Tahiti, le 22 août 2025 – Otahi et le Syndicat des gens de mer ont déposé ce vendredi un préavis de grève à la flottille administrative pour une entrée en vigueur jeudi à 0 heure. Ils réclament toujours le paiement des heures supplémentaires dues depuis 2024 ou encore la mise en place d'un plan de départ volontaire à la retraite pour un personnel vieillissant. Le service s'inquiète surtout pour son avenir et demande ainsi au gouvernement de redéployer le personnel et de mettre en place un plan de départ anticipé si le Pays optait pour la fermeture de la flottille et restait sourd à ses revendications.
C'est fait. Le syndicat Otahi piloté par Lucie Tiffenat et le Syndicat des gens de mer présidé par Sylvain Kohumoetini ont déposé ce vendredi matin un préavis de grève à la flottille administrative du Pays. Les points de revendication sont “toujours les mêmes”, puisqu'en mars dernier, ce service rattaché à la Direction de l'équipement réclamait déjà que le gouvernement respecte ses engagements après un premier mouvement de grève impulsé quelques mois plus tôt, en novembre. “La dernière réunion qu'on a eue était en juin dernier avec le MGT (ministère des Grands travaux), la DEQ (Direction de l'équipement) et les autres services concernés. Et puis, plus rien du tout. On a fait la demande pour revoir les différents points qu'on n'a toujours pas pu régulariser et silence radio. C'est ça aujourd'hui”, regrette le président du Syndicat des gens de mer, Sylvain Kohumoetini, qui a donc décidé, avec Otahi, de revenir à la charge.
Paiement des heures supplémentaires effectuées et dues depuis 2024 sur la base de 39 heures par semaine, paiement du différentiel de salaire pour les marins assurant des fonctions d'une catégorie supérieure mais dont le salaire n'a pas suivi, titularisation de cinq agents ou encore régularisation des dimanches compensés sont les principaux points de revendication. Et les syndicats attendent toujours surtout la mise en place d'un dispositif de départ volontaire à la retraite pour un personnel vieillissant. “À notre niveau, nous, on souhaiterait rajeunir la flottille, parce que c'est vrai que la moyenne d'âge de la plupart des marins est de 57 ans, sachant que le métier de marin est assez épuisant dans son ensemble. Il faut rajeunir pour voir loin, pour voir d'ici au moins 5-10 ans”, explique-t-il.
C'est fait. Le syndicat Otahi piloté par Lucie Tiffenat et le Syndicat des gens de mer présidé par Sylvain Kohumoetini ont déposé ce vendredi matin un préavis de grève à la flottille administrative du Pays. Les points de revendication sont “toujours les mêmes”, puisqu'en mars dernier, ce service rattaché à la Direction de l'équipement réclamait déjà que le gouvernement respecte ses engagements après un premier mouvement de grève impulsé quelques mois plus tôt, en novembre. “La dernière réunion qu'on a eue était en juin dernier avec le MGT (ministère des Grands travaux), la DEQ (Direction de l'équipement) et les autres services concernés. Et puis, plus rien du tout. On a fait la demande pour revoir les différents points qu'on n'a toujours pas pu régulariser et silence radio. C'est ça aujourd'hui”, regrette le président du Syndicat des gens de mer, Sylvain Kohumoetini, qui a donc décidé, avec Otahi, de revenir à la charge.
Paiement des heures supplémentaires effectuées et dues depuis 2024 sur la base de 39 heures par semaine, paiement du différentiel de salaire pour les marins assurant des fonctions d'une catégorie supérieure mais dont le salaire n'a pas suivi, titularisation de cinq agents ou encore régularisation des dimanches compensés sont les principaux points de revendication. Et les syndicats attendent toujours surtout la mise en place d'un dispositif de départ volontaire à la retraite pour un personnel vieillissant. “À notre niveau, nous, on souhaiterait rajeunir la flottille, parce que c'est vrai que la moyenne d'âge de la plupart des marins est de 57 ans, sachant que le métier de marin est assez épuisant dans son ensemble. Il faut rajeunir pour voir loin, pour voir d'ici au moins 5-10 ans”, explique-t-il.
Vers une fermeture de la flottille ?
“On a plus de 20 officiers marins qui sont partis à la retraite, on ne les a pas remplacés et ça pose vraiment problème pour faire partir des navires. C'est dangereux”, abonde le chef de service de la flottille, Vatea Sitjar, qui dément certaines affirmations qu'on a pu lire sur les réseaux dénonçant un système de “piston” pour être embauché à la flottille. “C'est faux”, a-t-il dit, ajoutant que ce “mouvement est justifié” aujourd'hui car il en va de la continuité du service en toute sécurité.
“Et si on garde cet effectif vieillissant, c'est quoi la suite ? C'est ça la vraie question”, s'interroge Sylvain Kohumoetini. C'est pourquoi et c'est peut-être même une première, le préavis de grève donne deux options au gouvernement : s'il décide de conserver la flottille, qu'il réponde aux revendications précitées. Dans le cas contraire, si le Pays décide de fermer la flottille administrative, les syndicats demandent le redéploiement du personnel dans d'autres services du Pays et la mise en place d'un départ anticipé pour la quarantaine de marins concernés. “La porte est toujours ouverte”, a conclu le président du Syndicat des gens de mer qui assure que le mouvement de grève sera suivi par “la majorité” du personnel s'il devait entrer en vigueur jeudi prochain. Et ce sont les îles, Maupiti en tête, qui seront les premières impactées.
“On a plus de 20 officiers marins qui sont partis à la retraite, on ne les a pas remplacés et ça pose vraiment problème pour faire partir des navires. C'est dangereux”, abonde le chef de service de la flottille, Vatea Sitjar, qui dément certaines affirmations qu'on a pu lire sur les réseaux dénonçant un système de “piston” pour être embauché à la flottille. “C'est faux”, a-t-il dit, ajoutant que ce “mouvement est justifié” aujourd'hui car il en va de la continuité du service en toute sécurité.
“Et si on garde cet effectif vieillissant, c'est quoi la suite ? C'est ça la vraie question”, s'interroge Sylvain Kohumoetini. C'est pourquoi et c'est peut-être même une première, le préavis de grève donne deux options au gouvernement : s'il décide de conserver la flottille, qu'il réponde aux revendications précitées. Dans le cas contraire, si le Pays décide de fermer la flottille administrative, les syndicats demandent le redéploiement du personnel dans d'autres services du Pays et la mise en place d'un départ anticipé pour la quarantaine de marins concernés. “La porte est toujours ouverte”, a conclu le président du Syndicat des gens de mer qui assure que le mouvement de grève sera suivi par “la majorité” du personnel s'il devait entrer en vigueur jeudi prochain. Et ce sont les îles, Maupiti en tête, qui seront les premières impactées.