PAPEETE, le 22 février 2018 -Les trois prévenus qui étaient jugés en comparution immédiate ce mardi étaient poursuivis pour des faits de violences et de vol. Un soir, alors qu’ils étaient ivres, les deux cousins et leur neveu avaient violemment agressé un jeune avant de lui voler sa voiture.
Le 18 février dernier, un jeune homme se présente à la gendarmerie de Punauaia pour déposer plainte. La veille, alors qu’il était en train de circuler avec un ami au volant de son véhicule, l’individu avait croisé la route de trois hommes ivres qui lui avaient demandé de les emmener à Papeete. Se sentant menacée, la victime avait accepté. En ville, elle s’était endormie dans la voiture. Réveillée par les trois prévenus, le jeune homme avait refusé de repartir sans son ami avant de céder face au comportement menaçant des trois individus. Sur la route, ces derniers avaient frappé et insulté le conducteur avant que celui-ci n’arrive à s’arrêter dans une station-service et à s’extraire de son véhicule.
Le 18 février dernier, un jeune homme se présente à la gendarmerie de Punauaia pour déposer plainte. La veille, alors qu’il était en train de circuler avec un ami au volant de son véhicule, l’individu avait croisé la route de trois hommes ivres qui lui avaient demandé de les emmener à Papeete. Se sentant menacée, la victime avait accepté. En ville, elle s’était endormie dans la voiture. Réveillée par les trois prévenus, le jeune homme avait refusé de repartir sans son ami avant de céder face au comportement menaçant des trois individus. Sur la route, ces derniers avaient frappé et insulté le conducteur avant que celui-ci n’arrive à s’arrêter dans une station-service et à s’extraire de son véhicule.
"La peur de sa vie"
Parmi les trois prévenus présentés ce jeudi à la barre, deux d’entre eux, âgés de 30 et 26 ans, sont multirécidivistes. Le troisième homme, tout juste majeur, est inconnu de la justice. Face aux magistrats, les agresseurs n’ont pas semblé réaliser la gravité de leurs actes, mettant la violence sur le compte de l’alcool. Le plus âgé ajoutant même qu’il n’avait pas donné de coups de poing car cela aurait « défiguré » la victime.
Entendue, la victime, qui n’avait jamais vu ses agresseurs avant les faits, a expliqué qu’elle avait eu la « peur de sa vie. » Le jeune homme, sans domicile fixe, est un rae rae. Et, pour ce dernier trait de personnalité, il avait été lourdement insulté tout au long de la soirée. Chose que le procureur de la République n’a pas manqué de remarquer lors de ses réquisitions : « notre société a encore beaucoup de progrès à faire avec les femmes et avec les rae rae (…) Ce dossier est franchement désagréable car il permet de constater que certaines personnes utilisent la violence comme moyen de communication et la force comme moyen de persuasion (…) La frêle victime n’avait aucune chance face à ces personnes (…) Pour les prévenus, ce sont juste quelques baffes données à un rae rae, ce n’est pas grave mais tant qu’ils n’auront pas compris, ils seront exclus de la société. » Le procureur de la République a requis 10 mois de prison ferme contre les deux aînés et 105 heures de TIG à l’encontre du plus jeune.
Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné les deux aînés à 18 mois de prison dont 6 avec sursis, obligation de soins et de formation ainsi qu’à une interdiction d’entrer en contact avec la victime. Le plus jeune devra effectuer 120 heures de TIG.
Entendue, la victime, qui n’avait jamais vu ses agresseurs avant les faits, a expliqué qu’elle avait eu la « peur de sa vie. » Le jeune homme, sans domicile fixe, est un rae rae. Et, pour ce dernier trait de personnalité, il avait été lourdement insulté tout au long de la soirée. Chose que le procureur de la République n’a pas manqué de remarquer lors de ses réquisitions : « notre société a encore beaucoup de progrès à faire avec les femmes et avec les rae rae (…) Ce dossier est franchement désagréable car il permet de constater que certaines personnes utilisent la violence comme moyen de communication et la force comme moyen de persuasion (…) La frêle victime n’avait aucune chance face à ces personnes (…) Pour les prévenus, ce sont juste quelques baffes données à un rae rae, ce n’est pas grave mais tant qu’ils n’auront pas compris, ils seront exclus de la société. » Le procureur de la République a requis 10 mois de prison ferme contre les deux aînés et 105 heures de TIG à l’encontre du plus jeune.
Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné les deux aînés à 18 mois de prison dont 6 avec sursis, obligation de soins et de formation ainsi qu’à une interdiction d’entrer en contact avec la victime. Le plus jeune devra effectuer 120 heures de TIG.