Raiatea, le 10 juillet 2025 - Du centre-ville à l'aéroport, ils sont à tous les coins de rue. Les chantiers ont envahi la ville de Uturoa depuis quelques semaines. À terme, tout le monde devrait y trouver son compte. État des lieux avec le tāvana Matahi Brotherson, maire de la capitale des îles Sous-le-vent.
Touristes de passage ou résidents, impossible de ne pas les voir. À Uturoa, les chantiers sont partout. Alors, certes, quelques esprits grincheux ne manqueront pas de s'en plaindre. Sur les réseaux sociaux, images inédites à l'appui, certains ont même marqué leur étonnement de voir des bouchons automobiles dans le centre-ville. Mais bien peu de mal pour un renouvellement qui s'annonce d'envergure.
Au nombre des chantiers achevés ou en passe de l'être dans les toutes prochaines semaines : l'aménagement du parking de l'aéroport dans la foulée de celui de la réfection du tarmac. Car, comme le souligne, non sans humour le maire de Urturoa : “Quand on va chez le coiffeur, on ne se fait pas couper les cheveux que d'un côté.” Donc qui dit réfection de la piste, dit aussi réfection du parking. Dans cette logique, la phase ultime d'aménagement portera sur la portion qui a servi de base arrière au chantier le long de la route et qui sera à son tour remaniée en stationnement dans les prochaines semaines.
Parkings et piste cyclable
Autre parking – et on sait qu'il en manque au sein de la commune : celui qui jouxte l’antenne de la Caisse de prévoyance sociale. Cette fois, il ne fallait pas s'absenter bien longtemps, sous peine d'être surpris, tant les travaux ont été rapidement effectués. D'un terrain truffé d'ornières, on est désormais passé à une zone aplanie et délimitant des stationnements à grands renforts de bordures. Les derniers aménagements se feront sous peu. Et tant pis pour les garagistes et autres vendeurs de 4x4 : le parking est désormais accessible même avec une petite citadine et sans risque d’abîmer son bas de caisse. Il rivalise ainsi avec celui de l'école maternelle Tahina, lui aussi terminé depuis peu, et qui a, en outre, permis la sécurisation de la dépose des enfants.
Dans le registre, cette fois, de ce qui est en cours, on trouve la nouvelle aire de jeux et les trottoirs. Dans le secteur de la station Mobil, côté montagne, la première phase de l'aménagement routier est en cours avec la construction des trottoirs et bordures. Ce projet, qui s'inscrit dans le nouveau plan de circulation du dossier Grands projets de Polynésie, sera poursuivi, si tout se passe bien, du giratoire Mahina, lui aussi en cours de construction, jusqu'au centre-ville. Côté mer, c'est une piste cyclable qui devrait voir le jour. Elle permettra de relier Tamato'a à l’aéroport, puis sera ensuite prolongée côte est jusqu'à la limite de la commune. Le tāvana espère que ce projet verra ses premiers coups de pioches à la fin du premier trimestre 2026. Il a l'appui du ministre, qui semble tenir à un démarrage rapide des travaux, après les nombreux aléas liés à la crise sanitaire et qui ont déjà repoussé ces grands projets de plusieurs années.
Savoir rebondir et garder espoir
À quelques pas, naguère, les agrès sportifs vieillissants qui jouxtaient le skate-park de To'a Huri Nihi ont été démontés. Depuis les équipes sont à l’œuvre. D'ici septembre 2026, devraient sortir de terre un espace dédié aux jeux pour enfants ainsi que de nouveaux équipements sportifs. Ils seront complétés par un parcours santé qui courra, côté montagne, depuis Tamato'a dans le cadre de l'aménagement de ladite place.
