Les représentants de l’assemblée de Polynésie française étaient convoqués en séance plénière jeudi matin à partir de 9 heures, mais ne sont arrivés dans l’hémicycle que vers 10 heures, ce qui est un délai classique. Enfin, les questions au gouvernement ont été, ce matin, expédiées en raison de l’absence d’une très grande partie des ministres et du président Oscar Temaru lui-même. Le choix laissé par le président de l’assemblée , Jacqui Drollet aux représentants étant celui-ci : soit retirer purement et simplement les questions que certains représentants voulaient poser au gouvernement ; ou bien de les exposer publiquement en attendant une hypothétique réponse qui viendrait plus tard…
Il semble que ce soit le blocage des voies d’accès automobiles par des engins de travaux et des salariés de la SMPP qui explique l’absence du président de la Polynésie française. «Le président ne veut pas rentrer par la porte de derrière» expliquait Jacqui Drollet «il attend que les entraves soient levées pour venir, car il veut entrer sereinement» poursuivait-il. Du coup, c’est face à un fauteuil vide, par exemple, que René Temehaoro du Tahoeraa posait sa question sur l’état d’avancement du plan de redressement des finances après la récente visite sur le territoire d’Anne Bolliet. L’inspectrice générale des finances étant venue faire le point avant le prochain comité de suivi du redressement qui se tiendra à Paris.
Faute de réponse immédiate et surtout d’interlocuteur, Gaston Flosse du Tahoeraa a fait une sortie bruyante de l’hémicycle pour rejoindre le tribunal voisin. «Puisque le président n’est pas là et qu’on nous dit d’attendre pour nos réponses, je vais au tribunal et je reviendrai plus tard» a-t-il déclaré, faisant remarquer au passage, l’absence sur les murs de l’hémicycle du portrait du président de la République française.
Il semble que ce soit le blocage des voies d’accès automobiles par des engins de travaux et des salariés de la SMPP qui explique l’absence du président de la Polynésie française. «Le président ne veut pas rentrer par la porte de derrière» expliquait Jacqui Drollet «il attend que les entraves soient levées pour venir, car il veut entrer sereinement» poursuivait-il. Du coup, c’est face à un fauteuil vide, par exemple, que René Temehaoro du Tahoeraa posait sa question sur l’état d’avancement du plan de redressement des finances après la récente visite sur le territoire d’Anne Bolliet. L’inspectrice générale des finances étant venue faire le point avant le prochain comité de suivi du redressement qui se tiendra à Paris.
Faute de réponse immédiate et surtout d’interlocuteur, Gaston Flosse du Tahoeraa a fait une sortie bruyante de l’hémicycle pour rejoindre le tribunal voisin. «Puisque le président n’est pas là et qu’on nous dit d’attendre pour nos réponses, je vais au tribunal et je reviendrai plus tard» a-t-il déclaré, faisant remarquer au passage, l’absence sur les murs de l’hémicycle du portrait du président de la République française.
Le gouvernement clairsemé à l'assemblée.
Pour sa part, Jean-Christophe Bouissou du groupe Ia ora te fenua voulait lui, interroger le ministre des finances Pierre Frébault, absent également sur «l’état des recettes fiscales du Pays. Où en est-on dans la collecte de la TVA auprès des entreprises, comme de la fiscalité directe et indirecte ?Par ailleurs, à trois mois de la fin de l’année, quel regard portez-vous sur l’exécution du budget 2012 ? La consommation des crédits vous paraît-elle satisfaisante ? Quel est le niveau d’exécution du budget d’investissement ?». Question restée également sans réponse.
Aussi, la matinée a-t-elle été consacrée essentiellement à la lecture de la synthèse du rapport de la Chambre territoriale des comptes sur la gestion de l’assemblée de Polynésie française, de 2005 à 2011. Notons également que l’examen du projet de loi sur la réglementation de la concurrence a été repoussé en raison d’une modification de l’ordre du jour. Ce projet de loi de Pays devait être le point N°2, il se retrouve désormais en point N°4 après diverses délibérations portant sur l’aquaculture.