PAPEETE, le 7 fevrier 2017 - Le tribunal correctionnel de Papeete a condamné ce mardi matin à 5 ans de prison dont 3 ans avec sursis un père de famille de 36 ans qui avait incendié pour se venger un véhicule Ford Everest de la gendarmerie, en juillet 2016 à Taha'a.
Ivre après avoir passé la soirée à la fête foraine, l'homme s'était introduit de nuit dans l'enceinte de la brigade locale pour se venger des militaires qui avaient découvert et arraché sa production de pakalolo quelques semaines plus tôt. Détenu dans le cadre de cette affaire depuis son interpellation le 2 août 2016, le prévenu va rester en prison pour y purger le reliquat de la partie ferme de la peine, soit 2 années.
Le trentenaire avait mis le feu au véhicule avec de l'essence et un bout de papier enflammé. L'incendie s'était propagé à une palette sur laquelle était stocké du matériel domestique destiné à l'installation d'un gendarme. Personne n'avait été blessé.
"Ç'est grave et mal, je m'excuse, je regrette"
Les militaires avaient été réveillés par l'explosion d'un pneu de la voiture en feu. Le pakaculteur a expliqué avoir agi par vengeance pour n'avoir pas digéré la destruction par les militaires quelques semaines plus tôt de sa plantation clandestine de paka, son seul moyen de subsistance selon lui.
Sept mois après les faits, il a reconnu ce mardi depuis le box des prévenus que son geste était "grave et mal" et qu'il regrettait. Jugé parfaitement sain d'esprit et responsable de ses actes pas les psychologues, il n'avait jamais fait de prison avant, condamné pour des petits délits routiers et pour détention de stupéfiants : "Je présente mes excuses, ma femme et mes enfants me manquent, ces 6 mois passés à Nuutania m'ont fait réfléchir à ne plus recommencer". Le tribunal s'est montré plus clément que le parquet qui avait requis 7 ans de prison ferme contre l'incendiaire, soupçonné d'avoir voulu mettre le feu à la gendarmerie toute entière selon le ministère public.
Raphaël Pierre
Ivre après avoir passé la soirée à la fête foraine, l'homme s'était introduit de nuit dans l'enceinte de la brigade locale pour se venger des militaires qui avaient découvert et arraché sa production de pakalolo quelques semaines plus tôt. Détenu dans le cadre de cette affaire depuis son interpellation le 2 août 2016, le prévenu va rester en prison pour y purger le reliquat de la partie ferme de la peine, soit 2 années.
Le trentenaire avait mis le feu au véhicule avec de l'essence et un bout de papier enflammé. L'incendie s'était propagé à une palette sur laquelle était stocké du matériel domestique destiné à l'installation d'un gendarme. Personne n'avait été blessé.
"Ç'est grave et mal, je m'excuse, je regrette"
Les militaires avaient été réveillés par l'explosion d'un pneu de la voiture en feu. Le pakaculteur a expliqué avoir agi par vengeance pour n'avoir pas digéré la destruction par les militaires quelques semaines plus tôt de sa plantation clandestine de paka, son seul moyen de subsistance selon lui.
Sept mois après les faits, il a reconnu ce mardi depuis le box des prévenus que son geste était "grave et mal" et qu'il regrettait. Jugé parfaitement sain d'esprit et responsable de ses actes pas les psychologues, il n'avait jamais fait de prison avant, condamné pour des petits délits routiers et pour détention de stupéfiants : "Je présente mes excuses, ma femme et mes enfants me manquent, ces 6 mois passés à Nuutania m'ont fait réfléchir à ne plus recommencer". Le tribunal s'est montré plus clément que le parquet qui avait requis 7 ans de prison ferme contre l'incendiaire, soupçonné d'avoir voulu mettre le feu à la gendarmerie toute entière selon le ministère public.
Raphaël Pierre