Kiara Goold, Kauli Vaast et Aelan Vaast font partie des six représentants français pour ces championnats du monde.
Tahiti, le 8 août 2025 - Engagés avec l’équipe de France de surf aux championnats du monde de surf ISA, qui se déroulent du 5 au 14 septembre au Salvador, nos trois Tahitiens – Aelan Vaast, Kiara Goold et le capitaine de la sélection, Kauli Vaast – ont parfaitement entamé la compétition. Une aventure dans laquelle ils comptent bien aller le plus loin possible pour représenter fièrement leur île.
Arrivée au Salvador dans la nuit de mardi à mercredi, la délégation française de surf est déterminée à franchir un cap. Double finaliste des deux dernières éditions, l’équipe tricolore vise désormais la première marche du podium. Pour y parvenir, elle a misé sur un savant mélange.
“C’est une belle équipe de France”, explique Jérémy Florès, le manager. “On est parvenus à mixer des habitués et des nouveaux. Je sais que les jeunes ont des étoiles dans les yeux, ils rêvaient de ce moment. Certains vont pouvoir partager l’expérience d’athlètes comme Kauli, qui va aussi s’investir pour les autres.”
Car oui, notre ’aito, le champion olympique Kauli Vaast, est bien présent. Il endosse aussi le rôle de capitaine, un costume qui lui va à merveille :
“C’est une immense joie de revenir sur ce lieu deux ans après, qui m’a permis de me qualifier pour les JO. Je suis très fier d’être le capitaine et de pouvoir faire cette compétition avec ma sœur. On a une très belle team avec beaucoup d’ambition et je suis là aussi pour montrer l’exemple. On a la chance d’être là et de pouvoir s’éclater sur des spots incroyables. On va en profiter et surtout donner notre maximum pour, cette fois-ci, aller chercher le titre en équipe.”
Les Tahitiens en force
Cette année, il est accompagné par deux Tahitiennes, et non des moindres : sa sœur Aelan, championne de France et finaliste du QS à Tahiti, ainsi que la petite pépite du surf polynésien, Kiara Goold, engagée sur les Challenger Series à seulement 15 ans. Un Fenua bien représenté dans une équipe de France qui s’appuie de plus en plus sur nos surfeurs.
“On travaille maintenant main dans la main avec la fédération tahitienne de surf. Il y a tellement de talents que c’est notre rôle de les accompagner dans leur carrière internationale. Avec le projet Heritage mis en place par les deux fédérations, on est vraiment sur un travail d’équipe”, avait confié le manager lors de sa venue pour la Toa Pro, en mai dernier.
La réglementation impose en effet que seules les fédérations reconnues par le CIO puissent s’aligner sur les compétitions internationales (Jeux olympiques, championnats du monde, entre autres), ce qui n’est pas le cas de Tahiti. Mais les Polynésiens étant de nationalité française, le rapprochement s’est fait naturellement.
C’est donc une équipe de France “newlook” qui s’est élancée ce samedi 6 septembre au milieu de 297 participants et 61 nations représentées – un record. Avec de nouvelles têtes, un choix assumé par la fédération : “L’équipe de France pour les Mondiaux ISA 2025 a été remaniée pour plusieurs raisons. On sait qu’il n’y a pas de qualification olympique cette année, il n’y avait donc pas l’obligation d’aligner notre meilleure équipe. Certains, comme Marco Mignot, Vahine Fierro ou Tya Zebrowski, avaient besoin de souffler après une longue saison. Pas de quota pour les JO ne veut pas dire pas d’ambition”, insiste Jérémy Florès. “On a à cœur de toujours bien représenter notre pays. On veut gagner, et surtout continuer à construire un collectif solide en vue de Los Angeles 2028.”
Kauli, Alean et Kiara au troisième tour
Engagée dès la deuxième journée, notre dream team a fait le travail : une qualification pour le second tour pour Aelan et Kiara, malgré des conditions pas toujours faciles.
“J’étais quand même stressée car c’est ma première sélection en équipe de France Open. Après, dès qu’on est lancée, on oublie tout ça et on se concentre sur son surf. C’est un spot compliqué mais l’essentiel c’est de passer le tour”, déclarait Aelan, qui évoluait sur le spot d’El Sunzal, pas toujours facile à manœuvrer. Idem pour Kiara, qui a su se sortir du piège du premier heat : “La série était assez difficile, il y avait deux filles qui sont sur les Challenger Series. Je tombe souvent contre elles et parfois je perds… mais là, je suis contente de les avoir battues. L’option, c’était de prendre le pic et d’aller chercher la première bonne vague. Finalement, j’ai eu la deuxième meilleure vague, mais avec un bon back-up.”
Le deuxième tour a également été bien négocié par nos hine. Deuxièmes de leurs séries lundi matin, elles continuent l’aventure et rejoignent leur aîné pour le troisième heat. Car le capitaine aussi a réussi ses débuts, non sans mal.
L’entrée en matière dans ces championnats est toujours un moment difficile à négocier, surtout qu’il a fallu passer deux tours en une journée, sur deux spots différents : celui de La Bocana le matin, puis celui d’El Sunzal l’après-midi.
“Ces séries, c’est toujours chaud, mais l’essentiel est de s’en sortir, et là c’est fait. Il n’y avait vraiment pas grand-chose pour aller chercher au moins 3 ou 4 points, il fallait bien choisir ses vagues. Je me suis levé sur une vague en pensant qu’elle était bonne, mais elle a vite ramolli et j’ai fait à peine 2 points. Heureusement, j’ai eu une vague à la fin qui m’a permis de passer. En tant que capitaine, je suis content de fermer cette belle journée : tout le monde a bien surfé, et on continue !”
