Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
Paris, France | AFP | mardi 30/12/2025 - L'interdiction des "polluants éternels" dans les vêtements, chaussures, cosmétiques et farts pour les skis entrera en vigueur jeudi, selon un décret publié mardi au Journal officiel, qui prévoit des exceptions et un "délai d'écoulement des stocks" existants "de 12 mois".
Conformément à une loi votée fin février par le Parlement, "la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché" de certains de ces produits contenant des substances per- ou polyfluoroalkylées (PFAS) sera interdite dès le 1er janvier.
Ces substances chimiques, prisées notamment pour les imperméables ou chaussures de randonnées car résistantes aux fortes chaleurs, déperlantes, antitaches et antiadhésives, sont extrêmement persistantes dans l'environnement et le corps humain.
Leur interdiction sera étendue en 2030 à l'ensemble des textiles (ameublement, automobile, etc.).
En attendant, le décret du ministère de la Transition écologique publié mardi "définit la concentration résiduelle en substances PFAS au-delà de laquelle les interdictions s'appliquent" et liste les exemptions prévues.
Ainsi, les équipements conçus pour la protection et la sécurité des personnes (défense nationale et sécurité civile) et les "textiles techniques à usage industriel" ne sont pas concernés, de même que, en l'absence de "solution de substitution", certains textiles destinés aux usages médicaux.
Pour "les textiles d'habillement et chaussures incorporant au moins 20% de matière recyclée issue de déchets post-consommation", la présence de polluants éternels est "limitée à la fraction de matière recyclée", ajoute le décret.
Surtout, les produits "fabriqués avant le 1er janvier 2026 peuvent être mis sur le marché ou exportés pendant une durée maximale de douze mois à compter de cette date".
"C'est un soulagement", a réagi le président de l'Union des industries textiles (UIT), Olivier Ducatillion, contacté par l'AFP.
Si l'UIT, qui représente 2.200 entreprises (mode, luxe, maison, automobile, aéronautique, etc.), est "favorable" à l'interdiction à terme des polluants éternels, les "Français se tirent une balle dans le pied" en étant les premiers à appliquer cette mesure en Europe, déplore toutefois M. Ducatillion.
Face à "une concurrence mondiale de plus en plus agressive", "il faut une politique cohérente" pour "tous les Etats membres" d'ici à 2027, plaide-t-il.
L'Union européenne compte mettre sur la table en 2026 une proposition d'interdiction des PFAS dans les produits de consommation courante (boîtes à pizzas, vêtements), assortie d'exceptions pour des secteurs jugés indispensables.
Sa présentation avait un temps été évoquée pour fin 2025 mais les négociations sont difficiles avec les industriels.
Conformément à une loi votée fin février par le Parlement, "la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché" de certains de ces produits contenant des substances per- ou polyfluoroalkylées (PFAS) sera interdite dès le 1er janvier.
Ces substances chimiques, prisées notamment pour les imperméables ou chaussures de randonnées car résistantes aux fortes chaleurs, déperlantes, antitaches et antiadhésives, sont extrêmement persistantes dans l'environnement et le corps humain.
Leur interdiction sera étendue en 2030 à l'ensemble des textiles (ameublement, automobile, etc.).
En attendant, le décret du ministère de la Transition écologique publié mardi "définit la concentration résiduelle en substances PFAS au-delà de laquelle les interdictions s'appliquent" et liste les exemptions prévues.
Ainsi, les équipements conçus pour la protection et la sécurité des personnes (défense nationale et sécurité civile) et les "textiles techniques à usage industriel" ne sont pas concernés, de même que, en l'absence de "solution de substitution", certains textiles destinés aux usages médicaux.
Pour "les textiles d'habillement et chaussures incorporant au moins 20% de matière recyclée issue de déchets post-consommation", la présence de polluants éternels est "limitée à la fraction de matière recyclée", ajoute le décret.
Surtout, les produits "fabriqués avant le 1er janvier 2026 peuvent être mis sur le marché ou exportés pendant une durée maximale de douze mois à compter de cette date".
"C'est un soulagement", a réagi le président de l'Union des industries textiles (UIT), Olivier Ducatillion, contacté par l'AFP.
Si l'UIT, qui représente 2.200 entreprises (mode, luxe, maison, automobile, aéronautique, etc.), est "favorable" à l'interdiction à terme des polluants éternels, les "Français se tirent une balle dans le pied" en étant les premiers à appliquer cette mesure en Europe, déplore toutefois M. Ducatillion.
Face à "une concurrence mondiale de plus en plus agressive", "il faut une politique cohérente" pour "tous les Etats membres" d'ici à 2027, plaide-t-il.
L'Union européenne compte mettre sur la table en 2026 une proposition d'interdiction des PFAS dans les produits de consommation courante (boîtes à pizzas, vêtements), assortie d'exceptions pour des secteurs jugés indispensables.
Sa présentation avait un temps été évoquée pour fin 2025 mais les négociations sont difficiles avec les industriels.