Tahiti, le 17 juin 2025 – Tous les partis autonomistes ont décidé de faire front commun pour répondre à la “politique de l'effacement d'un pan de notre histoire” menée par le Tavini en supprimant la fête de l'autonomie du 29 juin. C'est pourquoi ils appellent à un grand rassemblement dimanche à 15 heures au parc Paofai pour célébrer les 41 ans du statut de l'autonomie. Un statut qui est “une chance”, “envié” par les départements d'Outre-mer mais qui “n'est pas une fin en soi” et qui peut évoluer “avec l'accord du peuple”.
Du Amuitahira'a de Bruno Sandras représenté par son vice-président, au Taatira no te hau de Charles Fong Loi, en passant par Tahoe Tatou de Gaston Flosse, Ia ora te nuna'a de Teva Rohfritsch et les plus gros partis comme le Tapura d'Édouard Fritch, et A Here i a Porinetia de Nicole Sanquer, ils étaient tous là ce mardi sous le fare pōte’e de l'assemblée face à la presse pour faire front commun.
Ces partis autonomistes s'étaient déjà réunis sous la bannière Amui Tatou lors des dernières législatives dont le premier tour s'était d'ailleurs déroulé le 29 juin. Pas de célébration de l'autonomie donc l'an dernier, mais ceux qui y voyaient un “signe” avaient eu le nez creux puisque le Tavini a perdu deux de ses trois députés indépendantistes au profit de deux parlementaires autonomistes, Nicole Sanquer et Moerani Frébault, qui siègent aujourd'hui au Palais Bourbon en lieu et place de Steve Chailloux et Tematai Le Gayic.
Pour cette année, c'est encore un scénario particulier. Parce que le 29-Juin, jour férié pendant plus de 40 ans, n'existe plus officiellement dans le calendrier. Le gouvernement de Moetai Brotherson a, en effet, préféré le supprimer et le remplacer par le 20 novembre pour célébrer Matari’i i ni'a. Une décision que les autonomistes voient comme une volonté d'effacer plus de 40 ans de l'histoire de la Polynésie. “Beaucoup sont nés avec cette autonomie et on vit aujourd'hui un grand effacement de tout ce que cette date représente au point du vue idéologique”, a martelé Tepuraurii Teriitahi (Tapura).
Édouard Fritch a en effet d'abord longuement rappelé le cheminement qui a conduit au statut ayant permis aux indépendantistes de gagner les élections de 2023 et de gouverner le Pays aujourd'hui. Tous veulent que ce 29 juin soit l'occasion de tordre le cou à l'idée véhiculée par le parti majoritaire sur la scène locale, nationale et internationale en affirmant que le résultat de ces élections traduit le “choix des Polynésiens de se séparer de la France”. Une quête pour l'autonomie qui “prend ses racines avec Pouvana’a” en 1972, a-t-il rappelé, avant d'aboutir au statut d'autonomie de gestion en 1984, puis à celui que nous connaissons aujourd'hui.
“C'est une chance puisque nous détenons 90% des compétences”, a souligné Nicole Sanquer qui assure que “notre statut est très envié des départements d'Outre-mer”. Un statut qui a permis à la Polynésie de se développer, sans se renier ou occulter sa culture et sa langue, mais en structurant son territoire avec 50 aérodromes, 200 quais, des réseaux routiers et une compagnie aérienne internationale. “Tout ça sans impôt sur le revenu”, a précisé, un brin ironique, Édouard Fritch. Alors ce dimanche 29 juin sera “une réponse à la politique de l'effacement menée par le Tavini”, a abondé Teva Rohfritsch qui dénonce “l'approche politicienne, sémantique et démagogique” de l'autonomie version Tavini.
Des bus gratuits seront mis à disposition dans les communes et la population est appelée à venir se réunir autour de cet événement qui se veut populaire. Pas de défilés mais une partie protocolaire avec des discours de jeunes et moins jeunes à partir de 15 heures, suivie d'une partie plus récréative jusqu'à 18 heures au parc Paofai.
Du Amuitahira'a de Bruno Sandras représenté par son vice-président, au Taatira no te hau de Charles Fong Loi, en passant par Tahoe Tatou de Gaston Flosse, Ia ora te nuna'a de Teva Rohfritsch et les plus gros partis comme le Tapura d'Édouard Fritch, et A Here i a Porinetia de Nicole Sanquer, ils étaient tous là ce mardi sous le fare pōte’e de l'assemblée face à la presse pour faire front commun.
Ces partis autonomistes s'étaient déjà réunis sous la bannière Amui Tatou lors des dernières législatives dont le premier tour s'était d'ailleurs déroulé le 29 juin. Pas de célébration de l'autonomie donc l'an dernier, mais ceux qui y voyaient un “signe” avaient eu le nez creux puisque le Tavini a perdu deux de ses trois députés indépendantistes au profit de deux parlementaires autonomistes, Nicole Sanquer et Moerani Frébault, qui siègent aujourd'hui au Palais Bourbon en lieu et place de Steve Chailloux et Tematai Le Gayic.
Pour cette année, c'est encore un scénario particulier. Parce que le 29-Juin, jour férié pendant plus de 40 ans, n'existe plus officiellement dans le calendrier. Le gouvernement de Moetai Brotherson a, en effet, préféré le supprimer et le remplacer par le 20 novembre pour célébrer Matari’i i ni'a. Une décision que les autonomistes voient comme une volonté d'effacer plus de 40 ans de l'histoire de la Polynésie. “Beaucoup sont nés avec cette autonomie et on vit aujourd'hui un grand effacement de tout ce que cette date représente au point du vue idéologique”, a martelé Tepuraurii Teriitahi (Tapura).
Édouard Fritch a en effet d'abord longuement rappelé le cheminement qui a conduit au statut ayant permis aux indépendantistes de gagner les élections de 2023 et de gouverner le Pays aujourd'hui. Tous veulent que ce 29 juin soit l'occasion de tordre le cou à l'idée véhiculée par le parti majoritaire sur la scène locale, nationale et internationale en affirmant que le résultat de ces élections traduit le “choix des Polynésiens de se séparer de la France”. Une quête pour l'autonomie qui “prend ses racines avec Pouvana’a” en 1972, a-t-il rappelé, avant d'aboutir au statut d'autonomie de gestion en 1984, puis à celui que nous connaissons aujourd'hui.
“C'est une chance puisque nous détenons 90% des compétences”, a souligné Nicole Sanquer qui assure que “notre statut est très envié des départements d'Outre-mer”. Un statut qui a permis à la Polynésie de se développer, sans se renier ou occulter sa culture et sa langue, mais en structurant son territoire avec 50 aérodromes, 200 quais, des réseaux routiers et une compagnie aérienne internationale. “Tout ça sans impôt sur le revenu”, a précisé, un brin ironique, Édouard Fritch. Alors ce dimanche 29 juin sera “une réponse à la politique de l'effacement menée par le Tavini”, a abondé Teva Rohfritsch qui dénonce “l'approche politicienne, sémantique et démagogique” de l'autonomie version Tavini.
Des bus gratuits seront mis à disposition dans les communes et la population est appelée à venir se réunir autour de cet événement qui se veut populaire. Pas de défilés mais une partie protocolaire avec des discours de jeunes et moins jeunes à partir de 15 heures, suivie d'une partie plus récréative jusqu'à 18 heures au parc Paofai.