Ultimatum des syndicats : la CGPME prête à se désolidariser


Le 30 mars 2011, la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises signait avec les autres organisations patronales et les syndicats de salariés l'ultimatum social et économique adressé aux politiques. Dans cette lettre, les syndicats demandaient un projet de société « capable de redresser durablement notre économie ». Quelques jours avant l’expiration de cet ultimatum, fixée au 31 mai, la CGPME est sur le point de se désolidariser de ses partenaires.

« On a un peu l’impression d’avoir été les dindons de la farce, explique Christophe Plée, président de la CGPME. « Il n’y a pas une personne qui est sortie de notre manifestation en sachant quel a été le résultat de cette mobilisation ».

La CGMPE n’a pas peur de dire que l’ultimatum a surtout profité aux grosses entreprises. « Toujours les mêmes », soupire-t-on dans les rangs de la Confédération, qui a envoyé un représentant à l’observatoire du bâtiment et des travaux publics, mardi matin, mais constate que peu d’appels d’offre s’adressent aux petites entreprises.

Jeudi 26 mai, lors de son assemblée générale, la Confédération demandera donc à ses mille adhérents s’ils souhaitent poursuivre le mouvement aux côtés des autres syndicats de patrons et de salariés.

Christophe Pléé leur proposera par ailleurs 15 idées pour relancer l’économie du pays, en attendant celles du gouvernement. En juin, le président de la CGPME partira à Bruxelles demander des aides européennes pour les entreprises polynésiennes.

Rédigé par F K le Mardi 24 Mai 2011 à 11:37 | Lu 923 fois