Un roman policier qui révèle l’envers du paradis


TAHITI, le 7 décembre 2020 - Monak signe Coup de soleil sous un bananier chez Estelas éditions. Un roman policier qui est un prétexte pour parler de la Polynésie et de ses habitants.

"Alors, osez pénétrer l’envers du paradis !", voici le défi lancé aux lecteurs dans la présentation du nouveau livre de Monak.

La présentation est signée Julien Gué, le livre s’intitule Coup de soleil sous un bananier. Il s’agit d’un roman policier dont l'histoire se passe en Polynésie française. Il parait chez Estelas éditions et est disponible en version e-book.

"Les éditeurs, en particulier les petites maisons, vivent de grandes difficultés à cause de la crise", justifie Monak. "C’est pourquoi le livre restera pour l’instant en version numérique."

Une peinture sociétale contemporaine

À propos du roman policier, toujours en guise de présentation : "La douceur des îles et de leurs habitants, l’indescriptible camaïeu de bleus des lagons, l’art de la bringue lui-même ne doivent pas, ne peuvent pas occulter la violence cachée d’une société étouffée par le mutisme légendaire des Tahitiens."

"Derrière la vie réglée d’un humble et discret fonctionnaire peuvent se nouer de bien étranges intrigues."

Selon Julien Gué, le polar de Monak a ceci de particulier qu’il est "le premier à faire une peinture sociétale contemporaine de la Polynésie". Pour Monak, le roman qu’il soit noir ou non, "est toujours un prétexte pour parler du lieu où l’on vit et de la population".

Les "raerae", personnages principaux

Pour écrire Coup de soleil sous un bananier, elle s’est inspirée des nombreuses conversations qu’elle a eues avec ses "copines raerae". Elle en a plusieurs qui se sont livrées.

"J’ai entendu parler de très belles histoires, mais aussi de violence souvent cachée. Il ya plein de gens qu’on voit très souriants dans la journée et qui, chez eux, évoluent dans un monde violent."

Monak a cherché à dire que tout le monde, un jour ou l’autre, pouvait devenir criminel et ce pour n’importe quelles raisons dans la mesure où le plus grand crime "est de rejeter les gens".

Or les raerae sont rejetées. Elles comptent parmi les principaux personnages de Coup de soleil sous un bananier.


Découvrir le roman

Des extraits sont disponibles en ligne pour découvrir le roman.

Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 7 Décembre 2020 à 16:42 | Lu 3788 fois