Dimanche 10 novembre 2013. Tahiti infos a pu faire la connaissance avec Moana alias Janse Wesson un artiste hip hop ingénieur du son de profession. Il a pu produire une chanson intitulée 'Emilie' en collaboration avec K-reen, une artiste R & B qui évolue en France depuis une quinzaine d'années, en amont d'un futur album prévu pour début 2014.
Le hip hop, issu de la communauté noire, est un genre musical de type revendicatif qui a commencé à se développer dans les années 70-80 sur la côte est des Etats Unis et qui est de plus en plus apprécié dans le monde, spécialement chez les jeunes.
La chanson a donné naissance à un vidéo clip tourné localement avec des acteurs de théâtre. Ce clip sera utilisé par l'association 'Vahine Orama' pour des projections dans les lycées à fin d'attirer l'attention des jeunes sur la problématique des violences conjugales.
Le clip est diffusé du 9 au 25 novembre sur Polynésie Première. Le 25 novembre est la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Janse Wesson au micro de Tahiti Infos :
« Je vis sur le fenua depuis maintenant 3 ans, j'ai ma famille du côté maternel qui est à Tahiti, mon papa est français. J'ai sorti un premier album solo indépendant en 2007 et là je suis en train de préparer un nouvel album. Dans ce cadre j'ai eu la chance de pouvoir contacter K-reen. Cela n'a pas été très facile à écrire et à réaliser mais on l'a fait. »
« Dans un premier temps, je suis allé la voir à Paris. On a écouté des instru puis on a choisi la musique. Je suis revenu au Fenua, je devais repartir pour enregistrer mais j'ai eu un souci de passeport donc je lui ai proposé de venir enregistrer le morceau en Polynésie. »
« Elle est venue pendant huit jours, grâce à air Tahiti Nui que je remercie. On a fini d'écrire le morceau et on a enregistré. Puis on a fait le clip avec Nyko PK 16. Les acteurs sont Lilou et Nicolas Arnould qui sont des acteurs de théâtre et qui sont très bons dans leur domaine. Evidemment la violence conjugale est un problème récurrent en Polynésie mais pas seulement. C'est un fléau qui touche le monde entier. »
« Je me suis également dit qu'avec le nombre de personnes qui suivent K-reen, ce clip allait être vu. J'ai voulu donc aborder un problème important. »
« La tendance du hip hop a évolué ces dernières années, on est plus dans le hip hop 'bling bling', les grosses voitures, les bijoux et tout ça. Dans ce morceau, j'ai essayé de faire quelque chose qui ressemble à du vrai hip hop, un message avec un impact. »
« En Polynésie le hip hop est en plein essor, il y a eu des pionniers comme Fenua Style qui ont ouvert la brèche et puis c'est toute une génération qui est en train de pousser d'écrire, de commencer à enregistrer, donc cela devient de plus en plus riche. »
« C'est bien dans un endroit comme la Polynésie où beaucoup de choses sont basées sur des non-dits d'avoir un moyen d'expression pour pouvoir véhiculer des informations, des vérités, des messages et essayer de faire réfléchir un peu les gens. »
«Dans ma manière de faire du hip hop je suis plutôt posé et axé sur le fond que sur la forme, plus sur l'écriture que sur des grosses prod saturées, j'aime les choses un peu acoustiques. » SB
Le hip hop, issu de la communauté noire, est un genre musical de type revendicatif qui a commencé à se développer dans les années 70-80 sur la côte est des Etats Unis et qui est de plus en plus apprécié dans le monde, spécialement chez les jeunes.
La chanson a donné naissance à un vidéo clip tourné localement avec des acteurs de théâtre. Ce clip sera utilisé par l'association 'Vahine Orama' pour des projections dans les lycées à fin d'attirer l'attention des jeunes sur la problématique des violences conjugales.
Le clip est diffusé du 9 au 25 novembre sur Polynésie Première. Le 25 novembre est la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Janse Wesson au micro de Tahiti Infos :
« Je vis sur le fenua depuis maintenant 3 ans, j'ai ma famille du côté maternel qui est à Tahiti, mon papa est français. J'ai sorti un premier album solo indépendant en 2007 et là je suis en train de préparer un nouvel album. Dans ce cadre j'ai eu la chance de pouvoir contacter K-reen. Cela n'a pas été très facile à écrire et à réaliser mais on l'a fait. »
« Dans un premier temps, je suis allé la voir à Paris. On a écouté des instru puis on a choisi la musique. Je suis revenu au Fenua, je devais repartir pour enregistrer mais j'ai eu un souci de passeport donc je lui ai proposé de venir enregistrer le morceau en Polynésie. »
« Elle est venue pendant huit jours, grâce à air Tahiti Nui que je remercie. On a fini d'écrire le morceau et on a enregistré. Puis on a fait le clip avec Nyko PK 16. Les acteurs sont Lilou et Nicolas Arnould qui sont des acteurs de théâtre et qui sont très bons dans leur domaine. Evidemment la violence conjugale est un problème récurrent en Polynésie mais pas seulement. C'est un fléau qui touche le monde entier. »
« Je me suis également dit qu'avec le nombre de personnes qui suivent K-reen, ce clip allait être vu. J'ai voulu donc aborder un problème important. »
« La tendance du hip hop a évolué ces dernières années, on est plus dans le hip hop 'bling bling', les grosses voitures, les bijoux et tout ça. Dans ce morceau, j'ai essayé de faire quelque chose qui ressemble à du vrai hip hop, un message avec un impact. »
« En Polynésie le hip hop est en plein essor, il y a eu des pionniers comme Fenua Style qui ont ouvert la brèche et puis c'est toute une génération qui est en train de pousser d'écrire, de commencer à enregistrer, donc cela devient de plus en plus riche. »
« C'est bien dans un endroit comme la Polynésie où beaucoup de choses sont basées sur des non-dits d'avoir un moyen d'expression pour pouvoir véhiculer des informations, des vérités, des messages et essayer de faire réfléchir un peu les gens. »
«Dans ma manière de faire du hip hop je suis plutôt posé et axé sur le fond que sur la forme, plus sur l'écriture que sur des grosses prod saturées, j'aime les choses un peu acoustiques. » SB