Crédit Ian LANGSDON / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 05/06/2025 - Des manifestations se sont tenues jeudi dans plusieurs villes de France pour demander l'"abrogation de la réforme des retraites" après un vote symbolique des députés, à l'appel de la CGT mais sans les autres centrales syndicales, a constaté l'AFP.
Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, l'Assemblée nationale a adopté jeudi matin une résolution du groupe GDR (communistes et ultra-marins) demandant l'abrogation de la réforme qui avait porté l'âge de départ à 64 ans, adopté à l'époque sans vote.
"Ce matin les députés ont enfin pu voter sur la réforme des retraites, ce vote que le gouvernement interdit depuis deux ans, qu'il empêche depuis deux ans (...) C’est un grand évènement", a salué Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, au cours d'une conférence de presse à Strasbourg où elle manifestait.
"C'est un camouflet pour le gouvernement, ça montre que quand la démocratie parle, elle défait cette réforme", a poursuivi la syndicaliste.
Une manifestation réunissant plusieurs centaines de personnes à l'appel de la CGT se tenait également à partir de 14 heures près du siège du Medef à Paris.
A travers la France, 165 points de rassemblements étaient prévus par la CGT. A titre de comparaison, lors de la journée de mobilisation du 1er mai, la CGT en comptait quelque 270.
La CGT est seule à appeler à la manifestation, Solidaires et FSU ne s'étant pas joints cette fois à cet appel.
La date retenue était "compliquée en raison notamment de la tenue d'examens nombreux", a expliqué la secrétaire générale de la FSU Caroline Chevé, en tête du cortège parisien.
"Il faut être unis pour faire quelque chose", a plaidé auprès de l’AFP Daniel Guillenois, retraité du secteur automobile, âgé de 57 ans, dans le cortège rennais où ils était 600 personnes à défiler, selon la CGT.
Sur une banderole était écrit "Augmenter les salaires, retraites et minima sociaux : c’est possible, c’est urgent !". Sur une autre : "Maintien de l’abattement fiscal de 10%, augmentation immédiate de 10% des pensions".
Jeudi, cinq partenaires sociaux (CFDT, CFE-CGC et CFTC côté syndical, Medef et CPME côté patronal) encore présents à la concertation sur les retraites se retrouvent un nouvelle fois pour tenter d'aboutir à un accord, avant la date butoir du 17 juin.
"Les jours sont comptés. Il reste 12 jours, et je pense que tout le monde a bien compris (...) que malheureusement, du fait de la stratégie conjointe du patronat et du gouvernement, ils se sont organisés pour qu'il ne sorte rien de ce conclave", a taclé Sophie Binet.
Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, l'Assemblée nationale a adopté jeudi matin une résolution du groupe GDR (communistes et ultra-marins) demandant l'abrogation de la réforme qui avait porté l'âge de départ à 64 ans, adopté à l'époque sans vote.
"Ce matin les députés ont enfin pu voter sur la réforme des retraites, ce vote que le gouvernement interdit depuis deux ans, qu'il empêche depuis deux ans (...) C’est un grand évènement", a salué Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, au cours d'une conférence de presse à Strasbourg où elle manifestait.
"C'est un camouflet pour le gouvernement, ça montre que quand la démocratie parle, elle défait cette réforme", a poursuivi la syndicaliste.
Une manifestation réunissant plusieurs centaines de personnes à l'appel de la CGT se tenait également à partir de 14 heures près du siège du Medef à Paris.
A travers la France, 165 points de rassemblements étaient prévus par la CGT. A titre de comparaison, lors de la journée de mobilisation du 1er mai, la CGT en comptait quelque 270.
La CGT est seule à appeler à la manifestation, Solidaires et FSU ne s'étant pas joints cette fois à cet appel.
La date retenue était "compliquée en raison notamment de la tenue d'examens nombreux", a expliqué la secrétaire générale de la FSU Caroline Chevé, en tête du cortège parisien.
"Il faut être unis pour faire quelque chose", a plaidé auprès de l’AFP Daniel Guillenois, retraité du secteur automobile, âgé de 57 ans, dans le cortège rennais où ils était 600 personnes à défiler, selon la CGT.
Sur une banderole était écrit "Augmenter les salaires, retraites et minima sociaux : c’est possible, c’est urgent !". Sur une autre : "Maintien de l’abattement fiscal de 10%, augmentation immédiate de 10% des pensions".
Jeudi, cinq partenaires sociaux (CFDT, CFE-CGC et CFTC côté syndical, Medef et CPME côté patronal) encore présents à la concertation sur les retraites se retrouvent un nouvelle fois pour tenter d'aboutir à un accord, avant la date butoir du 17 juin.
"Les jours sont comptés. Il reste 12 jours, et je pense que tout le monde a bien compris (...) que malheureusement, du fait de la stratégie conjointe du patronat et du gouvernement, ils se sont organisés pour qu'il ne sorte rien de ce conclave", a taclé Sophie Binet.