Le séminaire organisé au complexe Fautaua par la Fédération tahitienne de tennis a été riche d’enseignements pour tous ses acteurs.
Tahiti, le 18 août 2025 - La Fédération tahitienne de tennis (FTT) a programmé un séminaire de vendredi à dimanche au complexe tennistique de Fautaua, site de son siège. Le groupe de travail était constitué du bureau fédéral de la FTT et des représentants des différents clubs affiliés émanant du tennis, du beach tennis et du padel. L’objectif : préparer le projet fédéral 2026 à 2031, structurer le développement du padel et préparer les Jeux du Pacifique 2027.
L’évolution des sports de raquette depuis quelques années, avec notamment l’émergence fulgurante du padel en nombre de pratiquants et potentiellement celle du pickle-ball qui va démarrer prochainement localement mais aussi l’approche des Jeux du Pacifique 2027, ont conduit la Fédération tahitienne de tennis (FTT) et sa présidente Ruth Manea à réunir un groupe de travail le week-end dernier au complexe Fautaua pour y aborder les défis que la FTT devra relever dans les années à venir. Les membres du conseil fédéral de la FTT et les représentants des clubs de Tahiti, Raiatea, Bora Bora, Tahaa et des Marquises ont ainsi planché pendant trois jours pour aborder des sujets très divers et faire avancer un projet commun pour les cinq prochaines années.
L’évolution des sports de raquette depuis quelques années, avec notamment l’émergence fulgurante du padel en nombre de pratiquants et potentiellement celle du pickle-ball qui va démarrer prochainement localement mais aussi l’approche des Jeux du Pacifique 2027, ont conduit la Fédération tahitienne de tennis (FTT) et sa présidente Ruth Manea à réunir un groupe de travail le week-end dernier au complexe Fautaua pour y aborder les défis que la FTT devra relever dans les années à venir. Les membres du conseil fédéral de la FTT et les représentants des clubs de Tahiti, Raiatea, Bora Bora, Tahaa et des Marquises ont ainsi planché pendant trois jours pour aborder des sujets très divers et faire avancer un projet commun pour les cinq prochaines années.
Nouvelles lois, nouveau statut
Premier point abordé vendredi, la délégation de service public (DSP) pour laquelle Ruth Manea apporte des précisions : “Nous allons devoir répondre à l’appel d’offres à la délégation de service public et compte tenu des nouvelles lois qui vont régir le monde sportif, je souhaitais réunir toutes les parties prenantes du tennis local et des disciplines affiliées pour que l’on aborde ensemble la rédaction de nos nouveaux statuts. Et pour faire la demande de délégation de service public, il nous faut rédiger un projet pour défendre notre dossier et je voulais entendre la position des différents acteurs à ce sujet lors du séminaire, sachant que l’on devra rendre notre dossier au mois d’octobre.”
La journée de vendredi a été principalement consacrée au lourd sujet lié à la refonte de la loi en matière sportive qui entraîne l’application de nouveaux statuts pour toutes les fédérations. La matinée de samedi a été dédiée à la promotion des sports de raquette pour la jeunesse et l’accessibilité de la pratique du sport aux différents publics au travers d’ateliers de réflexion et de propositions animés par la commission des jeunes de la FTT. Au menu également samedi matin, le concept du “Sport pour tous”, un programme sport-santé un temps actif au sein du tennis local mais abandonné faute de participants. Celui-ci va être relancé car il est imposé aux fédérations par les nouvelles lois sportives au même titre que l’implication dans le handisport pour obtenir la délégation de service public.
Premier point abordé vendredi, la délégation de service public (DSP) pour laquelle Ruth Manea apporte des précisions : “Nous allons devoir répondre à l’appel d’offres à la délégation de service public et compte tenu des nouvelles lois qui vont régir le monde sportif, je souhaitais réunir toutes les parties prenantes du tennis local et des disciplines affiliées pour que l’on aborde ensemble la rédaction de nos nouveaux statuts. Et pour faire la demande de délégation de service public, il nous faut rédiger un projet pour défendre notre dossier et je voulais entendre la position des différents acteurs à ce sujet lors du séminaire, sachant que l’on devra rendre notre dossier au mois d’octobre.”
La journée de vendredi a été principalement consacrée au lourd sujet lié à la refonte de la loi en matière sportive qui entraîne l’application de nouveaux statuts pour toutes les fédérations. La matinée de samedi a été dédiée à la promotion des sports de raquette pour la jeunesse et l’accessibilité de la pratique du sport aux différents publics au travers d’ateliers de réflexion et de propositions animés par la commission des jeunes de la FTT. Au menu également samedi matin, le concept du “Sport pour tous”, un programme sport-santé un temps actif au sein du tennis local mais abandonné faute de participants. Celui-ci va être relancé car il est imposé aux fédérations par les nouvelles lois sportives au même titre que l’implication dans le handisport pour obtenir la délégation de service public.
