Tahiti, le 21 décembre 2025 - Des centaines de jeunes de l’île Sœur se sont mobilisés pendant plusieurs jours voire semaines pour le carnaval de Moorea. Entre les répétitions, la confection des costumes ou encore la décoration de leur char, ces derniers ont offert ce week-end un spectacle aux amis et proches venus nombreux.
Après le Matarii i ni’a, puis le Hura mata’einaa, ce week-end était dédié au Noera Taravana à Moorea. Et cela fait près de deux mois que la chargée de la culture et des événements communaux au sein de la mairie de Moorea-Maiao, Timeri Manate, travaille sur l’organisation de cet événement. Au-delà du carnaval, elle devait également faire en sorte qu’il y ait des manèges sur place à Nuuroa, ou encore organiser le repas de Noël. “Cela s'est enchaîné (…) et là, c'est mon dernier événement de l'année (…). C'est un plaisir de porter ce genre de projet, de réaliser ce genre d'événement pour la population de Moorea”, avance-t-elle.
Pour l’organisation de cette première édition du carnaval, heureusement que Timeri Manate a pu compter sur les référents de quartiers des communes associées de Moorea. “Ça facilite l'organisation et c’est surtout important de pouvoir donner sa confiance et d'avoir ce respect, cet engagement des référents et des jeunes de chaque commune associée.”
Ainsi, cinq groupes, représentant chaque commune associée, composés chacun d’une cinquantaine de personnes, ont défilé avec des chars décorés pour l’occasion. Les participants devaient notamment danser sur le jingle devant le jury dont le président était le sixième adjoint au maire, Thierry Tapu.
Ce dernier admet que la tâche n’est pas aussi simple que cela en a l’air. “C'est très difficile parce qu'ils ont dansé sur le même jingle et il y a plusieurs chorégraphies qui se présentent à nous. Ce n'est pas facile de comparer et de voir aussi le déplacement des danseurs, donc ça a été compliqué.” Il précise que le critère premier a été “la chorégraphie, comment ils représentent le groupe sur scène, s'ils sont synchro et s'il y a beaucoup de mouvements, car la musique incite à faire du mouvement. Il ne faut pas être statique aussi, c'est surtout là que les notes comptent.”
Les thèmes choisis sont tirés de certains dessins animés de Walt Disney tels que Némo, Atlantide, Vaiana, Lilo et Stitch et La petite sirène puis un tirage au sort a été effectué pour la distribution des thèmes de chacun.
Après le Matarii i ni’a, puis le Hura mata’einaa, ce week-end était dédié au Noera Taravana à Moorea. Et cela fait près de deux mois que la chargée de la culture et des événements communaux au sein de la mairie de Moorea-Maiao, Timeri Manate, travaille sur l’organisation de cet événement. Au-delà du carnaval, elle devait également faire en sorte qu’il y ait des manèges sur place à Nuuroa, ou encore organiser le repas de Noël. “Cela s'est enchaîné (…) et là, c'est mon dernier événement de l'année (…). C'est un plaisir de porter ce genre de projet, de réaliser ce genre d'événement pour la population de Moorea”, avance-t-elle.
Pour l’organisation de cette première édition du carnaval, heureusement que Timeri Manate a pu compter sur les référents de quartiers des communes associées de Moorea. “Ça facilite l'organisation et c’est surtout important de pouvoir donner sa confiance et d'avoir ce respect, cet engagement des référents et des jeunes de chaque commune associée.”
Ainsi, cinq groupes, représentant chaque commune associée, composés chacun d’une cinquantaine de personnes, ont défilé avec des chars décorés pour l’occasion. Les participants devaient notamment danser sur le jingle devant le jury dont le président était le sixième adjoint au maire, Thierry Tapu.
Ce dernier admet que la tâche n’est pas aussi simple que cela en a l’air. “C'est très difficile parce qu'ils ont dansé sur le même jingle et il y a plusieurs chorégraphies qui se présentent à nous. Ce n'est pas facile de comparer et de voir aussi le déplacement des danseurs, donc ça a été compliqué.” Il précise que le critère premier a été “la chorégraphie, comment ils représentent le groupe sur scène, s'ils sont synchro et s'il y a beaucoup de mouvements, car la musique incite à faire du mouvement. Il ne faut pas être statique aussi, c'est surtout là que les notes comptent.”
Les thèmes choisis sont tirés de certains dessins animés de Walt Disney tels que Némo, Atlantide, Vaiana, Lilo et Stitch et La petite sirène puis un tirage au sort a été effectué pour la distribution des thèmes de chacun.
Thierry Tapu, président du jury et sixième adjoint au maire : “Faire de Nuuroa un centre culturel et d’animation”
“Ce sont les associations de Moorea, surtout celles qui sont dans la culture, dans l'animation des groupes, qui sont à l’initiative de cet événement impulsé par la responsable au niveau de la commune, Timeri Manate. Pour nous, c'est une réussite. C’est la première fois que l’on organise un événement ici à Nuuroa. On voulait faire de Nuuroa un centre culturel et d’animation. À partir de cette année, toutes les grandes manifestations de la commune auront lieu ici. Et même les associations qui veulent venir sur le site de Nuuroa, c’est ouvert à tout le monde, il y a de la place.”
