PAPEETE, le 22 juin 2018 - Une femme particulièrement connue de la justice comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel pour « escroquerie. » Pour avoir retiré 190 000 francs avec la carte bleue de l’un de ses voisins, elle a été condamnée à six mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt.
Malgré 16 condamnations pour évasion, vol, escroquerie et abus de confiance commis dans plusieurs endroits du monde, Marie S a de nouveau comparu ce jeudi devant le tribunal pour des faits similaires. En mars dernier, cette grand-mère de 54 ans avait volé la carte bleue de l’un de ses voisins. Ce dernier, qui se trouvait dans les îles, avait prêté ce moyen de paiement à son concubin qui s’était donc fait dérober la carte par la prévenue. Marie S avait fait 7 retraits pour un montant total de 190 000 francs.
Malgré 16 condamnations pour évasion, vol, escroquerie et abus de confiance commis dans plusieurs endroits du monde, Marie S a de nouveau comparu ce jeudi devant le tribunal pour des faits similaires. En mars dernier, cette grand-mère de 54 ans avait volé la carte bleue de l’un de ses voisins. Ce dernier, qui se trouvait dans les îles, avait prêté ce moyen de paiement à son concubin qui s’était donc fait dérober la carte par la prévenue. Marie S avait fait 7 retraits pour un montant total de 190 000 francs.
contradictions
Face aux magistrats, Marie S tient une position intenable. Pourquoi la voit-on sur les caméras de vidéosurveillance de la banque effectuer des retraits à minuit ? Car elle a effectué ces retraits « à la demande du plaignant. » Pourquoi ce dernier l’accuserait-elle sans raison ? Car « il fume beaucoup » et « manque d’hormones. » A la barre, la prévenue, sans emploi, conteste les faits mais propose de rembourser la victime : « j’y ai pensé, je peux vendre des plats, je sais bien faire la cuisine. » Le plaignant vient témoigner, il voudrait récupérer cet argent qui était destiné à une opération de chirurgie esthétique.
Malgré les réquisitions du procureur, qui ne demandait pas de mandat de dépôt, et la plaidoirie de l’avocate de Marie S, qui a évoqué un comportement « pathologique », le tribunal a fermement condamné la prévenue en raison de ses antécédents judiciaires. Elle a écopé de 6 mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt.
Malgré les réquisitions du procureur, qui ne demandait pas de mandat de dépôt, et la plaidoirie de l’avocate de Marie S, qui a évoqué un comportement « pathologique », le tribunal a fermement condamné la prévenue en raison de ses antécédents judiciaires. Elle a écopé de 6 mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt.