L’ensemble des représentants participant à la 5ᵉ conférence du Groupe des Parlements des îles du Pacifique. (Photo présidence)
Tahiti, le 26 août 2025 - Une délégation de l’assemblée de la Polynésie française participe actuellement à la 5ᵉ conférence du Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), organisée du 25 au 29 août 2025 à Natadola, à Fidji.
La cérémonie d’ouverture de la 5ᵉ conférence du Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), qui se tient jusqu’à vendredi à Fidji, a eu lieu ce mardi matin en présence d’une centaine de participants, représentant quinze Parlements du Pacifique, ainsi que de plusieurs partenaires et observateurs régionaux.
La délégation polynésienne est composée d’Antony Géros, président de l’assemblée, de Ueva Hamblin, 1er vice-président, de Félix Hoa Tetua, 3ᵉ vice-président, de Allen Salmon, président de la commission des institutions, de Steve Chailloux, président de la commission du tourisme et de la culture, de Tepuaraurii Teriitahi, représentante du groupe Tapura Huiraatira, et de Jeanne Santini, secrétaire générale de l’assemblée et secrétaire permanente du GPIP.
Dans son allocution d’ouverture, Ratu Naiqama Lalabalavu, président de la République des Fidji, a rappelé les défis majeurs auxquels sont confrontés les peuples du Pacifique, au premier rang desquels les effets dévastateurs du changement climatique qui menacent l’existence de nations comme Kiribati et Tuvalu. Il a souligné de plus la vulnérabilité économique des petits États insulaires, aggravée par la pandémie de Covid-19, les inégalités croissantes et la hausse du coût de la vie. Insistant sur la nécessité de parler d’une seule voix pour faire entendre le Pacifique sur la scène internationale, il a salué le projet de création d’une Assemblée interparlementaire du Pacifique (AIP), appelée à renforcer la coopération institutionnelle et à consolider la place des peuples insulaires dans les instances parlementaires mondiales, tout en invitant les délégations à s’appuyer sur la résilience et les valeurs culturelles communes pour bâtir un avenir partagé.
Avant l’ouverture des travaux de la première session, Filimone Jitoko, président du Parlement fidjien, a également souligné les enjeux de la conférence, placée sous le thème : “Les îles du Pacifique dans un contexte mondial en mutation : des défis à l’action parlementaire”. Dans son discours, il a rappelé que, conformément à la Déclaration de Ngibtal, un groupe de travail présidé par Antony Géros avait été chargé d’élaborer un cadre parlementaire régional plus robuste et pérenne. Ce projet sera présenté aux délégations pour examen et approbation ce jeudi.
La cérémonie d’ouverture de la 5ᵉ conférence du Groupe des Parlements des îles du Pacifique (GPIP), qui se tient jusqu’à vendredi à Fidji, a eu lieu ce mardi matin en présence d’une centaine de participants, représentant quinze Parlements du Pacifique, ainsi que de plusieurs partenaires et observateurs régionaux.
La délégation polynésienne est composée d’Antony Géros, président de l’assemblée, de Ueva Hamblin, 1er vice-président, de Félix Hoa Tetua, 3ᵉ vice-président, de Allen Salmon, président de la commission des institutions, de Steve Chailloux, président de la commission du tourisme et de la culture, de Tepuaraurii Teriitahi, représentante du groupe Tapura Huiraatira, et de Jeanne Santini, secrétaire générale de l’assemblée et secrétaire permanente du GPIP.
Dans son allocution d’ouverture, Ratu Naiqama Lalabalavu, président de la République des Fidji, a rappelé les défis majeurs auxquels sont confrontés les peuples du Pacifique, au premier rang desquels les effets dévastateurs du changement climatique qui menacent l’existence de nations comme Kiribati et Tuvalu. Il a souligné de plus la vulnérabilité économique des petits États insulaires, aggravée par la pandémie de Covid-19, les inégalités croissantes et la hausse du coût de la vie. Insistant sur la nécessité de parler d’une seule voix pour faire entendre le Pacifique sur la scène internationale, il a salué le projet de création d’une Assemblée interparlementaire du Pacifique (AIP), appelée à renforcer la coopération institutionnelle et à consolider la place des peuples insulaires dans les instances parlementaires mondiales, tout en invitant les délégations à s’appuyer sur la résilience et les valeurs culturelles communes pour bâtir un avenir partagé.
