Nuku Hiva, le 24 octobre 2025 - Vendredi l’école publique Patoa de Nuku Hiva a organisé son traditionnel cross scolaire, mais avec une intention particulière et inédite cette année : sensibiliser les élèves aux cancers pédiatriques.
Cette année, le cross scolaire organisé par l’école Patoa de Taiohae a pris une orientation particulière avec la mise en lumière des cancers pédiatriques. Alors qu’Octobre Rose attire chaque année l’attention sur le cancer du sein, les équipes pédagogiques de l’école ont choisi de braquer les projecteurs sur les enfants touchés par la maladie, en arborant fièrement le ruban doré, symbole international de la lutte contre les cancers pédiatriques.
Cette journée était aussi l’occasion de soutenir et de faire connaître l’association “Sourire à la vie”, qui accompagne les enfants polynésiens atteints de cancers.
Une projection émouvante a permis de découvrir les visages et les parcours des enfants membres de l’association. Parmi eux, Keran Huet, un jeune adolescent marquisien de 14 ans atteint d’un cancer, qui a partagé son témoignage devant les écoliers, offrant un message d’espoir et de courage.
Keran est atteint d’un sarcome d’Ewing, un cancer rare des os qui s’est développé au niveau de son tibia dès l’âge de 7 ans. “Souvent, explique-t-il, quand les enfants voient ma cicatrice à la jambe, ils pensent que c’est juste une petite opération classique. Il faut que je leur explique que c’est plus grave que ça, et que je me suis fait changer le tibia contre une prothèse métallique évolutive.”
Aujourd’hui en rémission, le jeune garçon n’est pas encore guéri et doit toujours se rendre en métropole deux fois par an pour des soins. “C’était important pour nous de montrer que les cancers pédiatriques existent et touchent aussi nos enfants polynésiens. Ça peut vraiment arriver à tout le monde”, explique Yolenne Huet, la maman de Keran.
Pour elle, cette journée a été l’occasion de rappeler que “partout, des enfants courageux se battent au quotidien pour vivre”. Elle souligne aussi l’importance de la solidarité entre enfants : “Il était essentiel de sensibiliser les écoliers pour qu’ils sachent que leur soutien envers leurs camarades malades compte énormément.”
Pour marquer leur solidarité, les élèves de l’école Patoa ont lu des mots de soutien à destination de tous les enfants atteint de maladie. Une urne a également été mise à disposition pour recueillir des dons en faveur de l’association “Sourire à la vie”, transformant cette journée sportive en un élan de générosité collective.
Comme le souligne Mme Tevaria, la directrice de l'école Patoa : “Cette journée a permis de rassembler, de sensibiliser et d’agir. C’est une première action d’éducation à la santé qui, nous l’espérons, inspirera d’autres établissements à s’engager pour cette cause.”
Contrairement à d’autres cancers, ceux qui touchent les enfants sont souvent méconnus du grand public. Pourtant, chaque année, des familles polynésiennes sont confrontées à cette épreuve. “Sourire à la vie” œuvre au quotidien pour les accompagner, tant sur le plan médical que psychologique.
Ainsi, l’école Patoa de Nuku Hiva a prouvé qu’à travers une activité sportive et ludique, il est possible d’éduquer, de changer les regards, de briser les tabous et surtout, de redonner le sourire à ceux qui en ont le plus besoin.
Marie Laure
Cette année, le cross scolaire organisé par l’école Patoa de Taiohae a pris une orientation particulière avec la mise en lumière des cancers pédiatriques. Alors qu’Octobre Rose attire chaque année l’attention sur le cancer du sein, les équipes pédagogiques de l’école ont choisi de braquer les projecteurs sur les enfants touchés par la maladie, en arborant fièrement le ruban doré, symbole international de la lutte contre les cancers pédiatriques.
Cette journée était aussi l’occasion de soutenir et de faire connaître l’association “Sourire à la vie”, qui accompagne les enfants polynésiens atteints de cancers.
Une projection émouvante a permis de découvrir les visages et les parcours des enfants membres de l’association. Parmi eux, Keran Huet, un jeune adolescent marquisien de 14 ans atteint d’un cancer, qui a partagé son témoignage devant les écoliers, offrant un message d’espoir et de courage.
Keran est atteint d’un sarcome d’Ewing, un cancer rare des os qui s’est développé au niveau de son tibia dès l’âge de 7 ans. “Souvent, explique-t-il, quand les enfants voient ma cicatrice à la jambe, ils pensent que c’est juste une petite opération classique. Il faut que je leur explique que c’est plus grave que ça, et que je me suis fait changer le tibia contre une prothèse métallique évolutive.”
Aujourd’hui en rémission, le jeune garçon n’est pas encore guéri et doit toujours se rendre en métropole deux fois par an pour des soins. “C’était important pour nous de montrer que les cancers pédiatriques existent et touchent aussi nos enfants polynésiens. Ça peut vraiment arriver à tout le monde”, explique Yolenne Huet, la maman de Keran.
Pour elle, cette journée a été l’occasion de rappeler que “partout, des enfants courageux se battent au quotidien pour vivre”. Elle souligne aussi l’importance de la solidarité entre enfants : “Il était essentiel de sensibiliser les écoliers pour qu’ils sachent que leur soutien envers leurs camarades malades compte énormément.”
Pour marquer leur solidarité, les élèves de l’école Patoa ont lu des mots de soutien à destination de tous les enfants atteint de maladie. Une urne a également été mise à disposition pour recueillir des dons en faveur de l’association “Sourire à la vie”, transformant cette journée sportive en un élan de générosité collective.
Comme le souligne Mme Tevaria, la directrice de l'école Patoa : “Cette journée a permis de rassembler, de sensibiliser et d’agir. C’est une première action d’éducation à la santé qui, nous l’espérons, inspirera d’autres établissements à s’engager pour cette cause.”
Contrairement à d’autres cancers, ceux qui touchent les enfants sont souvent méconnus du grand public. Pourtant, chaque année, des familles polynésiennes sont confrontées à cette épreuve. “Sourire à la vie” œuvre au quotidien pour les accompagner, tant sur le plan médical que psychologique.
Ainsi, l’école Patoa de Nuku Hiva a prouvé qu’à travers une activité sportive et ludique, il est possible d’éduquer, de changer les regards, de briser les tabous et surtout, de redonner le sourire à ceux qui en ont le plus besoin.
Marie Laure
Keran et sa maman.