L’arrivée au cimetière de Erima à Arue a été l'une des grosses difficultées de l’étape.
Tour de Tahiti - Pour cette deuxième étape du Tour de Tahiti, longue de 100 kilomètres entre Punaauia à Arue, le maillot jaune, l’Américain Quinn Felton, s’est encore distingué en remportant l’épreuve en 2 heures, 26 minutes et 13 secondes. Vainqueur du contre-la-montre dimanche, le membre de la team Voler Factory a livré une course maîtrisée, bien encadrée par une équipe solidaire. Mais au classement par équipes, c’est bien la Team Pirae qui mène les débats, s’appuyant sur ses deux leaders, Axel Taillandier et Taruia Krainer, respectivement deuxième et troisième du classement général. Chez les filles, Tekau Hapairai remporte l’étape du jour.
Malgré un départ à la fraîche à 7 h 30, la chaleur est venue accompagner les coureurs et coureuses sur cette deuxième étape du Tour de Tahiti, lundi. Avec le vent et la longueur du parcours, les conditions étaient difficiles pour avaler les 100 kilomètres séparant Punaauia et Arue par le sud. Avec un départ fictif à Papeete, l’échauffement fut de courte durée, car dès le départ officiel le peloton imposait un rythme soutenu qui s’accentuait au fil des kilomètres. Quelques cartouches étaient tirées ici et là, comme celle d’Axel Taillandier (Team Pirae) qui, au seizième kilomètre, décrocha le peloton. Pour le globetrotteur du vélo, troisième du dernier Tour de Guadeloupe, son échappée fut de courte durée, rattrapée très vite par un peloton mené sur un train d’enfer par la Voler Factory, l’équipe américaine. Un peloton compact où personne ne voulait lâcher.
Un peloton toujours au contact
C’est à l’approche de Papara qu’intervenait le premier coup de canon, qui faisait vaciller pour la première fois véritablement le peloton. Il fut tiré par le jeune Calédonien Keryl Moutry, onzième au contre-la-montre de la veille, avec l’envie féroce d’aller chercher des points pour le maillot vert : “Après les quelques attaques du début de course bien contrôlées par les Américains, j’ai senti que ça se posait et je me sentais bien. J’ai décidé de me lancer en espérant que quelqu’un me suivrait, mais ça n’a pas été le cas”, explique-t-il. Seul face au vent, il trouva néanmoins les ressources pour atteindre son objectif : “Je marque les cinq points du deuxième sprint et je savais que 12 kilomètres plus loin, il y avait un autre check-point pour prendre des points pour le maillot vert. J’ai tenu bon jusque-là et après ils m’ont rattrapé, mais je suis content d’avoir résisté.”
Une stratégie payante, puisque le Calédonien de 18 ans récupère le maillot vert, celui du meilleur sprinteur. Avec un peloton reformé à mi-course à une allure de 50 km/h, les échappées se sont faites rares. Mais à l’approche de Papenoo, deux coureurs ont tenté leur chance – et pas des moindres : les coéquipiers du Team Pirae, Toareva Parker et William Chung, lançaient une attaque fulgurante pour tenter de déstabiliser le peloton et surtout le maillot jaune, Quinn Felton, bien encadré par ses soldats qui dirigeaient la meute sans sourciller.
“Il y avait une grosse allure aujourd’hui avec des coureurs prêts à en découdre. Mais le peloton avait du mal à se faire bouger. Il y a eu quelques cassures avec les sprinteurs qui voulaient aller chercher les points pour le maillot vert, mais à part ça, le peloton est resté intact. Dès que tous les points ont été récupérés, tout le monde s’est mis sur un rythme de croisière. Il restait une trentaine de kilomètres et, avec Toareva, on a décidé de ne pas s’endormir et de faire bouger les lignes. On s’est échappés, on a fait une belle partie de course ensemble. À un moment, on avait plus de cinquante secondes d’avance sur le peloton, mais on s’est fait rattraper au pied du Tahara’a.”
