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Manifestation du technique contre "refondation de l’école"


Nicolas Broséus, le secrétaire territorial Sneeta-FO Polynésie lors de la manifestation au vice-rectorat, mercredi.
Nicolas Broséus, le secrétaire territorial Sneeta-FO Polynésie lors de la manifestation au vice-rectorat, mercredi.
PAPEETE, mercredi 23 janvier 2013 – Le Snetaa-FO a manifesté devant le vice-rectorat de Polynésie française. Une mobilisation faiblement suivie à Tahiti, mais solidaire avec un mouvement d’ampleur nationale, organisée mercredi par le syndicat enseignant en contestation avec le projet de loi Peillon pour la "refondation de l’école".

Ce projet de loi n'est pas ouvertement contesté par les syndicats FSU, CFDT et Unsa. Il a été validé par le Conseil Supérieur de l’Education le 14 décembre dernier, et par le Comité Technique Ministériel, le 20 décembre. Il était examiné dans la matinée du 23 janvier, à Paris, en Conseil des ministres.

A Tahiti, une cinquantaine de manifestants s’est rassemblée mercredi. Quelques représentants ont été reçus par le vice-recteur, à qui ils ont fait part des doléances qu'ils souhaitent communiquer au ministère de l’Education nationale.

"Dans le second degré, ce projet de loi est vu comme la mort annoncée de l’enseignement professionnel", déplore Nicolas Broséus, le secrétaire territorial Sneeta-FO Polynésie. Le syndicat enseignant reproche à ce projet de loi d’accorder une place trop importante à l’apprentissage en entreprise, au détriment du cadre scolaire. Il reproche une régionalisation des diplômes préjudiciable à la mobilité professionnelle et s'indigne d'une nouvelle diminution de la filière Bac Pro, qui en quelques années est passée de 4 ans à probablement 2 ans, si la loi Peillon est mise en œuvre.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mercredi 23 Janvier 2013 à 15:05 | Lu 1049 fois
           



Commentaires

1.Posté par DR.TIKI le 23/01/2013 20:29 | Alerter
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L'apprentissage c'est la meilleure façon d'apprendre un métier dans le secteur industriel, dans les activités artisanales, dans la gastronomie et dans autres métiers . Mai le vrais problème est le mépris d'un système éducative très élitiste vers toute qui est main d'oeuvre. Il n'y a pas une tradition en France de l'éducation comme en Allemagne, en Suisse ou en Autriche, ou l'apprentissage d'un métier c'est ne pas un échec scolaire! Le succès industriel de ces pais et lie à une reconnaissance social des ouvriers qualifiés.

2.Posté par Droulet le 24/01/2013 09:53 | Alerter
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On le saurait si l'école était capable de préparer les jeunes à un emploi industriel.
DE.TIKI a raison, l'école méprise l'apprentissage par principe, MAIS par malheur certains patrons d'apprentissage en prennent à leur aise avec les apprentis et les prennent pour leurs esclaves, heureusement ils ne sont pas nombreux.

3.Posté par Tehei le 24/01/2013 12:30 | Alerter
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tu n'as pas tort , DR.TIKI, et c'est pour cela que nous avons souvent des ouvriers peu motivés pour ne pas dire incompétents dans beaucoup de corps de métiers considérés , à tort , comme des voies de garages .
Le travail manuel devrait être mieux considéré par l'Education §

4.Posté par Tehei le 24/01/2013 13:06 | Alerter
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à l'école ils nous apprennent le passé simple , ils feraient mieux de nous apprendre le futur compliqué !