Tahiti, le 9 juillet 2025 - À l’heure où les défis sociaux s’intensifient, la ville de Punaauia prend les devants avec le lancement d’un nouveau Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Derrière cet acronyme un peu technique se cache un nouveau plan de lutte contre la délinquance.
Signé ce mercredi à Punaauia, le CLSPD n’est pas un simple comité de suivi. Il marque une volonté de coordonner tous les acteurs – État, Pays, justice, éducation, services sociaux ou encore les associations – autour d’une même table. Violences intrafamiliales, décrochage scolaire, incivilités, nuisances sonores, les atteintes à l’environnement… Les problématiques sont bien là. “La sécurité est l’affaire de tous : Pays, État, associations, communes, familles, établissements scolaires et la population elle-même”, a insisté le tāvana Simplicio Lissant lors de son discours.
Ce nouveau plan d’action, nourri par des ateliers participatifs, repose sur six axes prioritaires, mêlant prévention, médiation et accompagnement. L’objectif ? Travailler avec l’ensemble des partenaires – pas seulement ceux qui répriment, mais aussi ceux qui préviennent.
Au programme, des actions concrètes : contrôles sur la voie publique avec la douane, interventions de la police municipale dans les maisons de quartier, projets éducatifs avec la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). “70 % de nos interventions concernent les nuisances”, souligne le tāvana. Olivier Landragin, coordinateur du CLSPD, précise : “Depuis 2023, on observe une hausse de 30 % des nuisances sonores. Concrètement (par le biais de ce CLSPD, NDLR), on réfléchit à comment simplifier certaines procédures, par exemple la saisie de matériel.”
Ce mercredi, à la mairie de Punaauia, trois conventions majeures ont été signées avec les forces de l’ordre et les services de l’État pour traduire les ambitions du CLSPD. Présent lors du lancement, le président du Pays, Moetai Brotherson, a salué l’initiative : “Le Pays est là pour vous assister”, tout en précisant : “Je ne veux pas qu’on fasse l’amalgame entre la délinquance et la jeunesse”.
Avec ce nouveau CLSPD, Punaauia fait le choix d’une sécurité de proximité, fondée sur la confiance, l’éducation et le vivre-ensemble.
Signé ce mercredi à Punaauia, le CLSPD n’est pas un simple comité de suivi. Il marque une volonté de coordonner tous les acteurs – État, Pays, justice, éducation, services sociaux ou encore les associations – autour d’une même table. Violences intrafamiliales, décrochage scolaire, incivilités, nuisances sonores, les atteintes à l’environnement… Les problématiques sont bien là. “La sécurité est l’affaire de tous : Pays, État, associations, communes, familles, établissements scolaires et la population elle-même”, a insisté le tāvana Simplicio Lissant lors de son discours.
Ce nouveau plan d’action, nourri par des ateliers participatifs, repose sur six axes prioritaires, mêlant prévention, médiation et accompagnement. L’objectif ? Travailler avec l’ensemble des partenaires – pas seulement ceux qui répriment, mais aussi ceux qui préviennent.
Au programme, des actions concrètes : contrôles sur la voie publique avec la douane, interventions de la police municipale dans les maisons de quartier, projets éducatifs avec la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). “70 % de nos interventions concernent les nuisances”, souligne le tāvana. Olivier Landragin, coordinateur du CLSPD, précise : “Depuis 2023, on observe une hausse de 30 % des nuisances sonores. Concrètement (par le biais de ce CLSPD, NDLR), on réfléchit à comment simplifier certaines procédures, par exemple la saisie de matériel.”
Ce mercredi, à la mairie de Punaauia, trois conventions majeures ont été signées avec les forces de l’ordre et les services de l’État pour traduire les ambitions du CLSPD. Présent lors du lancement, le président du Pays, Moetai Brotherson, a salué l’initiative : “Le Pays est là pour vous assister”, tout en précisant : “Je ne veux pas qu’on fasse l’amalgame entre la délinquance et la jeunesse”.
Avec ce nouveau CLSPD, Punaauia fait le choix d’une sécurité de proximité, fondée sur la confiance, l’éducation et le vivre-ensemble.