Moorea, le 4 mai 2025 - La Direction de la jeunesse et des sports organise depuis le 28 avril et jusqu’au 6 mai, une formation dédiée à l’éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes. Son objectif est de sensibiliser les encadrants des associations de jeunesse afin qu’ils puissent mieux accompagner les adolescents dans leur sexualité, notamment lors des regroupements comme les centres de vacances.
Du lundi 28 avril au mardi 6 mai, la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) organise, dans les locaux de l’Espace conseil de l'insertion et de la vie associative (Eciva), une rencontre thématique dédiée à l’éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes, à destination d’une quinzaine de participants issus notamment des associations de jeunesse. Pendant le module 1, qui s’est déroulé du 28 au 30 avril, les stagiaires ont exploré les différentes facettes de la sexualité : physique, psychologique, sociale, émotionnelle, légale, communicationnelle, voire spirituelle. Les thèmes abordés vont des transformations pubertaires à la relation amoureuse, en passant par les identités de genre, l’orientation sexuelle, le consentement et la prévention des violences dans les relations. Le module 2, prévu les 5 et 6 mai, se concentre sur la mise en pratique avec l’utilisation d’un kit pédagogique élaboré avec la docteure Sabrina Chanteau, spécialisée dans l’éducation à la vie sexuelle et affective. Ce kit comprend des fiches techniques et des supports numériques pour animer des ateliers interactifs.
“L’objectif de cette formation est de sensibiliser les encadrants à la sexualité dans toutes ses dimensions, afin qu’ils puissent mieux appréhender cet aspect de la vie. Elle s’adresse aux acteurs de la jeunesse, avec l’ambition qu’ils puissent transmettre ces connaissances aux jeunes, notamment à travers des ateliers. Il s’agit de faire comprendre aux jeunes que la vie affective et sexuelle ne se résume pas au physique, mais comprend aussi les émotions, les valeurs, la communication et le respect de soi et des autres”, explique Christelle Florent, représentante de la DJS. “Cette initiative vise à fournir des outils concrets à la jeunesse, pour qu’elle soit mieux armée dans sa vie future. Cela va leur servir dans différentes situations vécues comme des amourettes de vacances, des jeunes pris en charge en camp… Il est essentiel de pouvoir les accompagner de manière adaptée dès que ces situations se présentent.”
“Il faut les accompagner”
Mieux appréhender la sexualité avec les adolescents, c’est justement la raison pour laquelle Raihiti Pater, président du Comité protestant des écoles du dimanche (CPED) à Moorea, a décidé de suivre cette formation. “On ne rencontre pas forcément de cas de violence sexuelle avec nos jeunes, mais plutôt des situations liées à la sexualité. Cela commence à se manifester à l’adolescence. Des couples se forment aujourd’hui dans les centres de vacances. Il ne faut pas le cacher, mais il faut les accompagner. C’est justement pour cela que nous suivons cette formation : pour trouver des solutions et savoir comment les accompagner. C’est cela, l’adolescence”, a-t-il confié.
Hans Hunter, membre de l’association J’aime mon Fenua, est pour sa part très sensible à la question de la tolérance des identités sexuelles et de genre autres que celles d’un homme et d’une femme. “Aujourd’hui, la société évolue, notamment avec l’émancipation des genres. On parle de plus en plus de la communauté LGBTQ. Dans nos centres de vacances, on observe aussi cette réalité : des jeunes qui s’interrogent sur leur identité sexuelle. Cette formation me permettra d’être bien plus bienveillant envers ces jeunes. Trop souvent, on reste enfermés dans la vision d’une société dans laquelle on retrouve que des hommes et des femmes”, a-t-il réagi.
Du lundi 28 avril au mardi 6 mai, la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) organise, dans les locaux de l’Espace conseil de l'insertion et de la vie associative (Eciva), une rencontre thématique dédiée à l’éducation à la vie affective et sexuelle des jeunes, à destination d’une quinzaine de participants issus notamment des associations de jeunesse. Pendant le module 1, qui s’est déroulé du 28 au 30 avril, les stagiaires ont exploré les différentes facettes de la sexualité : physique, psychologique, sociale, émotionnelle, légale, communicationnelle, voire spirituelle. Les thèmes abordés vont des transformations pubertaires à la relation amoureuse, en passant par les identités de genre, l’orientation sexuelle, le consentement et la prévention des violences dans les relations. Le module 2, prévu les 5 et 6 mai, se concentre sur la mise en pratique avec l’utilisation d’un kit pédagogique élaboré avec la docteure Sabrina Chanteau, spécialisée dans l’éducation à la vie sexuelle et affective. Ce kit comprend des fiches techniques et des supports numériques pour animer des ateliers interactifs.
“L’objectif de cette formation est de sensibiliser les encadrants à la sexualité dans toutes ses dimensions, afin qu’ils puissent mieux appréhender cet aspect de la vie. Elle s’adresse aux acteurs de la jeunesse, avec l’ambition qu’ils puissent transmettre ces connaissances aux jeunes, notamment à travers des ateliers. Il s’agit de faire comprendre aux jeunes que la vie affective et sexuelle ne se résume pas au physique, mais comprend aussi les émotions, les valeurs, la communication et le respect de soi et des autres”, explique Christelle Florent, représentante de la DJS. “Cette initiative vise à fournir des outils concrets à la jeunesse, pour qu’elle soit mieux armée dans sa vie future. Cela va leur servir dans différentes situations vécues comme des amourettes de vacances, des jeunes pris en charge en camp… Il est essentiel de pouvoir les accompagner de manière adaptée dès que ces situations se présentent.”
“Il faut les accompagner”
Mieux appréhender la sexualité avec les adolescents, c’est justement la raison pour laquelle Raihiti Pater, président du Comité protestant des écoles du dimanche (CPED) à Moorea, a décidé de suivre cette formation. “On ne rencontre pas forcément de cas de violence sexuelle avec nos jeunes, mais plutôt des situations liées à la sexualité. Cela commence à se manifester à l’adolescence. Des couples se forment aujourd’hui dans les centres de vacances. Il ne faut pas le cacher, mais il faut les accompagner. C’est justement pour cela que nous suivons cette formation : pour trouver des solutions et savoir comment les accompagner. C’est cela, l’adolescence”, a-t-il confié.
Hans Hunter, membre de l’association J’aime mon Fenua, est pour sa part très sensible à la question de la tolérance des identités sexuelles et de genre autres que celles d’un homme et d’une femme. “Aujourd’hui, la société évolue, notamment avec l’émancipation des genres. On parle de plus en plus de la communauté LGBTQ. Dans nos centres de vacances, on observe aussi cette réalité : des jeunes qui s’interrogent sur leur identité sexuelle. Cette formation me permettra d’être bien plus bienveillant envers ces jeunes. Trop souvent, on reste enfermés dans la vision d’une société dans laquelle on retrouve que des hommes et des femmes”, a-t-il réagi.