Puis il y a tous ces projets à venir. Et si le tāvana reste très optimiste, il sait qu'il faudra parfois prendre son mal en patience, voire changer son fusil d'épaule. C'est le cas des nouvelles infrastructures destinées à accueillir la police municipale. On espérait leur trouver une place à l'entrée est du centre-ville, mais les opérations de rétrocession entre les diverses entités que sont le Pays, le Port autonome et la ville traînent en longueur. La maréchaussée ira ailleurs. Quant à ces terrains, dont ceux du Port autonome – qui servaient entres autres de base arrière pour le chantier du futur supermarché –, et ceux qui font face à Kuo Ming Tang, ils ont vocation à devenir des parkings afin de désengorger ceux du centre-ville, déjà saturés.
Dans ce même registre des projets espérés, la rénovation complète des bâtiments administratifs voisins de l'hôtel de ville ainsi que l'aménagement en parc de la place Tamato'a sont au nombre des “à venir”. Tout comme la rénovation de Fare māmā qui abritent les stands d'artisanat dans le parc de la gare maritime. Aux dernières nouvelles, un chapiteau, mis à disposition par le port autonome qui gère le site, devrait s'élever prochainement afin d'abriter temporairement les stands, le temps de la remise en état des Fare māmā. Si un barnum vient s'installer dans les prochains jours, on peut espérer que l'opération sera bien enclenchée.
Et puis il y la centrale
Souvent au cœur des conversation des habitants de Uturoa, la centrale électrique reste un sujet épineux. Mais pour les marchands d'onduleurs, de batterie solaire de secours et autres groupes électrogènes pour faire face aux coupures, les belles années sont passées. Bientôt Uturoa ne sera plus leur terrain de jeu. Enfin, tout comme le premier magistrat de la commune, on l'espère et on adhère à son enthousiasme : “Le pire est derrière nous. On ne va pas réécrire l'histoire. On a eu des mauvaises surprises. Des pannes pour lesquelles les entreprises avec lesquelles on travaille n'étaient pas au rendez-vous. On a clairement souffert d'un mauvais entretien pendant des années”, déplore-t-il. Mais “on est en train de tout mettre en place pour sécuriser le tout. Il y a de nouveaux groupes qui sont arrivés et fin 2027 la partie solaire de la centrale sera complètement opérationnelle”. Les montages financiers ont été validés, les opérations semblent aller bon train, à Uturoa l'espoir est désormais permis.
Touristes de passage ou résidents, impossible de ne pas les voir. À Uturoa, les chantiers sont partout. Alors, certes, quelques esprits grincheux ne manqueront pas de s'en plaindre. Sur les réseaux sociaux, images inédites à l'appui, certains ont même marqué leur étonnement de voir des bouchons automobiles dans le centre-ville. Mais bien peu de mal pour un renouvellement qui s'annonce d'envergure.
Au nombre des chantiers achevés ou en passe de l'être dans les toutes prochaines semaines : l'aménagement du parking de l'aéroport dans la foulée de celui de la réfection du tarmac. Car, comme le souligne, non sans humour le maire de Urturoa : “Quand on va chez le coiffeur, on ne se fait pas couper les cheveux que d'un côté.” Donc qui dit réfection de la piste, dit aussi réfection du parking. Dans cette logique, la phase ultime d'aménagement portera sur la portion qui a servi de base arrière au chantier le long de la route et qui sera à son tour remaniée en stationnement dans les prochaines semaines.
Parkings et piste cyclable
Autre parking – et on sait qu'il en manque au sein de la commune : celui qui jouxte l’antenne de la Caisse de prévoyance sociale. Cette fois, il ne fallait pas s'absenter bien longtemps, sous peine d'être surpris, tant les travaux ont été rapidement effectués. D'un terrain truffé d'ornières, on est désormais passé à une zone aplanie et délimitant des stationnements à grands renforts de bordures. Les derniers aménagements se feront sous peu. Et tant pis pour les garagistes et autres vendeurs de 4x4 : le parking est désormais accessible même avec une petite citadine et sans risque d’abîmer son bas de caisse. Il rivalise ainsi avec celui de l'école maternelle Tahina, lui aussi terminé depuis peu, et qui a, en outre, permis la sécurisation de la dépose des enfants.
Dans le registre, cette fois, de ce qui est en cours, on trouve la nouvelle aire de jeux et les trottoirs. Dans le secteur de la station Mobil, côté montagne, la première phase de l'aménagement routier est en cours avec la construction des trottoirs et bordures. Ce projet, qui s'inscrit dans le nouveau plan de circulation du dossier Grands projets de Polynésie, sera poursuivi, si tout se passe bien, du giratoire Mahina, lui aussi en cours de construction, jusqu'au centre-ville. Côté mer, c'est une piste cyclable qui devrait voir le jour. Elle permettra de relier Tamato'a à l’aéroport, puis sera ensuite prolongée côte est jusqu'à la limite de la commune. Le tāvana espère que ce projet verra ses premiers coups de pioches à la fin du premier trimestre 2026. Il a l'appui du ministre, qui semble tenir à un démarrage rapide des travaux, après les nombreux aléas liés à la crise sanitaire et qui ont déjà repoussé ces grands projets de plusieurs années.
Savoir rebondir et garder espoir
À quelques pas, naguère, les agrès sportifs vieillissants qui jouxtaient le skate-park de To'a Huri Nihi ont été démontés. Depuis les équipes sont à l’œuvre. D'ici septembre 2026, devraient sortir de terre un espace dédié aux jeux pour enfants ainsi que de nouveaux équipements sportifs. Ils seront complétés par un parcours santé qui courra, côté montagne, depuis Tamato'a dans le cadre de l'aménagement de ladite place.
Puis il y a tous ces projets à venir. Et si le tāvana reste très optimiste, il sait qu'il faudra parfois prendre son mal en patience, voire changer son fusil d'épaule. C'est le cas des nouvelles infrastructures destinées à accueillir la police municipale. On espérait leur trouver une place à l'entrée est du centre-ville, mais les opérations de rétrocession entre les diverses entités que sont le Pays, le Port autonome et la ville traînent en longueur. La maréchaussée ira ailleurs. Quant à ces terrains, dont ceux du Port autonome – qui servaient entres autres de base arrière pour le chantier du futur supermarché –, et ceux qui font face à Kuo Ming Tang, ils ont vocation à devenir des parkings afin de désengorger ceux du centre-ville, déjà saturés.
Dans ce même registre des projets espérés, la rénovation complète des bâtiments administratifs voisins de l'hôtel de ville ainsi que l'aménagement en parc de la place Tamato'a sont au nombre des “à venir”. Tout comme la rénovation de Fare māmā qui abritent les stands d'artisanat dans le parc de la gare maritime. Aux dernières nouvelles, un chapiteau, mis à disposition par le port autonome qui gère le site, devrait s'élever prochainement afin d'abriter temporairement les stands, le temps de la remise en état des Fare māmā. Si un barnum vient s'installer dans les prochains jours, on peut espérer que l'opération sera bien enclenchée.
Et puis il y la centrale
Souvent au cœur des conversation des habitants de Uturoa, la centrale électrique reste un sujet épineux. Mais pour les marchands d'onduleurs, de batterie solaire de secours et autres groupes électrogènes pour faire face aux coupures, les belles années sont passées. Bientôt Uturoa ne sera plus leur terrain de jeu. Enfin, tout comme le premier magistrat de la commune, on l'espère et on adhère à son enthousiasme : “Le pire est derrière nous. On ne va pas réécrire l'histoire. On a eu des mauvaises surprises. Des pannes pour lesquelles les entreprises avec lesquelles on travaille n'étaient pas au rendez-vous. On a clairement souffert d'un mauvais entretien pendant des années”, déplore-t-il. Mais “on est en train de tout mettre en place pour sécuriser le tout. Il y a de nouveaux groupes qui sont arrivés et fin 2027 la partie solaire de la centrale sera complètement opérationnelle”. Les montages financiers ont été validés, les opérations semblent aller bon train, à Uturoa l'espoir est désormais permis.