Timeri Manate, chargée de la culture et des événements communaux de Moorea-Maiao : “J’ai composé le jingle”
“J’ai composé le jingle. Je remercie les artistes qui ont contribué à la réalisation de celui-ci, proposé spécialement pour la commune de Moorea et pour ce carnaval de 2025. Entretemps, l'inspiration est venue. J'ai composé une chanson sur le Noël et pour la jeunesse. Avec tout ce qui se passe en ce moment, avec l’ice et tout, c’est important que cette jeunesse n'oublie pas d'où elle vient et qu’elle ne se laisse pas entraîner dans la drogue et dans tous les problèmes que les jeunes vivent en ce moment. Ils savent faire la différence entre le bien et le mal et donc ils savent ce qu’il faut faire pour qu’ils puissent se relever. C’est le message, le cadeau qu’on a envie de transmettre à cette jeunesse. Si tu t’aimes, la terre t’aime, tu représentes cette jeunesse de demain.
Thilda Saminadame, de Paopao : “On a utilisé toutes les bouteilles qui traînaient”
“On représente Hawaii, l'île Westitch de Disney et on a fait avec ce que nous avons comme créativité et avec ce qu'on peut trouver sur notre Fenua, comme des bouteilles écologiques. Après, bien sûr, la danse du feu, ça fait partie de l'île Westitch et ça fait partie de notre culture aussi. Donc, c'est ce qu'on peut retrouver sur notre char, la vague mythique de l'île Westitch avec la planche de surf et bien sûr, qui dit carnaval dit une reine, un roi et je suis vraiment heureuse de pouvoir vous présenter des jeunes de Paopao. Et quand tu aimes ta culture, quand tu aimes les jeunes, quand tu aimes ton peuple et que tu te mets dans la peau de ces jeunes, eh bien on ne peut que faire quelque chose de génial et de beau. On a utilisé toutes les bouteilles qui traînaient et on les a mises sur le char. La vague, on va essayer de l'exposer à notre mairie de Paopao et puis ceux qui veulent aller prendre des photos sont les bienvenus et on va les illuminer
Yvette Amaru, de Teavaro : “Ce n'est pas ma première parade”
“On s'est préparé pendant une semaine seulement. Le char a été préparé, lui, que ce samedi matin, en une demi-matinée. Là où on a eu du retard et où on a eu du mal, c’est que certains danseurs du groupe travaillaient. Alors il a fallu s'organiser vis-à-vis du travail, des répétitions et des confections des costumes. Je me suis préparée et j’ai confectionné tout en avance pour le char et pour nous les danseurs. Ce n'est pas ma première parade donc je sais comment ça s'organise. Tout est dans la tête. Voilà, pour moi c'est facile. Avec les danseurs, pareil, ils me connaissent, du coup, ça a été facile pour moi, il n'y a pas eu de souci. Il faut d’autres manifestations comme cela car on a beaucoup de jeunes et il faut trouver le moyen qu'ils puissent revenir sur tout ce qui est activité.”
Reia Tetuanui de Papetoai “On est tombé sur la Petite sirène”.
“Cela n’a été facile de mettre en scène la Petite sirène et heureusement qu'on a des enfants car ce sont eux qui ont fait les décorations. Ils ont plus d'imagination que nous, les adultes. Nous, on a juste posé et eux, ils ont fabriqué. On a utilisé les frites qu'on utilise pour la mer, des cartons et du polystyrène, c'est tout. Et il y a eu du recyclage aussi qui a été fait. On a récupéré les cartons des magasins. En tout cas, c'est top ! Ça invite toutes nos familles à venir nous voir et pour les enfants, c'est gai.
Turumai Reia, de Afareaitu : “On veut préserver notre culture”
“Notre thème, c'est l'amour et la joie de Afareaitu. Atlantide a cette préoccupation de sa culture, la préservation de sa culture, et nous, on est là-dedans aussi. On veut préserver notre culture pour partager des valeurs humaines et culturelles. On a mis trois semaines pour notre char car il y a énormément d'éléments à faire sécher, à fabriquer. Dès qu'on a su qu'on allait s'engager dans le carnaval, on a démarré tout de suite. Première réunion, première réflexion sur le char, puis on a récolté différents matériaux. On n’a presque rien acheté. On a récupéré un jet-ski qu'on allait jeter. Les colonnes, c'est un prêt. C’est pour ça que c'est géant, parce qu'on ne peut pas couper. Il y a des sacs poubelle de la maison. L'idée, c'est bien sûr de représenter la cité engloutie d'Atlantide, sous l'océan, d'où les colonnes, d'où les cailloux. Tout à fait comme dans le dessin animé !”
Aniva Vanaa, de Haapiti : “Une expérience à renouveler”
“Franchement, c'est du travail pour concevoir tout ça. La pirogue a été gentiment donnée, alors on a pu faire quelque chose. Tout a été offert, sinon c'est la nature qui nous a offert. Il y a juste les lumières qui ont été gentiment prêtées par des amis. Pour les costumes, j'ai imaginé une tenue qui se rapproche de celle de Vaiana, une jupe plutôt en taille haute. Il y a le bleu pour la mer et le rouge et blanc pour la population de Motu Nui. Ça a été du travail de chercher tout ça. Mais on y est arrivé et on est ici ce soir pour donner du plaisir à la population. Mon oncle décorateur d’intérieur s’est occupé du char et je me suis occupée de ma chorégraphie et de mes danseuses. J’ai découvert le char aujourd’hui et je suis très satisfaite. C'est la première fois que je participe au carnaval de Moorea. Pour une première, j'adore, c'est magnifique. C'est une expérience à renouveler.