La délégation tahitienne a bien représenté le Fenua lors de ces Mondiaux de taekwondo.
Tahiti, le 6 novembre 2025 - Du 24 au 30 octobre 2025 se tenaient en Chine les championnats du monde de taekwondo. Partie avec cinq athlètes, la délégation polynésienne a fait bonne figure durant la compétition. Avec pour objectif de progresser et d’acquérir de l’expérience, nos ‘aito ont fièrement porté les valeurs du Fenua. Malgré des combats difficiles, la délégation a beaucoup appris de ce déplacement, qui sera bénéfique pour l’avenir de cette belle génération.
Les championnats du monde de taekwondo, qui se sont déroulés du 24 au 30 octobre à Wuxi, en Chine, ont été très intenses pour notre délégation. Partis quelques jours avant le début de la compétition, nos cinq représentants, accompagnés de leur staff, composé, entre autres, du président de la fédération Alfred Lai Koun Sing et du coach Philippe Pinerd, étaient très déterminés à performer lors de ces Mondiaux.
Premier à entrer en lice, dans la catégorie des +87 kg : Raihau Mai-Apa. Le solide licencié du Rotui Taekwondo s’est retrouvé face à un adversaire coriace, le Gabonais Alexandre Essogho. Les combats se déroulent en trois rounds de deux minutes, dont deux gagnants, les points étant attribués selon la zone touchée, la technique utilisée et l’impact du coup. Après avoir perdu le premier round, Raihau Mai-Apa n’a pas pu pousser son adversaire jusqu’au troisième. Il a été éliminé en deux rounds. Son aventure s’est arrêtée prématurément, mais cette expérience sera sans doute un levier pour sa progression.
Une opposition relevée
Le deuxième jour, c’est Edo Miyaguchi qui prenait le relais en -63 kg. Face à lui, un gros morceau : l’ancien champion du monde 2022 et huitième mondial, le Hongrois Omar Gergely Salim. La logique a été respectée, malgré une belle résistance du pensionnaire de Tefana Taekwondo.
Après une journée de repos, nos représentants retrouvaient le tapis avec Rainui Mairau du club de Nahiti Taekwondo. Dans sa catégorie (-80 kg), le niveau était très élevé. Même si son combat semblait accessible, un manque de patience et de précision lui a coûté cher. Sa défaite contre l’Indonésien MHD Raihan ne reflète pas son réel niveau : Rainui aurait mérité mieux.
Le lendemain, c’était au tour de la seule représentante féminine de la sélection, et pas la moindre, Kawehi Iorss. Déjà présente aux championnats du monde de Bakou en 2023, la jeune combattante voulait s’appuyer sur son expérience pour franchir ce premier tour, si souvent fatal à nos athlètes.
Dans un combat intense, où le suspense fut total, Kawehi a terrassé la Nigériane Oumoulker Amadou, se hissant ainsi au deuxième tour. Un duel relevé l’attendait face à la Canadienne Ella Brewster, qu’elle connaissait bien pour l’avoir déjà affrontée. Après deux rounds chacune, c’est finalement la Canadienne qui s’est imposée dans le dernier. Malgré la défaite, Kawehi Iorss a prouvé qu’elle figurait parmi les meilleures. De bon augure à l’approche des Jeux du Pacifique.
Une expérience précieuse pour la suite
Dernier combattant du Fenua, Rahiti Iorss débutait sa compétition le dernier jour du tournoi face au Togolais Ibrahim Mamoudou. Battu deux rounds à zéro, le capitaine de la sélection n’a pas trouvé les solutions pour venir à bout de son adversaire.
Malgré la déception d’un tournoi mitigé, la sélection tahitienne a montré que le travail commence à porter ses fruits, même si le chemin reste encore long. L’expérience acquise lors de ces grands rendez-vous internationaux ne pourra être que bénéfique dans l’apprentissage exigeant du haut niveau.
Les championnats du monde de taekwondo, qui se sont déroulés du 24 au 30 octobre à Wuxi, en Chine, ont été très intenses pour notre délégation. Partis quelques jours avant le début de la compétition, nos cinq représentants, accompagnés de leur staff, composé, entre autres, du président de la fédération Alfred Lai Koun Sing et du coach Philippe Pinerd, étaient très déterminés à performer lors de ces Mondiaux.
Premier à entrer en lice, dans la catégorie des +87 kg : Raihau Mai-Apa. Le solide licencié du Rotui Taekwondo s’est retrouvé face à un adversaire coriace, le Gabonais Alexandre Essogho. Les combats se déroulent en trois rounds de deux minutes, dont deux gagnants, les points étant attribués selon la zone touchée, la technique utilisée et l’impact du coup. Après avoir perdu le premier round, Raihau Mai-Apa n’a pas pu pousser son adversaire jusqu’au troisième. Il a été éliminé en deux rounds. Son aventure s’est arrêtée prématurément, mais cette expérience sera sans doute un levier pour sa progression.
Une opposition relevée
Le deuxième jour, c’est Edo Miyaguchi qui prenait le relais en -63 kg. Face à lui, un gros morceau : l’ancien champion du monde 2022 et huitième mondial, le Hongrois Omar Gergely Salim. La logique a été respectée, malgré une belle résistance du pensionnaire de Tefana Taekwondo.
Après une journée de repos, nos représentants retrouvaient le tapis avec Rainui Mairau du club de Nahiti Taekwondo. Dans sa catégorie (-80 kg), le niveau était très élevé. Même si son combat semblait accessible, un manque de patience et de précision lui a coûté cher. Sa défaite contre l’Indonésien MHD Raihan ne reflète pas son réel niveau : Rainui aurait mérité mieux.
Le lendemain, c’était au tour de la seule représentante féminine de la sélection, et pas la moindre, Kawehi Iorss. Déjà présente aux championnats du monde de Bakou en 2023, la jeune combattante voulait s’appuyer sur son expérience pour franchir ce premier tour, si souvent fatal à nos athlètes.
Dans un combat intense, où le suspense fut total, Kawehi a terrassé la Nigériane Oumoulker Amadou, se hissant ainsi au deuxième tour. Un duel relevé l’attendait face à la Canadienne Ella Brewster, qu’elle connaissait bien pour l’avoir déjà affrontée. Après deux rounds chacune, c’est finalement la Canadienne qui s’est imposée dans le dernier. Malgré la défaite, Kawehi Iorss a prouvé qu’elle figurait parmi les meilleures. De bon augure à l’approche des Jeux du Pacifique.
Une expérience précieuse pour la suite
Dernier combattant du Fenua, Rahiti Iorss débutait sa compétition le dernier jour du tournoi face au Togolais Ibrahim Mamoudou. Battu deux rounds à zéro, le capitaine de la sélection n’a pas trouvé les solutions pour venir à bout de son adversaire.
Malgré la déception d’un tournoi mitigé, la sélection tahitienne a montré que le travail commence à porter ses fruits, même si le chemin reste encore long. L’expérience acquise lors de ces grands rendez-vous internationaux ne pourra être que bénéfique dans l’apprentissage exigeant du haut niveau.