BOULOGNE-SUR-MER, 13 avril 2011 (AFP) - Un Calaisien de 43 ans, qui affirme consommer du cannabis afin de soigner un psoriasis, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) à 3 mois de prison avec sursis pour usage et détention de stupéfiants.
Trahi par des écoutes téléphoniques mises en place après une transaction avec un dealer surveillé, l'homme avait été interpellé en février 2010.
Ce chauffeur routier au chômage affirme fumer du cannabis ou en consommer en tisanes --ainsi que sous la forme d'onguent-- afin de soigner un psoriasis dont il souffre depuis l'âge de 8 ans et qu'aucun traitement médical n'est parvenu à vaincre.
"Je ne vends pas de cannabis et je n'en prends pas pour me droguer mais pour me soigner. J'ai essayé les UV ou la cortisone, mais les effets secondaires sont importants et de toute façon ça ne marche pas", a expliqué le Calaisien à l'AFP.
"J'ai des lettres de médecins qui montrent que mes cicatrices sont en train de disparaître. Depuis quelques temps, je peux enfin retourner à la piscine. Je ne comprends pas l'interdiction", a-t-il plaidé.
L'homme précise qu'il n'a toutefois pas l'intention de faire appel de sa condamnation mais souhaite continuer à se "soigner".
Certains pays, dont l'Autriche, les Pays-Bas, le Portugal et le Canada, mais aussi certains états des Etats-Unis, ont partiellement dépénalisé la consommation de cannabis, autorisant, sous conditions, sa culture et son usage à des fins thérapeutiques.
En France, l'usage de cannabis est passible d'un an d'emprisonnement au maximum.
gab/bb/df
Trahi par des écoutes téléphoniques mises en place après une transaction avec un dealer surveillé, l'homme avait été interpellé en février 2010.
Ce chauffeur routier au chômage affirme fumer du cannabis ou en consommer en tisanes --ainsi que sous la forme d'onguent-- afin de soigner un psoriasis dont il souffre depuis l'âge de 8 ans et qu'aucun traitement médical n'est parvenu à vaincre.
"Je ne vends pas de cannabis et je n'en prends pas pour me droguer mais pour me soigner. J'ai essayé les UV ou la cortisone, mais les effets secondaires sont importants et de toute façon ça ne marche pas", a expliqué le Calaisien à l'AFP.
"J'ai des lettres de médecins qui montrent que mes cicatrices sont en train de disparaître. Depuis quelques temps, je peux enfin retourner à la piscine. Je ne comprends pas l'interdiction", a-t-il plaidé.
L'homme précise qu'il n'a toutefois pas l'intention de faire appel de sa condamnation mais souhaite continuer à se "soigner".
Certains pays, dont l'Autriche, les Pays-Bas, le Portugal et le Canada, mais aussi certains états des Etats-Unis, ont partiellement dépénalisé la consommation de cannabis, autorisant, sous conditions, sa culture et son usage à des fins thérapeutiques.
En France, l'usage de cannabis est passible d'un an d'emprisonnement au maximum.
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