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Un million d'euros pour lutter contre la violence faite aux femmes dans les Outre-mer


Un million d'euros pour lutter contre la violence faite aux femmes dans les Outre-mer
PARIS, le 5 mai 2014 - La violence contre les femmes, surtout dans le cadre conjugal, est une plaie qui ronge toutes les sociétés des Outre-mer. Afin de combattre ce fléau, les ministres des Droits des femmes (Najat Vallaud-Belkacem) et des Outre-mer (George Pau-Langevin) ont lancé un appel à projets du fonds d’expérimentation pour la Jeunesse destiné à mettre en œuvre des actions innovantes de lutte contre les stéréotypes sexistes.

Le fonds a été doté d'un million d'euros (soit 118 millions de Fcfp) qui seront consacrés à cet appel à projet concernant la Polynésie française en plus des cinq départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion) et les territoires de Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna.

Toutes les associations, collectivités, entreprises ou particuliers qui ont une idée originale qui pourrait servir de base à une expérimentation (trouvez tous les critères sur le site du Fonds d'Expérimentation pour la Jeunesse peuvent participer à cette initiative faisant partie du 4ème plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes. Une communication du ministère explique que : "Avec l’appel à projets lancé ce jour, il s’agit de sensibiliser et mobiliser les acteurs locaux, collectivités, associations, pour mettre en place des actions nouvelles de lutte contre la formation des inégalités et d’agir sur les pratiques des professionnels et sur les représentations des jeunes pour mieux prévenir les violences faites aux femmes."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Lundi 5 Mai 2014 à 13:21 | Lu 1523 fois
           



Commentaires

1.Posté par Roro LEBO le 05/05/2014 13:28 | Alerter
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Et combien pour la violence contre les hommes?

2.Posté par alvaro le 06/05/2014 01:18 | Alerter
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Depuis que l'hydre mahomédienne occupe une place de plus en plus grandissante en Europe, nous constatons effectivement une recrudescence aggravée d'agressions contre les femmes ces dernières années. Cela ne sera pas en diminution à l'avenir, bien au contraire.

3.Posté par Jojito le 06/05/2014 20:49 | Alerter
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@alvaro laisse Mahomet en dehors de ça !
Tu crois que ceux qui frappent femmes et enfants en Polynésie fréquentent une mosquée ?
La propension évidente de la justice à laisser ces situations perdurer, l'impuissance des forces de l'ordre et le silence des élus, font que je souhaite bien du courage aux femmes du fenua.
j'ai fais de nombreux signalement de violences (barbaries plutôt) conjugales aux autorités, à chaque fois on sent la lassitude avec laquelle ils traitent le sujet... je ne leur en veux pas tant que la personne ne portera pas plainte, la violence continuera imperturbablement ...
quand après un signalement, les gendarmes rappellent au bout d'un quart d'heure en demandant si la femme hurle toujours et si le tane la frappe encore... la première fois tu restes un peu sur le cul, il faut leur répondre quoi??
" heu non non, aux râles d'agonie que j'entends, la situation à l'aire beaucoup plus détendue!
bon la femme fait semblant de saigner au sol, elle simule une crise d'épilepsie et je crois que son nez était déjà cassé !!! faudrait peut-être voir à la condamner pour trouble manifeste à l'ordre publique...."
Alors, où se situe l'acte citoyen?
Faut-il appeler les gendarmes, et avoir le sentiment d'avoir bien agis? (Étant visiblement le seul à appeler à chaque fois)
Ou faut-il laisser faire? c'est à dire subir les hurlements d'une femme se faisant rosser et au passage se rendre coupable de non assistance à personne en danger.
MANAVA

4.Posté par alvaro le 06/05/2014 23:32 | Alerter
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Jojito, effectivement il n'y a pas de mosquée en Polynésie Française et, je m'insurge toujours contre la violence faite aux femmes que ce soit celles du fenua ou de l'Europe. En lisant bien le Coran tu sauras qu'effectivement il est recommandé de frapper les femmes pour les apprendre à vivre. Je me révolte toujours que les lettrés islamiques n'aient pas encore fait de réformes pour supprimer les sourates correspondantes. Mais l'islam maintient, malheureusement, la fixité de ses dogmes.
Pour en revenir aux vahinés, il serait nécessaire d'instaurer dans la constitution polynésienne une obligation pour la femme de dénoncer le conjoint ou autre si elle venait à être battue pour une raison ou pour une autre avec une sanction exemplaire automatique à la clé pour celui qui l'a fait. Lorsque l'épée de Damoclès se trouve au dessus de la tête sans possibilité de lui échapper et que le tane le sait, il fait plus attention, c'est normal.
Ceux qui sont épris de justice doivent le proposer à Tahoeraa par exemple!