Avant l’ouverture des travaux de la première session, Filimone Jitoko, président du Parlement fidjien, a également souligné les enjeux de la conférence, placée sous le thème : “Les îles du Pacifique dans un contexte mondial en mutation : des défis à l’action parlementaire”. Dans son discours, il a rappelé que, conformément à la Déclaration de Ngibtal, un groupe de travail présidé par Antony Géros avait été chargé d’élaborer un cadre parlementaire régional plus robuste et pérenne. Ce projet sera présenté aux délégations pour examen et approbation ce jeudi.
La résilience au menu
Antony Géros est intervenu pour rappeler que la Déclaration de Ngibtal, adoptée en 2024 à Palau, place la sécurité humaine au cœur des priorités régionales. (Photo : APF)
Les travaux ont ensuite débuté avec une première séquence consacrée aux dynamiques mondiales changeantes, à la perturbation des échanges commerciaux et à la quête d’un financement durable.
Anote Tong, ancien président de la République de Kiribati et membre de Pacific Elders Voice, a prononcé l’exposé liminaire en insistant sur la nécessité pour les petits États insulaires d’accéder à des financements stables pour s’adapter au changement climatique et soutenir leur développement. Il a également attiré l’attention sur les risques liés à l’exploitation minière des fonds marins, un sujet de préoccupation qui divise la région et qui, selon lui, ne doit pas détourner l’attention de la lutte prioritaire contre les combustibles fossiles et le changement climatique.
Sa présentation a été suivie par l’intervention du Dr Tarcisius Kabutaulaka, chercheur à l’Université de Hawaii à Manoa, qui a rappelé le rôle important des Parlements dans l’adoption de politiques de protection des consommateurs et dans la mise en place de filets sociaux face aux chocs économiques. La discussion qui a suivi a permis aux délégations de confronter leurs expériences, notamment sur la hausse du coût de la vie, la dépendance aux importations et la difficulté d’obtenir des financements internationaux pérennes.
En fin de journée, un temps d’échange a été consacré au suivi de la mise en œuvre des Déclarations de Taraho’i, Fangatapu et Ngibtal. À cette occasion, Antony Géros est intervenu pour rappeler que la Déclaration de Ngibtal, adoptée en 2024 à Palau, place la sécurité humaine – climatique, alimentaire, numérique, sociale et sanitaire – au cœur des priorités régionales. Il a présenté les actions engagées en Polynésie française dans chacun de ces domaines.
La délégation de l’assemblée de la Polynésie française poursuivra ses travaux ce mercredi autour des réformes législatives favorisant une croissance durable et inclusive, ainsi que du rôle du régionalisme et de l’intégration dans la résilience du Pacifique.
Anote Tong, ancien président de la République de Kiribati et membre de Pacific Elders Voice, a prononcé l’exposé liminaire en insistant sur la nécessité pour les petits États insulaires d’accéder à des financements stables pour s’adapter au changement climatique et soutenir leur développement. Il a également attiré l’attention sur les risques liés à l’exploitation minière des fonds marins, un sujet de préoccupation qui divise la région et qui, selon lui, ne doit pas détourner l’attention de la lutte prioritaire contre les combustibles fossiles et le changement climatique.
Sa présentation a été suivie par l’intervention du Dr Tarcisius Kabutaulaka, chercheur à l’Université de Hawaii à Manoa, qui a rappelé le rôle important des Parlements dans l’adoption de politiques de protection des consommateurs et dans la mise en place de filets sociaux face aux chocs économiques. La discussion qui a suivi a permis aux délégations de confronter leurs expériences, notamment sur la hausse du coût de la vie, la dépendance aux importations et la difficulté d’obtenir des financements internationaux pérennes.
En fin de journée, un temps d’échange a été consacré au suivi de la mise en œuvre des Déclarations de Taraho’i, Fangatapu et Ngibtal. À cette occasion, Antony Géros est intervenu pour rappeler que la Déclaration de Ngibtal, adoptée en 2024 à Palau, place la sécurité humaine – climatique, alimentaire, numérique, sociale et sanitaire – au cœur des priorités régionales. Il a présenté les actions engagées en Polynésie française dans chacun de ces domaines.
La délégation de l’assemblée de la Polynésie française poursuivra ses travaux ce mercredi autour des réformes législatives favorisant une croissance durable et inclusive, ainsi que du rôle du régionalisme et de l’intégration dans la résilience du Pacifique.