Pirae, devant au classement général
Des efforts qui ne furent pas vains pour William Chung, car ils permirent, avec l’ensemble de ses coéquipiers, de placer le Team Pirae en tête du classement par équipes. Ils y sont talonnés par l’équipe américaine, qui a maîtrisé la course de bout en bout et a permis à son leader et maillot jaune de franchir la ligne d’arrivée en premier : “Aujourd’hui, j’ai pu compter sur mon équipe et mes coéquipiers ont montré un niveau exceptionnel. On a roulé ensemble sur tout le parcours et on a réussi à contrôler toutes les attaques, ce qui fait que dans la montée, il me restait de l’énergie pour partir seul. C’est une véritable victoire d’équipe aujourd’hui. Il a fait très chaud, on va bien récupérer car demain sera encore une étape difficile”, a déclaré lundi le vainqueur de l’étape, Quinn Felton, qui conserve donc son maillot jaune. “
“Sur cette étape, on a vu une équipe américaine très bien organisée, qui a su travailler pour son leader”, salue Hervé Arcade, le directeur technique de la fédération. “Ils avaient confiance en lui car c’est aussi un gros grimpeur. Ils l’ont bien accompagné jusqu’à la montée et ses qualités ont fait le reste. Ce sera sûrement l’équipe à battre, mais rien n’est joué, surtout que le Team Pirae tient les devants avec les bons résultats de ses coureurs. Donc l’étape de demain va être un vrai tournant, surtout qu’elle est plus longue et plus roulante, donc il peut y avoir des surprises.”
Chez les femmes, nos trois déesses de la route ont tout donné, mais cette fois-ci, c’est la membre de l’équipe Marara Tri, Tekau Hapairai, qui remporte l’étape et prend pour l’occasion le maillot jaune, devant Adelaïde Trejou et Heivai Nui.
Mardi, place au plus long parcours du Tour : une boucle de 135,35 km qui mènera nos ’aito de la mairie de Punaauia jusqu’à Teahupoo, sur une route de la côte ouest où il faudra composer avec la circulation et la fatigue accumulée depuis deux jours. Une étape qui donnera son lot d’indications pour la suite du Tour où rien n’est encore joué.
Malgré un départ à la fraîche à 7 h 30, la chaleur est venue accompagner les coureurs et coureuses sur cette deuxième étape du Tour de Tahiti, lundi. Avec le vent et la longueur du parcours, les conditions étaient difficiles pour avaler les 100 kilomètres séparant Punaauia et Arue par le sud. Avec un départ fictif à Papeete, l’échauffement fut de courte durée, car dès le départ officiel le peloton imposait un rythme soutenu qui s’accentuait au fil des kilomètres. Quelques cartouches étaient tirées ici et là, comme celle d’Axel Taillandier (Team Pirae) qui, au seizième kilomètre, décrocha le peloton. Pour le globetrotteur du vélo, troisième du dernier Tour de Guadeloupe, son échappée fut de courte durée, rattrapée très vite par un peloton mené sur un train d’enfer par la Voler Factory, l’équipe américaine. Un peloton compact où personne ne voulait lâcher.
Un peloton toujours au contact
C’est à l’approche de Papara qu’intervenait le premier coup de canon, qui faisait vaciller pour la première fois véritablement le peloton. Il fut tiré par le jeune Calédonien Keryl Moutry, onzième au contre-la-montre de la veille, avec l’envie féroce d’aller chercher des points pour le maillot vert : “Après les quelques attaques du début de course bien contrôlées par les Américains, j’ai senti que ça se posait et je me sentais bien. J’ai décidé de me lancer en espérant que quelqu’un me suivrait, mais ça n’a pas été le cas”, explique-t-il. Seul face au vent, il trouva néanmoins les ressources pour atteindre son objectif : “Je marque les cinq points du deuxième sprint et je savais que 12 kilomètres plus loin, il y avait un autre check-point pour prendre des points pour le maillot vert. J’ai tenu bon jusque-là et après ils m’ont rattrapé, mais je suis content d’avoir résisté.”