La reprise pour le capitaine est prévue pour mardi. Pour nos hine, le hasard du tirage fait qu’elles se retrouveront malheureusement dans la même série. Elles peuvent toutefois prendre les deux premières places pour continuer la compétition. Rendez-vous mercredi, on y croit !
Arrivée au Salvador dans la nuit de mardi à mercredi, la délégation française de surf est déterminée à franchir un cap. Double finaliste des deux dernières éditions, l’équipe tricolore vise désormais la première marche du podium. Pour y parvenir, elle a misé sur un savant mélange.
“C’est une belle équipe de France”, explique Jérémy Florès, le manager. “On est parvenus à mixer des habitués et des nouveaux. Je sais que les jeunes ont des étoiles dans les yeux, ils rêvaient de ce moment. Certains vont pouvoir partager l’expérience d’athlètes comme Kauli, qui va aussi s’investir pour les autres.”
Car oui, notre ’aito, le champion olympique Kauli Vaast, est bien présent. Il endosse aussi le rôle de capitaine, un costume qui lui va à merveille :
“C’est une immense joie de revenir sur ce lieu deux ans après, qui m’a permis de me qualifier pour les JO. Je suis très fier d’être le capitaine et de pouvoir faire cette compétition avec ma sœur. On a une très belle team avec beaucoup d’ambition et je suis là aussi pour montrer l’exemple. On a la chance d’être là et de pouvoir s’éclater sur des spots incroyables. On va en profiter et surtout donner notre maximum pour, cette fois-ci, aller chercher le titre en équipe.”
Les Tahitiens en force
Cette année, il est accompagné par deux Tahitiennes, et non des moindres : sa sœur Aelan, championne de France et finaliste du QS à Tahiti, ainsi que la petite pépite du surf polynésien, Kiara Goold, engagée sur les Challenger Series à seulement 15 ans. Un Fenua bien représenté dans une équipe de France qui s’appuie de plus en plus sur nos surfeurs.
“On travaille maintenant main dans la main avec la fédération tahitienne de surf. Il y a tellement de talents que c’est notre rôle de les accompagner dans leur carrière internationale. Avec le projet Heritage mis en place par les deux fédérations, on est vraiment sur un travail d’équipe”, avait confié le manager lors de sa venue pour la Toa Pro, en mai dernier.
La réglementation impose en effet que seules les fédérations reconnues par le CIO puissent s’aligner sur les compétitions internationales (Jeux olympiques, championnats du monde, entre autres), ce qui n’est pas le cas de Tahiti. Mais les Polynésiens étant de nationalité française, le rapprochement s’est fait naturellement.
C’est donc une équipe de France “newlook” qui s’est élancée ce samedi 6 septembre au milieu de 297 participants et 61 nations représentées – un record. Avec de nouvelles têtes, un choix assumé par la fédération : “L’équipe de France pour les Mondiaux ISA 2025 a été remaniée pour plusieurs raisons. On sait qu’il n’y a pas de qualification olympique cette année, il n’y avait donc pas l’obligation d’aligner notre meilleure équipe. Certains, comme Marco Mignot, Vahine Fierro ou Tya Zebrowski, avaient besoin de souffler après une longue saison. Pas de quota pour les JO ne veut pas dire pas d’ambition”, insiste Jérémy Florès. “On a à cœur de toujours bien représenter notre pays. On veut gagner, et surtout continuer à construire un collectif solide en vue de Los Angeles 2028.”
Kauli, Alean et Kiara au troisième tour
Engagée dès la deuxième journée, notre dream team a fait le travail : une qualification pour le second tour pour Aelan et Kiara, malgré des conditions pas toujours faciles.
“J’étais quand même stressée car c’est ma première sélection en équipe de France Open. Après, dès qu’on est lancée, on oublie tout ça et on se concentre sur son surf. C’est un spot compliqué mais l’essentiel c’est de passer le tour”, déclarait Aelan, qui évoluait sur le spot d’El Sunzal, pas toujours facile à manœuvrer. Idem pour Kiara, qui a su se sortir du piège du premier heat : “La série était assez difficile, il y avait deux filles qui sont sur les Challenger Series. Je tombe souvent contre elles et parfois je perds… mais là, je suis contente de les avoir battues. L’option, c’était de prendre le pic et d’aller chercher la première bonne vague. Finalement, j’ai eu la deuxième meilleure vague, mais avec un bon back-up.”
Le deuxième tour a également été bien négocié par nos hine. Deuxièmes de leurs séries lundi matin, elles continuent l’aventure et rejoignent leur aîné pour le troisième heat. Car le capitaine aussi a réussi ses débuts, non sans mal.
L’entrée en matière dans ces championnats est toujours un moment difficile à négocier, surtout qu’il a fallu passer deux tours en une journée, sur deux spots différents : celui de La Bocana le matin, puis celui d’El Sunzal l’après-midi.
“Ces séries, c’est toujours chaud, mais l’essentiel est de s’en sortir, et là c’est fait. Il n’y avait vraiment pas grand-chose pour aller chercher au moins 3 ou 4 points, il fallait bien choisir ses vagues. Je me suis levé sur une vague en pensant qu’elle était bonne, mais elle a vite ramolli et j’ai fait à peine 2 points. Heureusement, j’ai eu une vague à la fin qui m’a permis de passer. En tant que capitaine, je suis content de fermer cette belle journée : tout le monde a bien surfé, et on continue !”
La reprise pour le capitaine est prévue pour mardi. Pour nos hine, le hasard du tirage fait qu’elles se retrouveront malheureusement dans la même série. Elles peuvent toutefois prendre les deux premières places pour continuer la compétition. Rendez-vous mercredi, on y croit !