PAPEETE, 13 février 2017 - Oscar Temaru est invité du Mediapart Live diffusé ce mercredi matin sur le thème "Présidentielle : d’autres candidats, d’autres voix". Lundi, sur la chaîne France Ô, il n’a pas hésité à qualifier De Gaulle de "criminel".
On connait Oscar Temaru pour la facilité avec laquelle il livre régulièrement aux médias des "punch line" décomplexées. De passage en France, dans le cadre de la recherche de soutiens pour sa candidature à l’élection présidentielle, le leader indépendantiste polynésien était lundi matin l’invité de l’émission "Outre-mer politique" sur France Ô. D’emblée, il a envoyé une volée de bois vert à la mémoire d’une figure de la politique française, Charles de Gaulle. Il qualifie publiquement le père de la droite française de "criminel" au regard du fait nucléaire : "La décision a été prise par le général De Gaulle, après l’indépendance de l’Algérie, non pas de transférer ces essais nucléaires d’Algérie en France, ou en Corse, ou en Bretagne ; mais en Polynésie. Moi, je traduis ça comme une forme de racisme nucléaire, parce que nous sommes incapables de nous défendre. Et jusqu’à aujourd’hui, pour tous les Français De Gaulle est une espèce d’icône ; mais pour nous c’est un criminel".
On pouvait se douter qu’Oscar Temaru tirerait profit du barnum médiatique de la Présidentielle pour faire avancer ses idées, œuvrer en faveur de son combat pour l'indépendance de la collectivité. L'idée de sa candidature à l'élection présidentielle est de rassembler sous son nom une majorité des suffrages polynésiens au scrutin d'avril 2017, en soutenant que cela aura valeur de référendum sur l'indépendance du pays. "Je proclamerai dans la foulée une déclaration de souveraineté" a-t-il rappelé lundi sur le site Mediapart.
Mediapart : lumière sur les "petits candidats"
Le leader indépendantiste polynésien, porte-parole de la première heure du mouvement anti-nucléaire, père de la réinscription en 2013 de la Polynésie française sur la liste onusienne des pays à décoloniser, décline aujourd’hui son message alors qu’il peine à réunir suffisamment de promesses de parrainage pour garantir sa participation à l’élection présidentielle d’avril 2017. Oscar Temaru devra avoir réuni au moins 500 parrainages d'élus, dans au moins 30 départements ou collectivités à raison d'au plus 50 parrainages dans chacun, avant le 17 mars prochain, date de clôture fixée par le Conseil constitutionnel de la période de recueil initiée le 23 février.
Dans cette même dynamique, Oscar Temaru sera interrogé mercredi par la rédaction de Mediapart de 9 h 30 à 10 heures (heure locale de Tahiti). L'émission Mediapart Live sera diffusée en direct et en accès libre sur le site d’information, ainsi que sur YouTube, Facebook et Dailymotion.
Le site d’information Mediapart a choisi de s’intéresser mercredi 15 février, à ceux des candidats à l’élection présidentielle qui s'expriment hors des partis classiques, soit parce qu'ils sont en dissidence (comme Henri Guaino, à droite), soit parce qu'ils sont issus de processus démocratiques inédits (comme Charlotte Marchandise, désignée à l’issue d’une consultation internet par Laprimaire.org), soit parce qu'ils sont portés par des mobilisations régionales (comme le leader des Bonnets rouges bretons, Christian Troadec), soit, enfin, parce qu'ils portent un enjeu totalement absent du débat hexagonal, comme c'est le cas du leader indépendantiste polynésien.
Quelle nouvelle "petite phrase" Oscar Temaru nous réserve-t-il pour l’occasion ? La surprise sera sans doute encore au rendez-vous.
On connait Oscar Temaru pour la facilité avec laquelle il livre régulièrement aux médias des "punch line" décomplexées. De passage en France, dans le cadre de la recherche de soutiens pour sa candidature à l’élection présidentielle, le leader indépendantiste polynésien était lundi matin l’invité de l’émission "Outre-mer politique" sur France Ô. D’emblée, il a envoyé une volée de bois vert à la mémoire d’une figure de la politique française, Charles de Gaulle. Il qualifie publiquement le père de la droite française de "criminel" au regard du fait nucléaire : "La décision a été prise par le général De Gaulle, après l’indépendance de l’Algérie, non pas de transférer ces essais nucléaires d’Algérie en France, ou en Corse, ou en Bretagne ; mais en Polynésie. Moi, je traduis ça comme une forme de racisme nucléaire, parce que nous sommes incapables de nous défendre. Et jusqu’à aujourd’hui, pour tous les Français De Gaulle est une espèce d’icône ; mais pour nous c’est un criminel".
On pouvait se douter qu’Oscar Temaru tirerait profit du barnum médiatique de la Présidentielle pour faire avancer ses idées, œuvrer en faveur de son combat pour l'indépendance de la collectivité. L'idée de sa candidature à l'élection présidentielle est de rassembler sous son nom une majorité des suffrages polynésiens au scrutin d'avril 2017, en soutenant que cela aura valeur de référendum sur l'indépendance du pays. "Je proclamerai dans la foulée une déclaration de souveraineté" a-t-il rappelé lundi sur le site Mediapart.
Mediapart : lumière sur les "petits candidats"
Le leader indépendantiste polynésien, porte-parole de la première heure du mouvement anti-nucléaire, père de la réinscription en 2013 de la Polynésie française sur la liste onusienne des pays à décoloniser, décline aujourd’hui son message alors qu’il peine à réunir suffisamment de promesses de parrainage pour garantir sa participation à l’élection présidentielle d’avril 2017. Oscar Temaru devra avoir réuni au moins 500 parrainages d'élus, dans au moins 30 départements ou collectivités à raison d'au plus 50 parrainages dans chacun, avant le 17 mars prochain, date de clôture fixée par le Conseil constitutionnel de la période de recueil initiée le 23 février.
Dans cette même dynamique, Oscar Temaru sera interrogé mercredi par la rédaction de Mediapart de 9 h 30 à 10 heures (heure locale de Tahiti). L'émission Mediapart Live sera diffusée en direct et en accès libre sur le site d’information, ainsi que sur YouTube, Facebook et Dailymotion.
Le site d’information Mediapart a choisi de s’intéresser mercredi 15 février, à ceux des candidats à l’élection présidentielle qui s'expriment hors des partis classiques, soit parce qu'ils sont en dissidence (comme Henri Guaino, à droite), soit parce qu'ils sont issus de processus démocratiques inédits (comme Charlotte Marchandise, désignée à l’issue d’une consultation internet par Laprimaire.org), soit parce qu'ils sont portés par des mobilisations régionales (comme le leader des Bonnets rouges bretons, Christian Troadec), soit, enfin, parce qu'ils portent un enjeu totalement absent du débat hexagonal, comme c'est le cas du leader indépendantiste polynésien.
Quelle nouvelle "petite phrase" Oscar Temaru nous réserve-t-il pour l’occasion ? La surprise sera sans doute encore au rendez-vous.