Du côté des propriétaires de chiens assassinés, on réclame justice !
Tahiti, le 13 octobre 2025 – Un appel à témoins a été lancé à Titioro où un potentiel tueur en série de chiens sévirait. Une alerte, émise par l'association SCATahiti, qui intervient après le meurtre de deux chiens dans la même servitude, à quelques semaines d'intervalle. Deux actes qui ont d'ailleurs permis de remonter à une troisième victime, toujours dans le même quartier, mais qui date de 2023.
“Nous ne pouvons plus nous taire !” C'est par ces mots, empreints d'amertume, que l'association SCATahiti a entamé son communiqué, ce lundi, sur les réseaux sociaux. Elle lance un appel à témoins suite au meurtre d'un chien, Balou, dans l’un des quartiers de la vallée de Titioro. Un acte d'une violence peu commune qui, aujourd'hui, soulève l'inquiétude générale au sein du voisinage. Et pour cause, il s'agit du deuxième meurtre de chien dans la zone à seulement quelques semaines d'intervalle. Même quartier, même mode opératoire : “Les deux chiens ont eu le crâne fracassé”, explique Nancy, présidente de l'association SCATahiti. “Concernant l'arme utilisée, difficile à dire. La seule chose qui est sûre, c'est que l'objet était assez lourd et dur pour pouvoir fracasser le crâne d'un chien.” Une récidive dénoncée par le propriétaire de Balou, qui s'est empressé de joindre l'association SCATahiti afin qu'une enquête soit lancée.
Une investigation qui, dès ses débuts, a permis d'identifier une potentielle troisième victime datant de 2023. “En poursuivant nos recherches, nous avons découvert que le 13 septembre 2023, un autre chien, Kyle, avait été mordu par des chiens puis abattu d'une balle de plomb dans la tête. Et avant cela, il avait déjà été blessé au coupe-coupe. Ce n'est plus une coïncidence. Ce n'est plus un accident”, affirme Nancy. “C'est un tueur en série, un psychopathe, qui agit dans l'ombre depuis au moins septembre 2023.”
Le coupable quasiment identifié
Et la frustration est d'autant plus grande pour l'association SCATahiti puisque, selon elle, le coupable serait quasiment identifié : “Nous nous sommes rendus dans le quartier et nous avons enquêté. Nous avons un nom. Nous sommes certains à 99 % de savoir de qui il s'agit. Malheureusement, personne ne veut parler. C'est très frustrant car nous ne pouvons pas aller porter plainte à la gendarmerie sans preuve concrète. Une plainte sans preuve, ça part vite à la poubelle. Aujourd'hui, personne ne veut parler car les gens ont peur.” Pourtant, l'association, dans son communiqué, insiste : “Contactez-nous en privé. Tout restera strictement confidentiel. Aucune information ne sera publiée sans votre accord. Votre anonymat sera totalement protégé.”
“Aujourd'hui, c'est un chien. Mais demain, ça sera quoi ? Un autre animal ? Un enfant ? Un humain ? Arrêtez d'avoir peur s'il vous plaît. Il faut parler, témoigner, oser dire ce que vous savez. Il faut que la peur change de camp”, déclare l'association SCATahiti.
“Nous ne pouvons plus nous taire !” C'est par ces mots, empreints d'amertume, que l'association SCATahiti a entamé son communiqué, ce lundi, sur les réseaux sociaux. Elle lance un appel à témoins suite au meurtre d'un chien, Balou, dans l’un des quartiers de la vallée de Titioro. Un acte d'une violence peu commune qui, aujourd'hui, soulève l'inquiétude générale au sein du voisinage. Et pour cause, il s'agit du deuxième meurtre de chien dans la zone à seulement quelques semaines d'intervalle. Même quartier, même mode opératoire : “Les deux chiens ont eu le crâne fracassé”, explique Nancy, présidente de l'association SCATahiti. “Concernant l'arme utilisée, difficile à dire. La seule chose qui est sûre, c'est que l'objet était assez lourd et dur pour pouvoir fracasser le crâne d'un chien.” Une récidive dénoncée par le propriétaire de Balou, qui s'est empressé de joindre l'association SCATahiti afin qu'une enquête soit lancée.
Une investigation qui, dès ses débuts, a permis d'identifier une potentielle troisième victime datant de 2023. “En poursuivant nos recherches, nous avons découvert que le 13 septembre 2023, un autre chien, Kyle, avait été mordu par des chiens puis abattu d'une balle de plomb dans la tête. Et avant cela, il avait déjà été blessé au coupe-coupe. Ce n'est plus une coïncidence. Ce n'est plus un accident”, affirme Nancy. “C'est un tueur en série, un psychopathe, qui agit dans l'ombre depuis au moins septembre 2023.”
Le coupable quasiment identifié
Et la frustration est d'autant plus grande pour l'association SCATahiti puisque, selon elle, le coupable serait quasiment identifié : “Nous nous sommes rendus dans le quartier et nous avons enquêté. Nous avons un nom. Nous sommes certains à 99 % de savoir de qui il s'agit. Malheureusement, personne ne veut parler. C'est très frustrant car nous ne pouvons pas aller porter plainte à la gendarmerie sans preuve concrète. Une plainte sans preuve, ça part vite à la poubelle. Aujourd'hui, personne ne veut parler car les gens ont peur.” Pourtant, l'association, dans son communiqué, insiste : “Contactez-nous en privé. Tout restera strictement confidentiel. Aucune information ne sera publiée sans votre accord. Votre anonymat sera totalement protégé.”
“Aujourd'hui, c'est un chien. Mais demain, ça sera quoi ? Un autre animal ? Un enfant ? Un humain ? Arrêtez d'avoir peur s'il vous plaît. Il faut parler, témoigner, oser dire ce que vous savez. Il faut que la peur change de camp”, déclare l'association SCATahiti.