Mis en cause nommément par les organisateurs de la manifestation des usagers du ferry entre Tahiti et Moorea, qui doit avoir lieu samedi matin, de 7H30 à 10H sur le parking de Vaiare, le maire de l’île sœur, Raymond Van Bastolaer fait valoir son droit de réponse ce vendredi.
Il rappelle qu’il n’est pas à l’origine de la hausse tarifaire qui va frapper les usagers du ferry et du parking de Vaiare dans les mois à venir, hausse estimée à environ 35% par le collectif dans ce communiqué. Excédé par les propos tenus par ses membres, le maire annonce qu’il se désolidarise totalement de l’action du collectif, mais rappelle qu'il continue à soutenir les usagers.
Voici le droit de réponse du maire de Moorea, Raymond Van Bastolaer :
« Messieurs les organisateurs,
Vous avez appelé à une manifestation pour exprimer votre désaccord sur les augmentations tarifaires du port autonome (établissement public industriel et commercial) et de l’armateur assurant le transport entre Moorea et Papeete (entreprise privée).
Votre droit de manifester est constitutionnellement reconnu à condition qu’il s’effectue dans les limites du respect de la réglementation applicable en la matière et nul ne peut s’y opposer tant que la manifestation est autorisée et qu’elle respecte les règles.
J’ai soutenu les usagers des transports maritimes sur un principe simple : pas de gratuité, mais une tarification adaptée et supportable dans la vérité des coûts.
Vous avez diffusé ces jours-ci un tract où je suis cité nommément – et non en qualité de maire - comme si j’étais à l’origine de ces hausses tarifaires ou imposition de redevance. Cela n’est pas acceptable.
En effet, les usagers savent bien – mais ne le disent pas - que j’ai constamment cherché et maintenu le dialogue, allant jusqu’à organiser des rencontres afin qu’un consensus se dégage sur les mesures envisagées par ces deux entités où la commune n’a pourtant pas, juridiquement, son mot à dire. Le dialogue s’était instauré. Puis, pour des raisons qui échappent autant au maire de Moorea-Maiao qu’à Raymond Van Bastolaer, il ne s’est pas maintenu.
Votre mouvement m’apparaît en conséquence aujourd’hui comme une dérive purement politique s’éloignant de la défense raisonnée des consommateurs. Je mets donc fin à mon soutien au pseudo « collectif » et « tutti quanti » mais je le confirme aux usagers pour trouver une solution acceptable".
Il rappelle qu’il n’est pas à l’origine de la hausse tarifaire qui va frapper les usagers du ferry et du parking de Vaiare dans les mois à venir, hausse estimée à environ 35% par le collectif dans ce communiqué. Excédé par les propos tenus par ses membres, le maire annonce qu’il se désolidarise totalement de l’action du collectif, mais rappelle qu'il continue à soutenir les usagers.
Voici le droit de réponse du maire de Moorea, Raymond Van Bastolaer :
« Messieurs les organisateurs,
Vous avez appelé à une manifestation pour exprimer votre désaccord sur les augmentations tarifaires du port autonome (établissement public industriel et commercial) et de l’armateur assurant le transport entre Moorea et Papeete (entreprise privée).
Votre droit de manifester est constitutionnellement reconnu à condition qu’il s’effectue dans les limites du respect de la réglementation applicable en la matière et nul ne peut s’y opposer tant que la manifestation est autorisée et qu’elle respecte les règles.
J’ai soutenu les usagers des transports maritimes sur un principe simple : pas de gratuité, mais une tarification adaptée et supportable dans la vérité des coûts.
Vous avez diffusé ces jours-ci un tract où je suis cité nommément – et non en qualité de maire - comme si j’étais à l’origine de ces hausses tarifaires ou imposition de redevance. Cela n’est pas acceptable.
En effet, les usagers savent bien – mais ne le disent pas - que j’ai constamment cherché et maintenu le dialogue, allant jusqu’à organiser des rencontres afin qu’un consensus se dégage sur les mesures envisagées par ces deux entités où la commune n’a pourtant pas, juridiquement, son mot à dire. Le dialogue s’était instauré. Puis, pour des raisons qui échappent autant au maire de Moorea-Maiao qu’à Raymond Van Bastolaer, il ne s’est pas maintenu.
Votre mouvement m’apparaît en conséquence aujourd’hui comme une dérive purement politique s’éloignant de la défense raisonnée des consommateurs. Je mets donc fin à mon soutien au pseudo « collectif » et « tutti quanti » mais je le confirme aux usagers pour trouver une solution acceptable".