Esquisse de l’avant-projet (Crédit : DR).
Tahiti, le 23 juin 2025 – C’est un projet attendu par la population de Taiarapu-Est. Le ministère des Grands Travaux, en concertation avec la commune, prévoit l’aménagement d’un parc paysager de 6 hectares associé à divers équipements collectifs du côté de la baie de Phaëton (Te Aua’a). Les études de programmation se poursuivent : une rencontre avec les acteurs concernés devrait se tenir début juillet “pour affiner les besoins”.
À l’issue d’une réunion de travail organisée jeudi dernier à la mairie de Taravao, le ministre des Grands Travaux et de l’Équipement, en charge de la Décentralisation, Jordy Chan, a annoncé dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence que l’aménagement d’un “parc de bord de mer sur la zone de Phaëton” est à l’étude avec “pour objectif de fournir un espace de détente (...), des aires de repos, des aires de jeux pour les enfants et des espaces de sports-loisirs pour les plus grands”.
Il s’agit de continuer à “décentraliser les activités vers la Presqu’île, et transformer Taravao en une ville plus agréable et plus dynamique”.
À l’issue d’une réunion de travail organisée jeudi dernier à la mairie de Taravao, le ministre des Grands Travaux et de l’Équipement, en charge de la Décentralisation, Jordy Chan, a annoncé dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence que l’aménagement d’un “parc de bord de mer sur la zone de Phaëton” est à l’étude avec “pour objectif de fournir un espace de détente (...), des aires de repos, des aires de jeux pour les enfants et des espaces de sports-loisirs pour les plus grands”.
Il s’agit de continuer à “décentraliser les activités vers la Presqu’île, et transformer Taravao en une ville plus agréable et plus dynamique”.
6 hectares paysagés et équipés
Dans la continuité des réflexions menées depuis 2021 entre la commune de Taiarapu-Est et la Direction des affaires foncières (DAF), relancées lors du conseil des ministres délocalisé du 4 décembre 2024, ce projet s’étend sur une superficie de 6 hectares de part et d’autre du lotissement Viénot.
“Les équipements envisagés sur le site paysager comprennent des fare pōte’e, des parkings, des aires de jeux pour enfants, des parcours de santé, un boulodrome, des équipements sportifs, une capitainerie, mais également des infrastructures adaptées pour l’accueil des va’a et un espace de représentation culturelle. Cette liste d’aménagements pourra évoluer en fonction des concertations à venir”, est-il précisé. Plus dans le détail, un skate-park, un pump track (BMX), un terrain de beach soccer et de beach volley, une cale de mise à l’eau ou encore un marché de fruits et légumes feraient notamment partie des pistes envisagées.
L’entrée du chemin d’accès à la baie de Phaëton (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Des points de vigilance
Ces “premières orientations” s’inscrivent dans la poursuite des études de programmation. Les différents acteurs concernés devraient se réunir début juillet “pour affiner les besoins et garantir un aménagement de qualité, en adéquation avec les attentes des usagers”.
Si le site est essentiellement en friche, plusieurs points de vigilance doivent néanmoins être pris en compte, comme l’ont souligné plusieurs élus et agents de Taiarapu-Est, dont le maire, Anthony Jamet : la présence historique des boulistes, mais aussi d’un club d’aïkido, les habitations aux alentours, les modalités d’accès à la mer pour les rameurs ou encore les enjeux en matière de préservation de l’environnement (héron strié, requin-marteau, végétation aquatique), pour ne citer que quelques exemples.
“C’est un projet aux intérêts multiples : c’est une façon de garantir un accès au littoral grâce au foncier de la commune et du Pays, mais aussi d’encourager la mixité sociale. Ça répond à un besoin grandissant de notre commune qui s’urbanise, mais qui a aussi besoin de garder sa quiétude. On fera en sorte de n’oublier aucun public pour que tout le monde puisse en profiter”, remarque le directeur général des services, Teiva Archer.
À ce stade, le coût du projet n’a pas été communiqué. Une chose est sûre : la demande est réelle du côté de la population, puisqu’il s’agira du premier parc public à Taravao.