Le padel fait débat
Sujet sensible, samedi après-midi, avec l’intervention de la commission du padel présidée par Alain Siu et qui pouvait donner lieu à débat tant les objectifs à terme sont divergents chez les intéressés. Alain Siu, le président de l’AS Phénix qui est le précurseur et principal club de padel au Fenua, a des envies d’indépendance par rapport à la FTT, comme il nous l’a confié : “Notre intégration à la fédération de tennis convenait à un moment, mais vu l’essor du développement du paddle en nombre de pratiquants et de clubs, on envisage de créer une fédération de paddle et de pickle-ball. Nous sommes conscients que ce n’est peut-être pas le moment opportun avec la préparation des Jeux du Pacifique, mais on envisage quand même de créer notre fédération dans les mois à venir. On s’appuie à l’heure actuelle sur 1 500 pratiquants en padel et on se doit de bien les encadrer et de structurer notre discipline pour organiser des tournois et des championnats, d’autant qu’il y a maintenant plusieurs clubs qui se consacrent au padel. Et le pickle-ball, que l’on va mettre en place à Phénix en 2026, est appelé à connaître le même succès que le padel.”
La position d’Alain Siu n’a pas vraiment fait l’unanimité auprès des participants au séminaire et notamment de la part de Ruth Manea qui s’en explique : “Nous avons quelques différends avec Alain Siu. Je lui demande de travailler de manière fédératrice au sein de la fédération sachant toutefois qu’il envisage de créer sa structure fédérale. Mais il n’y a pas que son club de Phénix qui se consacre au padel, il y en a d’autres et tous ont leur mot à dire et je pense que tous n’adhèrent pas forcément au projet d’Alain Siu. Personne n’est opposé à la création d’une fédération de paddle à terme, mais ça doit se préparer d’une manière sereine et pas dans la précipitation, d’autant que l’on se concentre actuellement sur la préparation des Jeux du Pacifique qui est notre priorité. Et puis nous avons déjà étudié comment mieux structurer le padel au niveau de ses règlements, des formations diplômantes et des compétitions, mais au sein de la FTT. Après, rien ne l’empêche de faire une demande de DSP, mais ce serait mal venu à l’heure actuelle.”
Des orientations classiques et incontournables
La clôture du séminaire s’est déroulée dimanche matin et fut principalement axée sur la préparation des Jeux du Pacifique 2027. À la demande du Pays et comme pour toutes les fédérations concernées par les Jeux, un sport manager a été nommé. Ce rôle a été attribué à Kealii Lei Foc, membre du conseil fédéral de la FTT. Le programme de préparation des sélectionnés potentiels et la logistique à mettre en place pour l’événement constitueront ses axes de travail avec toute une équipe encadrante. A également été évoquée lors du séminaire, la création d’un Centre polynésien de performance (CPP) lié au tennis, beach tennis, paddle et pickle-ball comme le souhaite Ruth Manea, un concept qui a déjà fait le bonheur d’autres disciplines sportives. Pour la période 2026-2031, les grandes orientations de la politique de la FTT restent classiques et incontournables : formation des cadres, développement de la masse et haut niveau.
À noter enfin que le conseil fédéral de la FTT est appelé à migrer prochainement, le complexe Fautaua fermant ses portes fin août pour au moins 18 mois en vue des travaux de rénovation pour les Jeux du Pacifique 2027. Ruth Manea et son équipe vont s’installer à l’école Saint-Paul à côté de Aorai et y côtoieront onze autres fédérations concernées par les travaux en vue des Jeux du Pacifique.
Patrice Bastian
La clôture du séminaire s’est déroulée dimanche matin et fut principalement axée sur la préparation des Jeux du Pacifique 2027. À la demande du Pays et comme pour toutes les fédérations concernées par les Jeux, un sport manager a été nommé. Ce rôle a été attribué à Kealii Lei Foc, membre du conseil fédéral de la FTT. Le programme de préparation des sélectionnés potentiels et la logistique à mettre en place pour l’événement constitueront ses axes de travail avec toute une équipe encadrante. A également été évoquée lors du séminaire, la création d’un Centre polynésien de performance (CPP) lié au tennis, beach tennis, paddle et pickle-ball comme le souhaite Ruth Manea, un concept qui a déjà fait le bonheur d’autres disciplines sportives. Pour la période 2026-2031, les grandes orientations de la politique de la FTT restent classiques et incontournables : formation des cadres, développement de la masse et haut niveau.
À noter enfin que le conseil fédéral de la FTT est appelé à migrer prochainement, le complexe Fautaua fermant ses portes fin août pour au moins 18 mois en vue des travaux de rénovation pour les Jeux du Pacifique 2027. Ruth Manea et son équipe vont s’installer à l’école Saint-Paul à côté de Aorai et y côtoieront onze autres fédérations concernées par les travaux en vue des Jeux du Pacifique.
Patrice Bastian