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Une aide technique dans la lutte contre la délinquance et les violences


PAPEETE, 17 juillet 2019 - Nicole Belloubet s’est entretenue en tête à tête avec le président Fritch, mercredi matin, avant de rencontrer le gouvernement en marge du Conseil des ministres. La discussion avec la garde des Sceaux a porté sur le problème de la délinquance et des violences intrafamiliales en Polynésie.
 
C’était l’un des axes forts martelés par Edouard Fritch lors de la dernière campagne des Territoriales : l’amélioration de la vie quotidienne des familles et des Polynésiens. Fin janvier encore, lors de ses vœux aux confessions religieuses, le chef de l’exécutif avait déploré de bilan dressé par les autorités judiciaires pour 2018 concernant la délinquance et les violences en Polynésie : "je ne serai apaisé et satisfait que lorsque nos familles iront beaucoup mieux. Je suis encore trop attristé par certains drames familiaux révélés presque quotidiennement par l’actualité. L’amour et la paix sont absents dans beaucoup de nos familles."

Mercredi matin, à la faveur d’un entretien avec la garde des Sceaux, cette problématique des violences intrafamiliales et de la délinquance a été abordée en marge du Conseil des ministres. "Je sais que la ministre est très sensible à ces sujets", a dit Edouard Fritch à l’issue de la rencontre.

​Soutien technique

Le sujet pourrait être une des thématiques récurrentes durant le séjour de la ministre de la Justice Polynésie française : "Je prendrai le temps de lui en parler, explique Edouard Fritch. Surtout au sujet de la prévention et de l’accompagnement de structures que nous avons mises en place et qui nous permettent de veiller à ce que cette délinquance se réduise et que les enfants soient pris en charge dès leur plus jeune âge, dans les écoles. Il y a un gros sujet à ce niveau-là. Il y a aussi derrière l’accompagnement parental. C’est un travail de professionnels. On a besoin de compétences, de moyens humains et de techniques d’approche du problème.
Si déjà les équipes des services du ministère de la Justice peuvent nous accompagner au stade de la réflexion, au stade d’un plan concernant la mise en place de moyens pour une meilleure prévention... C’est un travail de spécialistes. On a besoin d’un fort soutien de la métropole. Je crois qu’elle est sensible. Je suis optimiste au sujet de son accompagnement
."

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mercredi 17 Juillet 2019 à 17:11 | Lu 1539 fois