pourrait lisser cette saisonnalité en attirant les pays du Nord en basse saison chez nous.”
Finalement, c’est une grosse machine Tahiti Tourisme ?
“Non, pas du tout ! Nous sommes passés de 120 personnes à une cinquantaine. Par exemple, la Direction des affaires internationales fonctionnait de manière géographique avec des cellules par régions (d’où des duplications) : désormais, nous sommes organisés par spécialisations et par métiers. On demande à nos marchés d’assurer la communication en fonction des événements et d’animer les réseaux de distribution. Cela dit, notre tourisme est toujours orienté vers le tourisme durable, la culture (Heiva, Hawaiki nui, etc.).
Sur le stand de Tahiti et ses îles, il fait le point sur sa mission et les implications de ses activités au niveau de la France et de l’Europe.
Quelle est votre action cette semaine à Paris ?
“Nous tenons des séminaires avec nos représentants pour discuter de la vision du développement et de la promotion de Tahiti et ses îles sur trois, cinq et dix ans. Les observations de nos représentants servent à élaborer la politique globale. Tahiti et la Polynésie sont des destinations orientées vers l’exclusivité et le haut de gamme et surtout tournées vers l’expérience. Cela étant, l’exclusivité n’est pas forcément de gamme. Et la qualité est atteignable à tous les niveaux.”
Quelle est la situation hôtelière en Polynésie française ?
“Si l’on regarde la capacité mensuelle, on se retrouve seulement à moins trois ou moins cinq pour cent de la capacité annuelle. Il est vrai que certaines îles sont plus touchées que les autres. Mais il y a aussi plusieurs nouvelles ouvertures annoncées à courts termes. Et puis, en termes d’investissement, plus de 80 % de la capacité hôtelière polynésienne est entre les mains d’investisseurs locaux qui sont toujours disponibles pour lancer d’autres projets.”
Comment évolue le marché polynésien à l’international ?
“Il y a une nette amélioration depuis l’année Covid, puisque l’on a atteint 264 000 touristes en 2024 et que l’on s’attend à environ 275 000 pour 2025. Par ailleurs, je me félicite des efforts de plusieurs compagnies aériennes (françaises, américaines) qui ont décidé de travailler pour une meilleure desserte de notre Fenua.”
Quid des pensions de famille ?
“Il y a 298 pensions de famille en Polynésie française dont environ 20 % qualifiées à être vendues à l’international. L’idée est d’identifier un groupe intermédiaire qui serait éligible pour l’international et de l’accompagner dans la classification. Ainsi, au plan international, on augmenterait d’une certaine manière l’inventaire de ce qui conviendrait à cette clientèle.”
Comment gérez-vous la promotion de la destination ?
“La destination Tahiti était autrefois bien plus visible par le public : publicité, brochures, salons grand public et il y avait à Paris, hormis les agences de voyages, une agence Tahiti Tourisme qui renseignait de visu les personnes désireuses d’aller un jour au Fenua. Internet a tout balayé, mais parfois, on devine çà et là un désir de retour au B2C [des professionnels vers les clients finaux, NDLR]. C’est notre souhait, mais avec un budget limité car il faut focaliser nos efforts. Cela étant, la nouvelle génération a surtout accès à la technologie, aux influenceurs, et autres réseaux sur lesquels nous communiquons B2C.”
Sur l’Europe, y-aurait-il d’autres zones à capter ?
“La nouvelle direction de Tahiti Tourisme est encore en transformation, mais nous pensons déjà à une diversification de nos marchés émetteurs et dans cette perspective, nous pensons aux marchés scandinaves qui pourraient en hiver être attirés en compensation de cette saison. Comme la saisonnalité de la Polynésie française correspond à la saisonnalité des Américains et des Français, on pourrait lisser cette saisonnalité en attirant les pays du Nord en basse saison chez nous.”
Finalement, c’est une grosse machine Tahiti Tourisme ?
“Non, pas du tout ! Nous sommes passés de 120 personnes à une cinquantaine. Par exemple, la Direction des affaires internationales fonctionnait de manière géographique avec des cellules par régions (d’où des duplications) : désormais, nous sommes organisés par spécialisations et par métiers. On demande à nos marchés d’assurer la communication en fonction des événements et d’animer les réseaux de distribution. Cela dit, notre tourisme est toujours orienté vers le tourisme durable, la culture (Heiva, Hawaiki nui, etc.).