Une stratégie payante, puisque le Calédonien de 18 ans récupère le maillot vert, celui du meilleur sprinteur. Avec un peloton reformé à mi-course à une allure de 50 km/h, les échappées se sont faites rares. Mais à l’approche de Papenoo, deux coureurs ont tenté leur chance – et pas des moindres : les coéquipiers du Team Pirae, Toareva Parker et William Chung, lançaient une attaque fulgurante pour tenter de déstabiliser le peloton et surtout le maillot jaune, Quinn Felton, bien encadré par ses soldats qui dirigeaient la meute sans sourciller.
“Il y avait une grosse allure aujourd’hui avec des coureurs prêts à en découdre. Mais le peloton avait du mal à se faire bouger. Il y a eu quelques cassures avec les sprinteurs qui voulaient aller chercher les points pour le maillot vert, mais à part ça, le peloton est resté intact. Dès que tous les points ont été récupérés, tout le monde s’est mis sur un rythme de croisière. Il restait une trentaine de kilomètres et, avec Toareva, on a décidé de ne pas s’endormir et de faire bouger les lignes. On s’est échappés, on a fait une belle partie de course ensemble. À un moment, on avait plus de cinquante secondes d’avance sur le peloton, mais on s’est fait rattraper au pied du Tahara’a.”
Pirae, devant au classement général
Des efforts qui ne furent pas vains pour William Chung, car ils permirent, avec l’ensemble de ses coéquipiers, de placer le Team Pirae en tête du classement par équipes. Ils y sont talonnés par l’équipe américaine, qui a maîtrisé la course de bout en bout et a permis à son leader et maillot jaune de franchir la ligne d’arrivée en premier : “Aujourd’hui, j’ai pu compter sur mon équipe et mes coéquipiers ont montré un niveau exceptionnel. On a roulé ensemble sur tout le parcours et on a réussi à contrôler toutes les attaques, ce qui fait que dans la montée, il me restait de l’énergie pour partir seul. C’est une véritable victoire d’équipe aujourd’hui. Il a fait très chaud, on va bien récupérer car demain sera encore une étape difficile”, a déclaré lundi le vainqueur de l’étape, Quinn Felton, qui conserve donc son maillot jaune. “
“Sur cette étape, on a vu une équipe américaine très bien organisée, qui a su travailler pour son leader”, salue Hervé Arcade, le directeur technique de la fédération. “Ils avaient confiance en lui car c’est aussi un gros grimpeur. Ils l’ont bien accompagné jusqu’à la montée et ses qualités ont fait le reste. Ce sera sûrement l’équipe à battre, mais rien n’est joué, surtout que le Team Pirae tient les devants avec les bons résultats de ses coureurs. Donc l’étape de demain va être un vrai tournant, surtout qu’elle est plus longue et plus roulante, donc il peut y avoir des surprises.”
Chez les femmes, nos trois déesses de la route ont tout donné, mais cette fois-ci, c’est la membre de l’équipe Marara Tri, Tekau Hapairai, qui remporte l’étape et prend pour l’occasion le maillot jaune, devant Adelaïde Trejou et Heivai Nui.
Mardi, place au plus long parcours du Tour : une boucle de 135,35 km qui mènera nos ’aito de la mairie de Punaauia jusqu’à Teahupoo, sur une route de la côte ouest où il faudra composer avec la circulation et la fatigue accumulée depuis deux jours. Une étape qui donnera son lot d’indications pour la suite du Tour où rien n’est encore joué.
Taruia Krainer actuel deuxième au classement général encadre le maillot jaune avec son coéquipier Maxime Jolly.
L’actuel et toujours maillot jaune, Quinn Felton.
La montée du Tahara’a a été décisive pour la victoire finale.